L’ancien ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Congo en France de 1998 à 2016 est mort ce 2 novembre 2023 à l’hôpital Foch, à Suresnes (France). Marie-Joseph-Henri Lopès plus connu sous le nom de Henri Lopès était homme politique, diplomate et surtout écrivain. Il était né en 1937 à Léopoldville aujourd’hui Kinshasa capitale de la République démocratique du Congo. Il passe ses années d'écolier à Brazzaville et Bangui puis des études supérieures à Nantes et Paris de 1949 à 1965 pour y devenir professeur à la Sorbonne. Il est membre de quelques associations d'étudiants africains.
A son retour au Congo, il est professeur d'histoire à l'École normale supérieure d'Afrique centrale à Brazzaville jusqu'en 1966 et ensuite directeur de l'Enseignement jusqu'en 1968. En 1969, le professeur d'histoire devient successivement Ministre de l'Éducation Nationale, Ministre des Affaires Étrangères (1972) et Ministre des Finances (1977-1980), après avoir été Premier Ministre (1973-1975). Il sera ensuite pendant 15 ans Directeur Général Adjoint pour la Culture et les Relations Extérieures de l'UNESCO, avant de prendre ses fonctions d'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Congo en France (1998-2016).
Tout au long de sa carrière, Henri Lopès n'a jamais cessé d'écrire sur l'histoire africaine contemporaine, le métissage, la France et le Congo. En tant qu'écrivain, il est considéré comme l'un des représentants les plus connus de la littérature africaine moderne. Il est récompensé de multiples fois. En 1972, il est lauréat du Grand prix littéraire d'Afrique noire de l'Association des écrivains de langue française pour son livre Tribaliques. En 1993, l'Académie française lui décerne le grand prix de la francophonie ; la même année il devient docteur honoris causa de l'université Paris XII et en 2002 de l'Université Laval (Québec).
Etonnant parcours de cet homme de lettres pour qui la simple lecture d'un roman relève d'une prière
La parution de Les lys et le flamboyant (récit) en 2018 aux éditions du Seuil complète une œuvre très riche composée d'un recueil de nouvelles Tribaliques, (1971), Maluku au temps des bateaux à roues, nouvelle autobiographique(1993), de neuf romans : La Nouvelle Romance (1976), Sans Tam-tam (1977), Le Pleurer-Rire (1982), Le Chercheur d'Afrique (1989), et Sur l'Autre Rive (1992), Le méridional (2015), Dossier classé (2002), Un enfant de Poto-Poto (2012), d’un récit : Il est déjà demain (2018) et d’un essai : Ma grand-mère bantoue et mes ancêtres les Gaulois (2003).
On peut compter parmi ses œuvres l’hymne de la République populaire du Congo, qu’il a écrit en 1969.
Dans son œuvre, comme dans sa carrière politique, il milite pour une Afrique ouverte sur le monde. L'écrivain encourage le métissage culturel et trouve l'inspiration pour ses écrits dans la culture africaine mais aussi dans celle du reste du monde. Habile écrivain, Henri Lopès emploie un ton ironique dans ses récits pour entremêler la fiction et la réalité : ceci lui permet ainsi de traiter avec plus de légèreté des maux qui frappent l'Afrique.
Ses écrits révèlent les contradictions de L'Afrique indépendante ; ils évoquent surtout le combat que l'individu mène contre les entités collectives en s'appuyant sur la lecture et le savoir. Son œuvre parisienne très intimiste est une quête identitaire de ses principaux personnages à travers le temps.De retour au Congo, Lopès mène de front deux carrières : il exerce d'importantes fonctions politiques (ministre et premier ministre) tout en poursuivant son travail d'écriture.
Après douze ans de mission diplomatique au Congo, l’ambassadeur de la République démocratique du Congo (RDC), Christophe Muzungu, est allé faire ses adieux le 30 septembre à Brazzaville au chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.
Le diplomate RD congolais quitte le Congo avec le sentiment d'une mission accomplie après un peu plus d’une décennie de loyaux service au compte de la coopération bilatérale entre Brazzaville et Kinshasa, deux capitales les plus rapprochées au monde.
« Je retiens beaucoup de choses : la confraternité, la convivialité, la chaleur africaine et surtout que les deux Congo ne sont qu’un seul pays. Durant ma mission, j’ai côtoyé à plusieurs reprises le président Denis Sassou-N’guesso, ce grand homme, ce grand africain auprès de qui j’ai appris beaucoup de choses. Je pars avec un sentiment de joie et de regret. Regret parce que je laisse les frères. La joie parce que j’ai été à l’école du président Sassou-N’guesso, et j’ai beaucoup appris », a déclaré l’ambassadeur au sortir de l’audience.
La République du Congo et la République démocratique du Congo entretiennent de bonnes relations d’amitié et de coopération avec des échanges et visites de haut niveau.
Notons que Christophe Muzungu est arrivé à Brazzaville en 2011 a représenté la RDC sous les présidents Joseph Kabila et Félix Antoine Tshisekedi. Il quittera le Congo pour aller assumer les mêmes fonctions à Dakar, au Sénégal, avec juridiction sur le Mali, la Gambie et le Cap-Vert.
Audrey Fleur Galiba, Presse présidentielle.
L’AWLN (Réseau des Femmes Leaders Africaines) porté par plusieurs anciennes et actuelles dirigeantes comme la libérienne Ellen Johnson-Sirleaf a décerné le 30 septembre dernier une distinction honorifique au président de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso, pour ses actions et son engagement en faveur du genre sur le continent. Un geste salué chaudement par l’heureux récipiendaire.
Le « Réseau des Femmes Leaders Africaines » a décerné ce prix au terme de sa «5è Retraite intergénérationnelle» organisée à Kintélé (commune du nord-est de Brazzaville) du 29 septembre au 1er octobre 2023. « Le prestigieux prix que vous me décernez honore, au-delà de ma personne, la République du Congo dans son ensemble. Dès lors, je vous adresse mes sincères remerciements pour ce vibrant témoignage de reconnaissance l’égard de mon pays », a salué Denis Sassou-N’Guesso dans son discours de circonstance. « Au regard des avancées significatives enregistrées en matière de genre, l’Afrique-égalitaire est véritablement en marche. Il appartient plus que jamais d’en accélérer le rythme et la cadence », a martelé le président de la République du Congo.
La «5è Retraite intergénérationnelle » du « Réseau des Femmes Leaders Africaines » s’est tenue en présence de personnalités comme Sahle-Work Zewde (première femme Présidente en Ethiopie, 2è Etat le plus peuplé d’Afrique) et Ellen Johnson-Sirleaf (première Africaine élue Chef d’Etat sur le continent africain). Cette rencontre a eu pour thème : « Exploiter le dividende démographique des jeunes femmes africaines… ». Portée sur les fonts baptismaux en 2017, l’AWLN se veut une plateforme continentale promouvant le renforcement du leadership des Africaines.
Le chef de la transition gabonaise, le général Brice Oligui Nguema, s’est rendu, dimanche 1er octobre 2023, à Oyo, au nord de la République du Congo pour une visite officielle de 24 heures. Il a été reçu par son homologue Denis Sassou N’Guesso. Les deux personnalités ont eu un tête-à-tête d’environ deux heures.
Brice Oligui Nguema, le président de la Transition gabonaise veut redorer le blason de son pays. Après son premier voyage qui l’a conduit en Guinée Équatoriale, c’est chez un autre doyen des chefs d’État de l’Afrique Centrale qu’il s’est rendu. A Oyo Brice Oligui Nguéma
Le but de ce voyage d’un jour à Oyo, en terre congolaise, est clair : « Le sens de ma visite ici répond également à ce que j’ai fait en Guinée Équatoriale. Nous sommes des peuples bantous. Et je suis venu ici consulter, discuter, échanger avec le patriarche, son excellence, le Président Denis Sassou N’Guesso, qui est pour nous un atout important dans la sous-région, qui peut transmettre aux autorités de ce monde ce que nous avons fait ». Et de poursuivre : « Également, c’est pour apaiser pourquoi pas les sanctions (de la CEEAC) ».
Brice Clotaire Oligui Nguéma a notamment demandé à Denis Sassou N’Guesso « une médiation auprès des grandes instances telles que la CEEAC, la CEMAC, l’Union Africaine pour un allègement des sanctions contre le Gabon afin qu’il retrouve sa place dans le concert des nations en tant qu’acteur important dans les questions sécuritaires et environnementales entre autres sujets », a précisé un communiqué de la Présidence Gabonaise.
Depuis belle lurette, le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso, passe sur le terrain diplomatique comme l’homme providence dans la résolution des crises sur le continent. Il n’est pas de conflit aujourd’hui en Afrique dans la résolution duquel le chef de l’Etat congolais n’ait pas été sollicité. Soit pour ses “sages conseils”, soit tout simplement pour s’imposer comme principal médiateur. C’est le cas actuellement au regard des sanctions prises contre le Gabon suite au renversement du régime d’Ali Bongo-Ondimba.
Ce voyage au Congo de Brice Oligui Nguema semble avoir reçu un écho favorable du côté congolais. En témoignent ces propos du ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso : « Je pense que les Gabonais devraient le soutenir et au-delà des Gabonais, les Congolais que nous sommes. Nos frères de l’Afrique centrale aussi ».
Au Congo, Brice Oligui Nguema a fait d’une pierre deux coups. Puis qu’il a également profité de sa visite pour aller se recueillir sur la tombe de l’ancienne première dame du Gabon, Édith Lucie Bongo, fille de Denis Sassou N’Guesso. Ce recueillement a été fait en compagnie des deux enfants de la défunte, Yacine et Omar Denis Junior Bongo Ondimba.
Les nouveaux ambassadeurs de la République française et de la République populaire de Chine au Congo ont présenté leurs lettres de créance au président de la République Denis Sassou-N’Guesso ce mercredi 27 Septembre 2023 au palais du peuple. Il s’agit, pour la France de Claire Bodonyi et de Yan Li pour la Chine.
Première, selon l’ordre protocolaire, à présenter ses lettres de créance ? Claire Bondonyi s’est déclarée profondément honorée par le Président Emmanuel Macron qui l’a choisie pour représenter la France en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française au Congo afin de raviver les liens historiques d'amitié et de coopération entre les deux pays.
"Je suis profondément honorée d’être l’ambassadeur envoyé par le Président de la République française pour faire vivre la longue et profonde amitié qui lie le Congo à la France, une histoire, celle de Brazzaville capitale de la France libre, des enjeux de notre monde moderne, le climat et la protection de la biodiversité, la culture sous tous ses aspects". Ainsi s’est-elle exprimée devant les journalistes au sortir de son audience avec le président de la République.
Nommée ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Brazzaville par décret présidentiel du 31 juillet 2023, en remplacement de François Barateau, Claire Bondoyi est née le 25 avril 1972. Elle a toujours rêvé de servir l’Etat. C’est après ses études de droit qu’elle a été nommée pour la première fois ambassadeur et, confie, lors des interviews, vouloir servir la France, tout en se demandant par rapport au pays où l’on exerce ce métier, « quels sont les intérêts de la France » ?
Ensuite le tour est venu à Yan Li, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Chine de présenter ses lettres de créance.
Née en décembre 1972, elle a été tour à tour ministre conseillère et ministre à la mission permanente de Chine auprès des Nations unies.
Li Yan, a exprimé, à son arrivée le 25 septembre dernier à Brazzaville, ses multiples attentes et sa pleine confiance dans la promotion des relations bilatérales sino-congolaises.
"Le Congo est un pays important en Afrique centrale. Je suis disposée à faire rayonner l’amitié traditionnelle sino-congolaise. Cette amitié précieuse remonte loin dans l’histoire et s’affermit au fil du temps. Ces dernières années, sous la haute direction des Présidents Xi Jinping et Denis Sassou-N'Guesso, le partenariat stratégique de coopération global Chine-Congo continue d’avancer à pas sûr. Il y a un mois, S.E.M. le Président XI a rencontré son homologue congolais. Ils ont eu des échanges amicaux approfondis sur les relations bilatérales et sont parvenus à des consensus importants. Je suis prête à travailler ensemble avec mes collègues congolais, pour mettre en œuvre les consensus entre les deux chefs d’Etat, faire rayonner l’amitié profonde entre nos deux pays et, enfin, apporter une plus grande contribution à la construction de la communauté d’avenir partagé Chine-Congo de haut niveau" a-t-elle écrit dans le livre d’or après la présentation des ses lettres de créance
Arsène N.Mfourga (Presse présidentielle)
Le Chef de l’Etat congolais a pris la parole à la tribune de la 78ème assemblée générale de l’ONU, le jeudi, 21 septembre à New-York. Denis Sassou N’Guesso a plaidé pour un monde juste, à travers l’atteinte des 17 Objectifs de l’agenda 2030. Mais il a surtout précisé que l’Afrique n’a nullement besoin… des « aides publiques au développement politiquement orientées ».
Dans son allocution, Denis Sassou N’Guesso a évoqué plusieurs thématiques liées aux préoccupations actuelles au niveau mondiale. Des préoccupations qui sont toutes des priorités, selon lui. Ainsi, « le thème du débat général résume clairement la volonté commune des dirigeants à changer qualitativement le monde », a souligné le président congolais. « La vision originelle et la finalité des 17 objectifs de l’Agenda 2030 des Nations Unies, étaient d’assurer la paix, la sécurité et la prospérité à tous les peuples de la terre », a-t-il rappelé.
Au nombre de ces priorités, figurent, selon Denis Sassou N’Guesso, l’élimination de la pauvreté et de la faim dans le monde grâce, non seulement, à une économie globale plus juste et plus équitable, mais aussi à une agriculture plus performante et durable, sans oublier la garantie de la bonne santé au plus grand nombre et une éducation de qualité aux plus défavorisés.
Il s’est aussi appesanti sur la préservation des écosystèmes de biodiversité, notamment par une gestion responsable des forêts tropicales qui sont, a-t-il précisé, l’un des plus précieux patrimoines que nous ayons reçus de la Providence.
Défenseur de l’environnement, le chef de l’Etat s’investit beaucoup dans la préservation de la biodiversité. Aussi, a-t-il tiré la sonnette d’alarme sur “le climat qui est aujourd’hui “la plus pressante de toutes les urgences” qui “touche au cœur de la vie, dans toute sa diversité. Elle questionne notre existence dans toute sa complexité”.
Il a alerté l’auditoire sur la montée continuelle du niveau des mers qui met en péril les pays insulaires. Pour lui, “la désertification déferlante que plus rien se semble arrêter, la canicule suffocante qui emporte chaque fois de nombreuses personnes du 3e âge, les inondations répétitives et les coulées de boue soudaines qui occasionnent les dégâts que l’on voit” sont autant de phénomènes aussi dangereux que dévastateurs qui interpellent désormais jusqu’aux plus sceptiques d’entre nous”.
Face à ces calamités naturelles causées par le changement climatique, Denis Sassou N’Guesso assumant sa part de responsabilité, en sa qualité de Président de la Commission climat du Bassin du Congo, a “lancé, lors de la COP27 en Egypte, l’Initiative de la « Décennie mondiale de l’afforestation » pour une biodiversité et un couvert végétal plus dense, au service de l’humanité”.
L’agriculture moderne a fait aussi l’objet d’une attention particulière dans son discours. “L’Afrique a urgemment besoin d’une agriculture moderne soutenue notamment par des dispositifs performants d’irrigation et de mécanisation, une agriculture qui doit lui permettre de réduire de manière significative ses importations alimentaires, aujourd’hui encore trop élevées”.
Le chef de l’Etat congolais a appelé les partenariats techniques et financiers efficients à des avancées substantielles dans le secteur agricole, en ajoutant : “L’Afrique n’a nullement besoin de ces partenariats sous-tendus par des « aides publiques au développement politiquement orientées et synonymes d’aumône organisée»
Pour Denis Sassou N’Guesso, la tenue, en octobre prochain, à Brazzaville, d’un sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales est une forme de réponse collective et concertée de ces trois poumons verts de la planète à l’insécurité climatique désormais si menaçante.
Le président de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso a rappelé, le 21 septembre, la nécessité du retour de la paix définitive en Libye et du règlement de la crise russo-ukrainienne. Cet appel a été lancé à l’occasion de son discours lors du débat général de la 78èmeAssemblée générale de l’ONU, à New York.
Ainsi, devant l’Assemblée générale de l’ONU, le chef de l’Etat congolais, président du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye et membre de l’initiative africaine sur la crise russo-ukrainienne, a martelé sur le rétablissement de la paix dans le monde comme l’une préoccupations faisant partie des priorités dans le monde d’aujourd’hui.
En sa qualité de président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, Denis Sassou N’Guesso a fait valoir que la Conférence de réconciliation inter libyenne n’aura de sens que si elle est inclusive, constructive et consensuelle. Il en a appelé, une fois encore, à « l’accompagnement de la communauté internationale, à commencer par les pays de la sous-région et les organisations qui les regroupent, sans oublier les pays dits du Quartet, en vue d’un soutien concret à nos efforts, afin d’ouvrir une perspective solide et crédible à la résolution définitive de cette crise qui n’a que trop duré ».
En outre, Denis Sassou N’Guesso a appelé la communauté internationale à prendre en ligne de compte l’initiative africaine sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine. « En raison du risque de guerre généralisée que ces événements font peser sur le monde, non seulement les deux protagonistes dans ce conflit, mais également les puissances étrangères qui peuvent influencer le cours des événements dans le sens de la paix, tous devraient tempérer leurs ardeurs, cesser d’attiser les braises et s’engager, sans délai, dans des négociations de paix. Des négociations justes, sincères et équitables », a-t-il insisté.
Enfin, le chef d'Etat congolais a évoqué « l’impérieuse nécessité » de réformer le Conseil de sécurité, « afin d’assurer une représentation plus juste de tous les continents et de tous les peuples du monde », rappelant la position commune de l’Afrique, « une position conciliante et consensuelle, scellée à Ezulwini ».
Denis Sassou N’Guesso a réitéré « l’exigence africaine » de voir deux de ses États y siéger en tant que membres permanents, avec droit de veto. « Ce ne serait que justice devant l’histoire ! »
Suite aux catastrophes naturelles qui ont fait récemment de nombreux dégâts matériels et humains au Maroc et en Libye, le président a exprimé sa compassion et sa solidarité aux peuples des deux pays.
Nommée ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire à Brazzaville par décret présidentiel du 31 juillet 2023 en remplacement de François Barateau, Claire Bondoyi s’apprête à prendre ses fonctions.
Mercredi 23 août, lors de ses dernières démarches consulaires à l’ambassade du Congo, elle a confié être suffisamment instruite à propos de la coopération France-Congo. A ce sujet, le chef de l'État Denis Sassou N'Guesso et son homologue Emmanuel Macron se sont déjà entretenus, en fin d’année dernière et au courant de l’année en cours, à plusieurs reprises dans le cadre des liens de coopération bilatéraux.
Entre les deux hommes d’État, il a souvent été question d’aborder les questions mémorielles et, tous deux fervents défenseurs de la biodiversité, ils ont la plupart du temps abordé les questions relatives à l’urgence agricole et alimentaire qui menacent le continent africain.
Lors de son récent déplacement au Congo, Emmanuel Macron a évoqué, entre autres, le dynamisme du Congo en appui de sa culture, sa musique, son audace et sa littérature.
Pour toutes ces raisons, à en croire l’ambassadrice, la diplomatie culturelle, à l’évidence, se situera en bonne place.
De par sa brève biographie, il ressort que Claire Bondoyi est arrivée à la diplomatie par le fruit d’un hasard occasionné par ses fonctions transversales dans différents ministères. Elle a toujours rêvé de servir l’Etat. C’est après ses études de droit qu’elle a été nommée pour la première fois ambassadrice, métier qu’elle aime qualifier de protéiforme, et confie, lors des interviews, vouloir servir la France, tout en se demandant par rapport au pays où l’on exerce ce métier, « quels sont les intérêts de la France ? »
Marie Alfred NGOMA (Les dépêches de Brazzaville)
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