Cette culture qui transparait dans le sport par le "Le Nzango" Sport féminin qui se situe entre la danse, le chant et le jeu de pieds ! Ce sport par équipe autrefois joué dans les cours des écoles a été adopté par la législation sportive du Congo
Le Congo a acceuilli les 11e Jeux Africains en Septembre 2015 pour lancer "la nouvelle vision de faire du sport un facteur de développement.
Le football est le sport le plus populaire en République du Congo. Fondée en 1962, la Fédération congolaise de football reçut dans la foulée son accréditation auprès de la Fédération internationale de football association (FIFA). L'équipe nationale de football s’appelle « Diables Rouges ». Le premier succès de cette équipe intervient en 1965, avec la victoire au tournoi des jeux africains, que suivra une plus prestigieuse en 1972, à la Coupe d’Afrique des Nations, organisée à Yaoundé, au Cameroun.
Sur le plan des infrastructures sportives, Brazzaville est richement dotée, avec notamment le stade Alphonse Massamba Débat encore appelé Stade de la révolution, une enceinte moderne et sophistiquée. C’est un stade omnisports, qui comprend un terrain de football, une piste d’athlétisme et un terrain de handball. Le stade a une capacité de 25 000 places. Il a déjà accueilli les Jeux africains en 1965 et les championnats d’Afrique d’athlétisme en 2004. Sur le plan des ressources humaines, le Congo expérimente une montée en puissance de jeunes joueurs de football, parmi lesquels Sita Milandou et Mael Lepicier Tsonga Ils font aujourd’hui la fierté du football Congolais. Né en 1985, Milandou est sociétaire des Omani Giants. Il a participé avec son club à la Coupe du monde des clubs à Abu Dhabi, en 2009. Autre international congolais reconnu, Tsonga, né en 1986 joue en première division belge, pour le club de Mons. Afin de montrer son appui au sport, le Président Denis Sassou N'Guesso a été l'un des chefs d'Etat à assister au match d'ouverture de la Coupe Afrique des Nations 2012 qui s'est tenue à Bata, en Guinée équatoriale. En 2015, la République du Congo se prépare à accueillir les Jeux Africains dans sa capitale, Brazzaville.
Outre le football, d'autres sports tels que le basket-ball, le handball et le volley-ball sont aussi populaires en République du Congo. Le très populaire Serge Ibaka, sociétaire d’Oklahoma City Thunder en NBA, est un symbole pour la nation congolaise. Lors des Jeux olympiques d'été de 2012 à Londres, en Angleterre, il a remporté une médaille d'argent pour sa performance. Si le Basketball peut sembler éveiller l’intérêt des jeunes congolais, le tennis est un autre sport qui commence à se répandre. Les performances de Jo-Wilfried Tsonga, joueur de tennis professionnel congolais, membre du Tennis Club de Paris, y sont certainement pour beaucoup. Il a déjà été en demi-finale de l’open d’Australie en 2010, ainsi qu’à Wimbledon en 2011 et 2012.
Les Teke sculptent des statues rituelles en bois, sous la forme d'esprits ancestraux et de masques ornés de figures géométriques. Les statues kongos contiennent des clous et lames de couteaux abondamment plantés dans le bois. Les statues vili sont similaires à celles des Punus du Gabon, avec des visages peints en blanc. Les Babembe sont spécialisés dans de petits tableaux. Edouard Malonga et Grégoire Massengo (1910-1978) sont considérés comme les pères de la sculpture traditionnelle congolaise.
Si la sculpture est intégrée dans les arts congolais, la peinture est un autre élément fortement lié à la mentalité artistique congolaise. Les peintres contemporains congolais en phase ascendante tels que Rhode Baignez-Schéba partagent un goût varié et exotique des arts. Fille du célèbre peintre congolais, David Makoumbou, Rhode Schéba concentre ses toiles sur les activités sociales des femmes en Afrique. Dans ses peintures à l'huile, elle utilise généralement un couteau. Depuis 2002, elle a également créé de nombreuses sculptures représentant les différentes activités villageoises en voie de disparition, victimes de l'urbanisation. Baignez-Schéba Rhode dit de ses œuvres qu’elles s’inscrivent en écho de la mémoire sociale et culturelle de l'Afrique en général et du Congo en particulier. Depuis 2003, Rhode a entamé une carrière internationale et expose son travail au Congo-Brazzaville, au Cameroun, aux Etats-Unis, en France, en Belgique, en Suisse, au Sénégal, au Maroc, en Tanzanie, aux Pays-Bas, au Gabon, au Niger, au Canada, etc. Elle dispose actuellement d'une galerie à Bruxelles, mais continue de travailler entre le Congo et l'Europe.
En dehors de Rhode Baignez-Schéba, la République du Congo est dotée d’autres peintres modernes tels que Tatiana Tsolo et Elsie Fortunat Mafouta. Originaire de la ville de Mossaka, au Congo, Mme Tsolo exprime les normes de la société congolaise dans son travail artistique, d’un point de vue féminin. Dans ses tableaux, elle traite souvent des thèmes de l'amour, de la vie et de la nature.
Ayant quitté son Congo natal pour Cuba en 1986 pour poursuivre ses études, Elsie Fortunat Mafouta, n'a jamais abandonné son rêve d’atteindre la célébrité. Sa passion pour les arts et le naturalisme pictural font écho à son objectif de dévoiler la beauté du Congo à l’extérieur.
Yolande Motse Akanati est une autre artiste féminine congolaise célèbre. Née à Brazzaville et ayant grandi à Paris, Mme Yolande Motse Akanati est une créatrice de mode et de bijoux. Elle est aussi une peintre et une parfumeuse qui s’est fait connaitre sur la scène artistique congolaise depuis les années 1980. Les peintures de Mme Akanati tournent autour du rôle des femmes dans la société congolaise contemporaine. Sa capacité à créer des vêtements à partir d'un mélange de styles de la mode traditionnelle africaine et occidentale crée un mélange d'où part la mode congolaise: un mélange entre les tendances modernes et traditionnelles qui sont profondément enracinées dans les valeurs liées à l'identité congolaise dans la société contemporaine.
En 2008, elle lance son premier parfum, Kimia N°1 (la paix en lingala), succès instantané au sein de la diaspora congolaise. En 2011, Mme Akanati a lancé son troisième parfum de qualité supérieure, connu sous le nom EWO, en mémoire au 51èmeanniversaire de l'indépendance du Congo qui se tenait dans la ville qui porte ce nom. Actuellement, elle vit entre la France et le Congo et partage son temps entre l'entreprise et la vie de famille. En 2010, elle ouvre Moste Akanati Créations Boutique, dans l’enceinte de l'Hôtel du Boulevard de Brazzaville. L'artiste espère aussi lancer un institut de mode qui dispensera des cours de couture et de stylisme. Cette mère dévouée de deux enfants occupe son temps libre, son amour et ses compétences à son ONG, SAREPTA, qui prend soin des orphelins et des veuves en République du Congo.
Toujours dans le domaine artistique, la République du Congo a abrité le siège de l’une des plus célèbres écoles africaines de peinture: l'Ecole de peinture de Poto-Poto. Cette école des arts de Brazzaville porte le nom est de l'un des quartiers les plus célèbres de la capitale. Elle jouit d’une réputation internationale pour avoir formé de nombreux Congolais et d'autres peintres africains tels que Marcel Goten et Remy Mongo Etsion. L'école a également gagné en réputation en inventant "Les Mickeys", un style de peinture particulier. Elle est aujourd’hui dirigée par Nicolas Ongongo et depuis lors, a opté pour un style de peinture naturaliste présentant la chasse, ou des scènes sur la place du marché, qui peignent la vie quotidienne des populations rurales et urbaines congolaises. D'autres peintres congolais réputés tels que Bill Kouélany et François Mafoua ont eu le privilège d'exposer leurs œuvres à la Galerie des Arts du Congo Brazzaville et à Paris.
Des dramaturges congolais tels que Guy Mendga, Sylvain Bemba et Sony Labou Tansi ou des poètes comme Maxime Ndebeka, Tchikaya U Tamsi, Patrice Lhoni, et Ferdinand Mouangassa ont contribué à l'évolution du théâtre congolais. Poussé et inspiré par Rocado Zulu Theater (fondée par Sony Labou Tansi), la Troupe Artistique Ngunga, Zenga-Zenga ou Théâtre de l'éclair d'Emmanuel Dongala, le théâtre congolais aborde des questions nouvelles telles que l'émancipation des femmes, l'activisme civil, la démocratie et le développement. En 2011, un festival international des arts du théâtre s’est tenu à Brazzaville du 08 au 22 décembre sur le thème «Urgence Brazzaville», question de mettre en évidence quelques-unes des principales caractéristiques du théâtre congolais.
Plusieurs œuvres littéraires d'auteurs congolais et de poètes comme Sony Labou Tansi et Alain Mabanckou ont été interprétées par un large éventail d'acteurs africains. Sylvie-Diclo Pomos, une comédienne congolaise, met l'accent sur la participation des femmes dans le théâtre congolais moderne. En 2011, elle a joué dans « 93 mots dans un aquarium » de Sony Labou Tansi. Diplômé de l'Université Marien Ngouabi de Brazzaville en littérature moderne, Mme Pomos représente la République du Congo à l'étranger dans le cadre de célèbres manifestations théâtrales. En 2012, elle a participé au Festival d'Avignon.Un prestigieux spectacle d'interprétation qui se déroule chaque année à Avignon, France. L’Institut Français du Congo à Brazzaville et Pointe-Noire travaillent ardemment en faveur des arts de la scène au Congo. Il organise fréquemment des manifestations qui honorent le théâtre congolais et accueille des troupes de théâtre pour des représentations.
Dès les années 1970, plusieurs producteurs de cinéma ont propulsé le cinéma congolais sur la scène africaine. Parmi eux, nous pouvons citer: Alain Nkodia (Mami Wata, 1970), Jérôme Tsila (Zomba Nkounkou, 1972), Sébastien Kanga (La rançon d’une alliance, juin 1975 / La Légende de MPfoumou Ma Mazono) et Jean-Michel Tchissoukou (La Chapelle, 1979 / Les Lutteurs, 1982). Bien que l'industrie cinématographique moderne congolaise ne soit pas encore consistante, le ministère de la Culture et des Arts coopère avec les producteurs congolais en vue de stimuler ce domaine qui se concentre sur la vie quotidienne des Congolais vivant dans des quartiers comme Bacongo, Poto-Poto et Talangaï. Annette Kouamba, Claudia Haidara Yoka et Yacine Kimbembe, sont parmi les cinéastes féminines congolaises les plus célèbres. Fortement impliquées dans la nouvelle initiative visant à promouvoir le cinéma moderne congolais, et donner une image positive des femmes dans l'industrie du cinéma congolais, elles donnent le ton des perspectives féminines sur les changements en cours dans la société congolaise contemporaine.
Rubin Mbou est un autre cinéaste congolais dont le talent et la compétence ont retenu l'attention au niveau international. Son film documentaire populaire intitulé "Tsofa" (pilote en lingala), a été publié en 2011 et diffusé à l’occasion de nombreux festivals internationaux de cinéma. Tsofa revient sur l'expérience de plusieurs migrants africains et la vanité de leurs attentes d'une vie plus radieuse en Europe, lesquelles butent sur la réalité des difficultés économiques et du racisme en Roumanie. Jeune réalisateur et scénariste trentenaire, AmogLemra est l’une des voix dominantes de l'industrie du cinéma congolais moderne. Il est surtout connu pour ses films les plus regardés, à savoir « Tombe d'un Rêve », « Qui perd gagne »et « Identité malsaine ». Dans son film, « Identité malsaine », Lemra révèle les effets sous-jacents de l'assimilation européenne
La Musique et la danse sont des ingrédients essentiels de la culture congolaise. Elles sont fortement ancrées dans les mœurs de la population congolaise. Cette musique est l’une des meilleures du continent africain. Elle entretient des liens étroits avec celle de la RDC. La musique des deux pays a voyagé allègrement à travers le monde, avec des artistes comme Nino Malapet, Youlou Mabiala et Jean Serge Essous. Brazzaville a toujours été un centre important de la musique et produit des groupes populaires ou de renom tels que les Bantous de la Capitale, Extra Musica et Bisso na Bisso. La musique congolaise s’est propagée en Afrique et dans le monde à travers les danses ou genres tels que le Jazz congolais, le Soukous, le Ndombolo ou la Rumba. Musicien, Soul N'Zongo renoue avec Walla, l'un des rythmes traditionnels du peuple Kongo. D'autres musiciens congolais modernes comme la chanteuse Pierrette Adams et le rappeur franco-congolais Passi, ont apporté un mélange d’influences caribéenne et française à la musique congolaise contemporaine.
La danse permet aux congolais de se rapprocher de leurs riches racines ancestrales. Les danses célèbres sont le Kyébé-Kyébé de la tribu Mbochi ou la danse traditionnelle sur échasses avec des marionnettes bariolées. Le Ballet National du Congo puise son inspiration de la tradition des peintures montrant des scènes de danse
L'utilisation de la langue française dans la littérature congolaise est un facteur dominant. La littérature moderne congolaise a émergé à partir des années 1950 à travers des œuvres littéraires d'auteurs tels que Tchikaya de Boempire (1937) et Dadet Domongo qui remontent à l'époque coloniale. Jean Malonga est considéré comme l'un des doyens de la littérature congolaise à travers son livre intitulé "Cœur d'Aryenne" publié en 1954. Ses travaux portent sur «l'identité noire» pendant le colonialisme.
Après l'indépendance, de nouveaux auteurs inspirés par l'ancienne génération des auteurs congolais et les nouveaux enjeux de la jeune République du Congo ont commencé à se faire un nom sur la scène littéraire en pleine expansion. Guy Menga est connu pour être l'un des premiers dramaturges congolais, précurseur de la littérature congolaise moderne dans les années 1970. A ses côtés, d'autres auteurs créatifs et talentueux tels que Makouta-Mboukou, Henri Lopes, Emmanuelle Dongala, Tchichelle Tchivela ou Sony Labou Tansi ont également acquis une réputation internationale. L’actuel Ambassadeur de la République du Congo en France, Henri Lopes est connu pour son style sophistiqué, soulignant les paradoxes des Etats africains, et l'activisme de la diversité culturelle dans la littérature. Ses œuvres les plus célèbres sont « Le Pleurer-rire (1982), Tribaliques (1971), Sans tam-tam (1977) et Le Lys et le Flamboyant (1997) ». Son dernier livre intitulé « Un enfant de Poto-Poto » (2011) raconte le dilemme d’identité de la diaspora congolaise de la première heure, dans le Congo postcolonial. En 1993, l'Académie française lui a décerné le Grand Prix de la Francophonie. En raison de ses publications, il est fait Docteur honoris causa des Universités Paris XII et Québec.
La montée des auteurs féminins dans le début des années 1970 dévoile la diversité de la littérature congolaise et son soutien à l'émancipation des femmes. En 1971, Paule Etoumba publie un recueil de poèmes intitulé "Un mot fracasse un avenir". Dans les années 1980, Cécile-Ivelyse Diamoneka, Jeannette Balou-Tchichelle et Laurans Francine se lancent dans l’aventure du genre romanesque. Adèle Caby-Livannah se démarque du genre romanesque par ses fictions courtes, et connaît du succès grâce à des romans tels que "Les contes de la pleine pluie» et "Contes et histoire du Congo».
Au début des années 2000, l'arc de la littérature congolaise prend une tournure différente, de plus en plus animé par des auteurs vivant à l’étranger ou faisant partie de la diaspora. De nombreux écrivains congolais vivent en Europe et en Amérique du Nord. Alain Mabanckou, l'un des auteurs les plus brillants et féconds de la diaspora congolaise vit aux Etats-Unis d’Amérique. Cet écrivain de renom, qui est un fervent partisan de la mondialisation littéraire, s’est illustré par son utilisation particulière de la tradition orale africaine. Il a publié de nombreux chefs d’œuvre qui ont été en grande partie des best sellers et primés. La publication de son roman "Bleu-Blanc-Rouge" en 1999, lui a valu le Grand Prix littéraire d'Afrique Noire. En 2006, Alain Mabanckou a remporté le Renaudot pour son roman "Mémoires de porc-épic", qui est une parodie des contes africains.
En 2002, Alain Mabanckou a été nommé professeur adjoint de littérature francophone à l'Université du Michigan. En 2006, il devient professeur à plein temps de langue française à l'Université du Michigan, avant de devenir la même année, professeur à plein temps de langue française à l'Université de Californie, à Los Angeles.
Alors que les auteurs masculins peuvent sembler dominer la littérature contemporaine congolaise, les auteurs féminins telles que Kathia Mounthault, sont des voix fortes pour des questions relatives à l’après conflit au Congo. Dans son livre, "Le Cri d'Un fleuve", elle décrit le documentaire d'un reporter américain travaillant pour CNN et connue sous le nom de Celia qui se rend au Congo dans une tentative d’immortaliser sa reconstruction. Ses pérégrinations à travers le pays lui ouvrent les yeux sur les souvenirs douloureux et les luttes qui continuent de grever la reconstruction du Congo. Kathia Mounthault est née d'un père Congolais et d'une mère Guadeloupéenne. Elle a été élevée en République du Congo et a étudié les relations internationales en France, puis obtenu sa maîtrise de l’Elliot School of International Affairs à Washington, DC (Université George Washington). Elle gère des projets de développement sociaux de Chevron à Pointe Noire depuis de nombreuses années. Elle servait autrefois en tant que Government Affairs Manager pour Chevron International à Washington, DC.
La République du Congo organise de nombreux événements culturels chaque année. Le plus populaire d’entre eux est le FESPAM (Festival Panafricain de Musique). Le FESPAM est un important échange culturel et scientifique biennal, qui vise à promouvoir la musique africaine et de sa diaspora dans trois genres différents: le traditionnel, le moderne et le religieux. Le FESPAM a déjà accueilli des chanteurs célèbres tels que Miriam Makeba, Lynsha, Bisso na Bisso, Youssou N'Dour, 2 Face Idibia, Lady Ponce, et Fally Ipupa.
Plusieurs manifestations sont organisées dans ce cadre :