Le président de la République Denis Sassou-N'Guesso a quitté la capitale congolaise dans la nuit du 7 février 2024 pour Abou Dhabi, capitale des Emirats arabes unis.
Pendant ce séjour présidentiel, les accords de partenariat seront signés entre les deux pays, en vue de raffermir les relations de coopération entre les deux Etats.
La visite de travail du chef de l’État congolais à Abou Dhabi va jeter, à coup sûr, une nouvelle base de coopération entre les deux Etats. La signature solennelle des accords de partenariat économique sera le point essentiel du séjour du Président Denis Sassou-N’Guesso.
Cette visite de travail va pérenniser la coopération bilatérale entre les deux pays.
A titre indicatif, appelée gazelle et capitale des Emirats arabes unis, Abou Dhabi a été créée en 1971. C'est le plus grand émirat de la fédération et sa capitale Abou Dhabi, est également celle de la fédération.
Sa population est estimée à plus de 2 millions d'habitants.
Ses principales ressources sont le pétrole et le gaz naturel avec plus de 98 milliards de barils. Mais, en vue de réduire sa dépendance du pétrole, les Emirats veulent diversifier l'économie nationale avec la création d'infrastructures touristiques.
Gaston Kanga (Presse présidentielle).
Une banque qui permettra à la colonie mauritanienne de faire appel à des fonds ou de transférer les fonds dans le cadre de leurs activités économiques au Congo sera ouverte à Brazzaville. La date n’est pas encore connue mais on croit savoir que cela se fera d’ici la fin de l’année en cours. Le sujet a été évoqué au cours de l’audience que le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, a accordée le 24 janvier à la ministre des Affaires étrangères de la République islamique de Mauritanie, Coumba Ba, porteuse d’un message du président Mohammed Ould Ghazouani à son homologue congolais.
A cette occasion le président Denis Sassou N’Guesso et la ministre Coumba Ba ont échangé sur la coopération entre le Congo et la Mauritanie. Cette question sur la nécessité d’ouvrir une banque au profit des ressortissants de la Mauritanie vivant en République du Congo a focalisé leurs discussions.
Parlant de la diplomatie, Coumba Ba a expliqué que la Mauritanie a élevé sa représentation au niveau d’ambassade « compte tenu des deux chefs d’Etat qui échangent sur toutes les questions africaines ».
Par ailleurs, la ministre des Affaires étrangères de la Mauritanie a salué le leadership du président congolais, Denis Sassou N’Guesso, sur les questions de paix et de l’environnement en Afrique.
Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, a présidé le 5 février 2024 à Brazzaville la 9è réunion du Comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye en présence du président en exercice de l’Union Africaine, le comorien Azali Assoumani, du président de la Commission de l’Union africaine, du représentant spécial du secrétaire général des nations Unies en Libye, de la ligue des états arabes, ainsi que du président du conseil présidentiel libyen du premier ministre algérien, de divers acteurs de la crise libyenne, de plusieurs diplomates de pays limitrophes de la Libye comme le Niger et le Tchad.
Au terme des travaux, le Comité a salué le leadership du président Denis Sassou N'Guesso, Président de la République du Congo, en sa qualité de président du Comité de haut niveau de l’UA pour la Libye. Le Comité a réaffirmé sa détermination à renforcer son soutien à l’organisation de la Conférence de réconciliation inter-libyenne et à la tenue des élections crédibles et transparentes, afin de consolider la paix, la sécurité et la stabilité en Libye.
Le besoin de convergence et de complémentarité des actions de l'Union Africaine, des Nations Unies, de la Ligue des États Arabes, de l'Union Européenne et des autres acteurs de la Communauté Internationale en faveur de la Libye a été jugé urgent et nécessaire par le comité dans le but d'éviter la dispersion des efforts. Tenant compte des effets néfastes des ingérences extérieures sur les intérêts fondamentaux du peuple libyen, à ses aspirations légitimes, à la stabilité, à la paix, à la prospérité et au développement du pays, la réunion du comité a réitéré son appel à tous les acteurs extérieurs pour qu'ils cessent de s'ingérer dans les affaires intérieures de la Libye.
Dans le même élan, le comité de haut niveau de l’UA sur la Libye a souligné la nécessité pour tous les combattants étrangers, les forces étrangères et les mercenaires de se retirer de la Libye, conformément aux résolutions de l'UA et des Nations Unies, selon le communiqué final des travaux qui apprend que la Conférence de réconciliation nationale est convoquée pour le 28 avril 2024 dans la ville de Syrte.
Les conclusions de cette réunion misent une fois de plus, sur l’impérieuse nécessité de l’inclusion dans la recherche de la réconciliation inter-libyenne.
Dans les différents discours qui ont été prononcés il ressort que "le temps de la guerre est révolu, le temps de la paix s'accélère".
Le préfet du département du Pool, Georges Kilébé, a exprimé le vœu que cette grand-messe soit le résultat de l'apparition d'une paix en Libye, sans laquelle aucun développement n'est possible.
Dans cette même optique, Ahmed Aboul Gheit, secrétaire général adjoint de la ligue des États arabes, a souhaité que la Libye redevienne un havre de paix. Saluant les efforts du Président Denis Sassou-N’Guesso en faveur de cette paix, il a espéré que les Libyens s'approprient le processus de paix, afin de parvenir rapidement à une stabilité susceptible de favoriser l'organisation d'élections générales.
Abdoulaye Bathily, envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Libye a, pour sa part, rappelé combien le conflit libyen affecte les Libyens, les pays voisins et partenaires.
"La réconciliation est un travail de longue haleine", a-t-il déclaré. Pour cela, il a fait part de certaines conditions, notamment la réunification des institutions, la libération des détenus emprisonnés sans jugement, l'unité de la banque centrale.
Abdoulaye Bathily a, par ailleurs, souhaité la mise en place d'une équipe d'experts, pour guider la commission de réconciliation nationale, afin de manifester la détermination d'aboutir à la réalisation des objectifs de paix, de réconciliation et de progrès.
Le président de la commission de l'Union africaine, Moussa Faaki Mahamat, a déploré quant à lui la durée du conflit libyen, crise pour laquelle il a fallu se battre, convaincre, plaider. La réconciliation nationale reste pour lui la condition sine qua none pour que la Libye soit en paix et vive une prospérité viable.
Il a souhaité donc que tous les dirigeants apportent leur soutien aux efforts du Président Denis Sassou-N’Guesso, dans le processus de paix et de réconciliation nationale et a souhaité, pour finir, pleins succès à ces assises.
Le Premier ministre algérien, Nadir Larbaoui, a loué les efforts de Denis Sassou-N'Guesso dans la sortie de crise libyenne.
En décriant la persistance de cette crise et les ingérences étrangères, il a exprimé sa préoccupation que les Libyens aient le droit de décider eux-mêmes de leur avenir et de leur souveraineté à gérer eux-mêmes leurs ressources.
Il est important pour lui de mettre un terme aux milices armées, groupes terroristes et mercenaires, dont la présence fragilise le retour de la paix et la stabilité de ce pays.
El Menfi, président du Conseil présidentiel libyen, a plaidé pour une médiation capable de mener à bien le processus de paix et de réconciliation.
Il a fait part d'une commission nationale, miroir des aspirations de toutes les parties libyennes. Il a relevé la nécessité, en outre, pour ce processus d'être exempt de tout intérêt privé.
Le Président des Îles Comores, président en exercice de l'Union africaine, Azali Assoumani, heureux de prendre part à cette grande réunion, a fustigé la présence des armes en Afrique, qui apportent des crises et le terrorisme, invitant ainsi à trouver des solutions idoines.
Il a dit son espoir que la Libye reprenne sa place de choix sur le continent.
Il a appelé à la tenue d'un dialogue inclusif global de toutes les parties libyennes. Un dialogue sans sujets tabous, permettant de rétablir l'unité nationale, avec des décisions consensuelles. Il a souhaité que les Libyens aient la possibilité de choisir leurs propres responsables, et que les ressources issues des hydrocarbures permettent de subvenir aux besoins des populations libyennes.
Clôturant la série des allocutions, le Président Denis Sassou-N'Guesso, à la tête du comité de haut niveau de l'Union africaine sur la Libye, s'est réjoui de la tenue prochaine de la conférence nationale de réconciliation libyenne, le 28 avril 2024, à Syrte. Il a traduit sa satisfaction à propos de la marche lente mais sûre vers le retour de la paix et la stabilité, pour ce pays meurtri et déchiré depuis 2011.
"Le temps de la guerre est révolu, le temps de la paix s'accélère", a-t-il signifié.
Pour lui, la solution à ce conflit a été toujours la paix, le dialogue, l'implication de tous les Libyens eux-mêmes.
Audrey Fleur Galiba, (Presse présidentielle).
Le forum bilatéral est intervenu juste après le sommet Italie-Afrique, tenu au Sénat italien pour la présentation du Plan Mattei souhaité par le gouvernement pour provoquer "un changement de rythme" dans la relation avec l'Afrique et jeter les bases d’une coopération mutuellement bénéfique.
Cette fois-ci, dans le cadre des affaires, le forum a réuni plus de 400 acteurs représentant les institutions, entreprises et artisans italiens et congolais ayant manifesté leur intérêt de discuter des opportunités et des défis auxquels les petites et moyennes entreprises doivent faire face dans différents secteurs, à l'image d'un tissu artisanal dans lequel Rome et Brazzaville se reconnaissent comme semblables. Une forte délégation partie de Paris du Haut Conseil représentatif des Congolais de l’étranger, conduite par Agnès Ounounou, se comptait également parmi les participants.
Dans son allocution inaugurale, le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, a encouragé les entrepreneurs italiens à aller investir dans son pays, soulignant qu'il offre un environnement paisible et d'innombrables opportunités pour le développement économique.
C’est, en substance, le contenu des échanges qui ont porté sur les diverses séances de travail du forum italo-congolais sur la promotion des échanges entre PME et artisans de ces deux pays, en particulier dans le cadre d’une coopération fructueuse. Ce qui a permis à la ministre congolaise des PME et de l'Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, d’affirmer dans son discours d'ouverture que « L'Italie est le berceau des petites et moyennes entreprises ».
En ce qui concerne le Congo, ce forum a revêtu un intérêt particulier pour le gouvernement congolais qui a inscrit, dans son Plan national de développement 2022-2026, la nécessité d’attirer les capitaux privés étrangers et d’encourager leur déploiement dans les différents secteurs de l’économie nationale.
Une occasion pour le président Denis Sassou N'Guesso, après avoir consacré 2024 « année de la jeunesse », d’espérer « revigorer » la relation tant diplomatique que commerciale qui existe déjà depuis un certain temps entre le Congo et l'Italie dans un esprit de « respect et bénéfice mutuel ».
Il a déclaré que cette visite à Rome a donné, outre un "nouveau départ", une forte signification symbolique, certain que pour mener à bien des projets efficaces dans un monde en perpétuelle mutation, « nous avons besoin d'actions, de moyens et de résilience et que, en ce sens, les accords et les connaissances résultant d'événements comme le forum d'aujourd'hui représentent une opportunité pour construire l'avenir ».
Marie Alfred Ngoma
Le sommet Italie-Afrique s’est tenu les 29 et 30 janvier à Rome. 26 dirigeants africains étaient présents à ce rendez-vous qui s’est penché sur les enjeux climatiques, migratoires et énergétiques.
La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a dévoilé un plan d’aide d’urgence de 5,5 milliards d’euros, ciblant des secteurs stratégiques tels que l’énergie, l’éducation, la santé, et l’immigration.
L’Italie aspire à jouer le rôle de pont entre l’Europe et l’Afrique, proposant de nouvelles voies d’approvisionnement énergétique à l’Europe et d’importants investissements à l’Afrique. Cependant, des questions persistent quant à la mobilisation des financements, en comparaison avec le plan de 150 milliards d’euros de l’Union européenne en 2022.
Le « Plan Mattei » devient ainsi l’enjeu central du sommet, reflétant la résolution de l’Italie, qui préside le G7, de faire du développement de l’Afrique le thème principal de son mandat et l’objectif est d’impliquer tous les acteurs internationaux dans des actions variées de développement, de l’éducation aux systèmes de santé en passant par l’eau.
Prenant la parole au cours de ce sommet, le président de la République du Congo a présenté les potentialités économiques dont dispose le continent noir. Les entreprises italiennes devraient s’inscrire dans le nouveau mode de partenariat « gagnant-gagnant et s’investir de manière significative dans le développement de l’Afrique. Tel est l’appel lancé par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, à cette occasion.
Le « Plan Mattei pour l’Afrique offre, en réalité, une opportunité historique de densifier tous azimuts les liens de coopération entre l’Afrique et l’Italie ». C’est ainsi que Denis Sassou N’Guesso a salué le plan pour le développement de l’Afrique présenté aux participants au sommet par Giorgia Meloni, présidente du conseil des ministres italien. S’appuyant sur ce plan considéré comme la feuille de route devant encadrer la nouvelle coopération entre l’Italie et le continent africain, Denis Sassou-N’Guesso a présenté les potentialités de la République du Congo aux investisseurs présents au sommet.
Le Congo est un « Havre de paix », a affirmé le chef de l’Etat pour qui « la République du Congo, a-t-il précisé, est un pays en pleine mutation dans tous les domaines. Un pays ouvert à tous ceux qui souhaitent y investir », selon le président congolais. Il a ajouté que « l’environnement macroéconomique, juridique et social est favorable aux investissements ». Les opportunités d’affaires sont nombreuses et variées » au Congo, a affirmé le chef de l’Etat congolais.
La mise en valeur de son sol et son sous-sol constituent une opportunité pouvant permettre le développement des activités économiques au Congo, pays au cœur du bassin du Congo qui dispose « de vastes étendues de terres arables pour des investissements dans le secteur de l’agriculture ». Selon Denis Sassou N’Guesso, le sous-sol congolais, « riche notamment en pétrole, en gaz, en fer et autres mines solides, offre la possibilité d’un partenariat diversifié ».
Présentant le Congo comme pays béni, Denis Sassou-N’Guesso a souligné l’importance de l’eau qui, a-t-il relevé, est la première de toutes les énergies sur terre. « Dans ce domaine, d’aucuns considèrent, à juste raison, la République du Congo comme un pays béni par la Providence », a martelé le chef de l’Etat congolais.
Poursuivant son allocution, Denis Sassou-N’Guesso a souligné un autre atout majeur qu’offre le réseau hydrographique du Congo dont les ressources sont estimées à 842 milliards de mètres cubes. « La capacité des sites hydroélectriques, déjà identifiés pour la production de l’énergie électrique est estimée à 24 000 Mégawatts », a fait savoir le président Denis Sassou-N’Guesso qui a précisé que dans son pays, l’eau est disponible toute l’année, permettant ainsi l’irrigation de l’agriculture.
Le président Denis Sassou N’Guesso a également évoqué la façade maritime dont dispose le Congo avec un port en eau profonde dans la ville de Pointe-Noire comme cet autre atout de développement économique de la République du Congo, par ailleurs pays de transit, ouvert sur les Etats voisins et le reste du monde, a précisé le président de la République.
Le président Denis Sassou-N’Guesso s’est dit favorable à la définition d’une nouvelle démarche dans la coopération entre l’Italie et l’Afrique. Pour lui, « la démarche préconisée par l’Italie ne peut que susciter l’engagement des pays africains, dans une convergence d’approches et de réponses adéquates face aux menaces multiples et multiformes qui fusent de toutes parts ».
Selon le chef de l’Etat congolais, dans ce monde complexe qui se dessine et prend forme « l’Afrique a opté pour la promotion des partenariats mutuellement avantageux, leviers d’une solidarité internationale agissante. »
« Le présent sommet qui augure d’une dynamique nouvelle dans les relations entre l’Afrique et l’Italie constitue, à nos yeux, un véritable test pour nos deux continents, si proches l’un de l’autre, dans leur capacité à forger une relation « gagnant-gagnant », a affirmé Denis Sassou-N’Guesso.
Rodolphe Adada, ambassadeur du Congo en France, en présence de Larissa Ondzié, conseillère chargée des Congolais de l’étranger, a reçu le président du Haut Conseil des sages des Congolais de l’étranger, Jean Théodore Pouaboud.
Haut Conseil des Sages des Congolais de l'Etranger à l'ambassade du Congo en France, 24 janvier 2024Le bureau de sages des Congolais de l’étranger a signé sa rentrée solennelle par la réception du 24 janvier à la chancellerie du Congo en France, un mois après sa mise en place par Jules Moussabou, premier secrétaire du Conseil consultatif des sages et des notabilités traditionnelles.
Pour Jean Théodore Pouaboud, avec une profonde humilité et une immense gratitude, cette rencontre était nécessaire. Elle lui a permis non seulement de présenter son bureau, mais également de s’engager inlassablement « pour le bien-être, la compréhension mutuelle et la prospérité de nos compatriotes disséminés à travers le monde », a-t-il confié.
Il a réaffirmé, au nom des interlocuteurs de l’ambassadeur, que le Haut Conseil des sages a la responsabilité de maintenir les liens culturels, de transmettre la sagesse des ancêtres et de contribuer à l’épanouissement de la diaspora congolaise. Etant encore dans la période des vœux de l’année naissante, la rencontre s’est terminée autour d’un verre de l’amitié.
Marie Alfred Ngoma (ADIAC)
Le Sommet des chefs d’État des pays membres du Comité de Haut Niveau de l’Union africaine sur la Libye se tiendra à Brazzaville le 5 février prochain. Pour la garantie de cette rencontre le président de la république du Congo, Denis Sassou Nguesso a adressé des invitations officielles aux chefs d’Etat membres dudit Comité. C’est à cet effet que le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso, dépêché par le président Denis Sassou N’guesso, s’est rendu à Tunis et à Alger pour transmettre au président tunisien Kaïs Saïed et au président algérien, Abdelmadjid Tebboune leur invitation.
Le périple du chef de la diplomatie congolaise a commencé dans la capitale tunisienne. Ce dernier a déclaré, en marge de son entretien avec M. Saïed au palais présidentiel de Carthage, lui avoir remis un message écrit du président congolais Denis Sassou N’guesso, par ailleurs président du Comité de de haut niveau de l'Union africaine sur la Libye l’invitant à se rendre à Brazzaville le 5 février prochain dans le but de se concerter sur le dossier libyen.
"Notre devoir est de soutenir le peuple libyen frère", a fait savoir Jean Claude Gakosso, soulignant que la Tunisie a assumé un rôle majeur dans ce sens, à travers l'accueil des réfugiés libyens et des institutions internationales à l'instar du représentant spécial des Nations Unies et des représentations diplomatiques.
Cette réunion de Brazzaville, selon la présidence tunisienne est une opportunité pour réaffirmer la fierté de la Tunisie pour son appartenance africaine et son engagement à promouvoir des relations de fraternité, de coopération et de solidarité avec les frères du continent africain, dans un cadre bilatéral et multilatéral.
La présidence tunisienne a également souligné la nécessité de renforcer la prise de conscience et de développer les actions collectives pour mettre fin aux conflits et crises dans le continent et bâtir un avenir meilleur aux générations futures. Elle a, en outre, salué les efforts déployés au niveau du Comité de haut niveau pour la Libye, rappelant la ferme conviction de la Tunisie qu'il faut parvenir à une solution inter-libyenne loin des ingérences et des pressions étrangères.
Le chef de la diplomatie congolaise a affirmé que malgré sa complexité, le dossier libyen progresse, insistant sur l'attachement de l'Afrique à la réconciliation nationale en Libye. Et d'ajouter que le président Kaïs Saïed a présenté des propositions durables au Comité de haut niveau de l'Union Africaine pour la Libye.
Après Tunis , Jean Claude Gakosso s’est rendu à Alger pour transmettre officiellement l’invitation de Denis Sassou N’guesso à son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune au sommet de Brazzaville.
Abordé par la presse au sortir du palais présidentiel algérien, Jean-Claude Gakosso a déclaré que le dossier libyen est d’une complexité notoire, et il a souligné que les algériens sont particulièrement bien informés sur cette question. L’Algérie, en tant que puissance centrale dans la région, partage l’une des frontières les plus longues avec la Libye.
Le ministre congolais a souligné l’engagement constant de l’Union Africaine en faveur de la réconciliation nationale en Libye. Il a affirmé que l’Union Africaine travaille inlassablement pour rassembler toutes les parties prenantes autour d’une table commune afin de parvenir à un consensus.
Outre les questions diplomatiques, l’audience chez Abdelmadjid Tebboune a également permis d’aborder des sujets bilatéraux d’intérêt. Gakosso a partagé son optimisme quant aux perspectives de développement de la coopération entre l’Algérie et le Congo-Brazzaville dans le secteur du gaz.
Il a souligné que l’Algérie possède une vaste expérience dans le domaine du gaz, tandis que le Congo fait ses premiers pas dans le secteur. Jean-Claude Gakosso a exprimé son souhait de voir les sociétés nationales des deux pays, Sonatrach et SNPC, collaborer étroitement pour renforcer la souveraineté énergétique de l’Afrique.
Pour conclure, cette invitation au sommet de l’Union Africaine sur la Libye témoigne de l’importance des relations diplomatiques entre l’Algérie et le Congo-Brazzaville. Les enjeux liés à la situation complexe en Libye ainsi que les opportunités de coopération dans le secteur énergétique promettent une collaboration renforcée entre ces deux nations africaines.
Le Congo est touché par des inondations sans précédent en six décennies suite aux pluies extrêmes tombées depuis octobre dernier qui ont fait déborder les berges de l’Oubangui, un affluent de son fleuve.
Fin décembre, le Congo a officiellement déclaré l’état d’urgence pour inondations. Trois semaines plus tard, trois départements sur les douze du pays sont toujours sous les eaux et il compte 1,8 million de sinistrés dont 350 000 ont besoin d’une aide humanitaire, a indiqué le porte-parole du Bureau de coordination de l’aide humanitaire des Nations unies (Ocha), Jens Laerke. Il a expliqué que les inondations ont laissé les communautés locales sans abri ni accès aux services de santé primaires. De son côté, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait précisé la semaine dernière que les inondations avaient détruit ou endommagé trente-quatre centres de santé, 120 écoles et plus de 64 000 maisons dans les zones touchées. Dans certaines régions, l'accès à l'eau potable et aux installations sanitaires est limité, voire inexistant. Quelque 27 000 enfants ne sont plus scolarisés, déplore l'Ocha.
A cette situation, s’ajoutent les menaces sanitaires, notamment le risque d'épidémies de maladies transmises par l'eau, comme le choléra; de maladies à transmission vectorielle, comme le paludisme ou la dengue; et de maladies évitables par la vaccination, comme la rougeole. La santé nutritionnelle de la mère et de l'enfant est également menacée, tandis que les violences sexuelles ainsi que celles ayant pour base le genre pourraient aussi augmenter, s’inquiète l’OMS. L’accès aux sinistrés est rendu très difficile en raison des inondations et de nombreux villages ne peuvent être atteints que par bateau ou par canoë, a indiqué le porte-parole d’Ocha.
Plan de réponse à hauteur de 26 millions de dollars
Les Nations unies ont élaboré un plan de réponse avec le gouvernement, d’un budget total d'environ 26 millions de dollars avec comme priorité la construction d’abris, la sécurité alimentaire, la nutrition, la santé et l'eau, l'assainissement et l'hygiène. Il ne s’agit-là que de premières mesures pour faire face à la situation d’urgence, a prévenu Jens Laerke. Les inondations pourraient également entraîner des conséquences à plus long terme. Selon les estimations d’Ocha, 2 300 hectares de terres cultivées ont été inondés, « ce qui laisse craindre que les moyens de production alimentaire, par exemple les arbres fruitiers et les engins de pêche, aient été détruits et que le bétail ait péri », a fait savoir le porte-parole d’Ocha. Une allocation de 3,6 millions de dollars du Fonds central d'intervention d’urgence a d’ores et déjà été allouée pour répondre aux besoins les plus urgents de 270 000 personnes. Cependant, pour mettre en œuvre l’ensemble de la réponse, un financement international plus important sera nécessaire, a insisté Jens Laerke.
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