Source : adiac-congo.com
Les bénéficiaires, onze au total, ont reçu leur document de voyage le 23 mars à Paris, au cours d’une cérémonie patronnée par l’ambassadeur du Congo en France, Rodolphe Adada.
L’ambassadeur du Congo en France s’était engagé à délivrer les premiers passeports dans un délai raisonnable. Il a fallu attendre juste huit jours. Le 23 mars, les services consulaires de l'Ambassade du Congo à Paris ont pu officialiser la remise des passeports des onze impétrants ayant effectué les démarches en ligne par le site http://www.ambacongofr.org/index.php/services-consulaires/passeport.
Les premiers passeports ont été délivrés dans le strict respect des règles d’obtention du passeport biométrique. La première, c’est la présence obligatoire du demandeur, qui a déposé sa demande en personne sur rendez-vous et il est aussi le seul habilité à récupérer son passeport après identification par ses empreintes digitales. A l’occasion de cette remise officielle, Rodolphe Adada a déclaré: « Je suis réellement satisfait, mais je crois que les plus satisfaits doivent être ceux qui ont reçu leurs passeports dans un tel délai car, à l’époque, c’était la croix et la bannière pour les obtenir ».
Les problèmes techniques surmontés, le service consulaire de l’ambassade, à l’appui de son nouveau système d’enrôlement, est habilité pour la délivrance des passeports biométriques, en respect des règles internationales édictées par l’aviation civile. « Cela a pris un certain temps, l’attente est terminée. Conformément à notre promesse faite, nous avons tenu à rendre la remise de passeports publique », a expliqué l’ambassadeur. Selon le diplomate, le personnel du service consulaire est formé, mais n’a pas encore atteint le quota requis de dossiers à traiter quotidiennement. A flux tendu, la capacité peut être d’une cinquantaine de dossiers par jour. « Les difficultés de démarrage proviennent du non-respect des procédures. Les compatriotes doivent impérativement les respecter. Ils doivent se conformer à la procédure établie. La délivrance doit impérativement répondre aux normes internationales », a conseillé Rodolphe Adada.
Pour le bon déroulement des procédures, il a encouragé les usagers à procéder jusqu’à la validation des dossiers par internet. Ce sont les mêmes qu’au Congo. « Les dossiers doivent être absolument aux normes pour permettre l’exécution des tâches dans les délais et éviter ainsi un surcroît préjudiciable de travail. Nous avons obtenu un délai de huit jours par insuffisance de dossiers. En temps normal, à charge habituelle, nous serons capables de tenir les délais à près d’un mois », a promis l’ambassadeur.
Marie Alfred Ngoma