Le ministre des Affaires étrangères de la Francophonie et de Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso et son homologue de l’Algérie, Ahmed Attaf, se sont entretenus, jeudi à Oyala (Guinée équatoriale), en marge des travaux de la réunion ministérielle préparatoire du Sommet du Groupe des dix de l'Union africaine (UA) sur la réforme du Conseil de sécurité.
Outre les relations de coopération entre les deux pays et les moyens de les renforcer, les deux parties ont évoqué les perspectives de renforcement de la coordination dans le cadre du Comité de haut niveau de l’UA sur la Libye, présidé par la République du Congo, indique un communiqué du ministère.
Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, prend part au sommet du Comité de dix pays (C10) de l’Union africaine sur la réforme du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) qui se tient en Guinée équatoriale. Il a quitté Brazzaville ce jeudi 23 novembre 2023 à 15h30 pour se rendre à Dibloho la ville équatoguinéene qui va abriter les travaux du dit sommet le vendredi 24 novembre 2023.
La nécessité d’une réforme globale de la gouvernance mondiale s’intensifie avec l’Afrique qui plaide pour la reconnaissance de deux sièges permanents au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. Malgré les appels répétés, la mise en œuvre de cette réforme se fait attendre. Le sommet de Malabo rassemblera les dirigeants de dix pays africains, dont le Congo, pour discuter de cette réforme.
Le président Denis Sassou N’Guesso, pour qui la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU est un impératif du monde actuel, apportera sa contribution à ces discussions cruciales, en cherchant à faire avancer la cause de l’Afrique pour une représentation plus significative au sein de cette instance.
Rappelons que le Comité des dix est constitué de l'Algérie, de la Guinée équatoriale, du Congo, de l'Ouganda, du Sénégal, de la Libye, du Kenya, de la Zambie, de la Namibie et de la Sierra Leone. Dix pays mandatés par l'Union africaine pour négocier la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies.
Formé en 2005, ce Comité a pour objectif de renforcer la position africaine dans les négociations de l’ONU concernant la réforme du Conseil de sécurité. Ceci revêt une importance particulière car les dirigeants africains cherchent à rééquilibrer la représentation au sein de cette instance stratégique.
Actuellement, le Conseil de sécurité de l’ONU compte quinze membres, dont cinq permanents disposant du droit de veto (Chine, Etats-Unis, Fédération de Russie, France et Royaume-Uni) et dix autres non permanents élus par l’Assemblée générale pour un mandat de deux ans. L’Afrique est actuellement représentée par le Gabon, le Ghana et le Mozambique.
L'Union africaine, appuyée par la Chine ou l'Allemagne notamment, réclame depuis plusieurs années une meilleure représentation du continent au sein des instances dirigeantes de l'ONU.
Anaise Issabou, Presse présidentielle.
"Ensemble, plantons les arbres pour lutter contre les érosions dans nos villes". C'est sous ce thème que le Congo a célèbre cette année la 37ème journée nationale de l'arbre, ce lundi 6 novembre 2023.
Aussi, dix jours après avoir patronné le planting d'arbres, à l'université Denis Sassou-N'Guesso de Kintele, ayant clôturé le récent Sommet des trois bassins forestiers, le 28 octobre dernier, le Président de la République a procédé, avec le même entrain, à l'opération de planting, au village Miaba, dans le district d'Oyo 2, en présence de quelques membres du gouvernement et autres personnalités locales et nationales.
Pour cette nouvelle édition, l'opération s'est effectuée sur un site spécialement aménagé de trois (3) hectares, avec comme plants, l'acacia pour l'espèce forestière, puis l'avocatier, le manguier et le safoutier pour les espèces fruitières. Au total, 1200 plants ont été préparés pour cette opération.
Carine Saturine Milandou, directrice du centre national d'inventaire et d'aménagement des ressources forestières et fauniques (Cniaf), a fait une présentation technique du lieu choisi pour ce planting.
"Nous célébrons notre attachement à la vie (...) pour un monde plus sain, plus harmonieux. (...)".
En annonçant le thème de cette 37ème édition, Madame Milandou a expliqué que planter des arbres permettrait de pallier à la nocivité des effets de serre responsables des dérèglements climatiques, mais aussi de combattre les érosions qui entament notre sécurité car, a-t-elle ajouté, les érosions détruisent nos quartiers et nos villes.
La journée nationale de l'arbre, instaurée par décret présidentiel en 1984, constitue pour Denis Sassou-N'Guesso, toujours un moyen de sensibiliser et conscientiser ses compatriotes sur l'importance de planter des arbres.
Il faut signaler que le Chef de l'État, qui a proposé à la communauté internationale, lors de la COP 27, en Égypte, en 2022, que la "Décennie mondiale de l'afforestation et du reboisement", soit instaurée.
Réactions de quelques personnalités sur place, ayant emboîté le pas au Chef de l’Etat.
"Il y a eu un grand Sommet à Brazzaville. Le travail ne doit pas s'arrêter, nous continuons de planter. Ce devoir, nous le respectons, nous devons planter un arbre. Je suis très heureuse que ce soit reconnu sur le plan mondial et nous remercions le Président de la République". (Pauline Ikourou-Yoka, sénatrice, présidente du Conseil départemental des Plateaux).
"L'arbre fournit l'oxygène, vital pour la vie humaine. Avec le dernier Sommet des trois bassins, c'est une prise de conscience à l'échelle mondiale, qu'il faut surtout respecter la nature. C'est même biblique, car la Bible dit qu'au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Ne pas respecter la nature est un danger. L'arbre est une protection". (Abbé Germain Yombo, curé de la paroisse d'Oyo).
----'Vertus de l’arbre.
L'arbre est source de vie. Avec sa fonction de photosynthèse, il est qualifié de producteur d'oxygène.
En absorbant le dioxyde de carbone de l'air, l'arbre libère de l'oxygène, essentiel à la survie de l'espèce humaine.
Rappelons que pour la précédente édition, en 2022, le thème retenu était: "Notre planète a besoin de nous. Plantons des arbres.
Audrey Fleur Galiba, Presse présidentielle.
En séjour de travail à Paris, le premier ministre, Anatole Collinet Makosso a visité l’ancienne ambassade de la République du Congo en France sur 57 bis rue Scheffer, Paris 16e. Anatole Collinet Makosso est allé constater de visu l’évolution des travaux dans ces locaux dont une partie abritera le futur bureau de l’Agence congolaise pour l’emploi (Acpe) Paris-Europe destiné à faciliter le recrutement de la diaspora congolaise qui aspire à mettre ses compétences au service du pays dans divers domaines. Ce bureau, cadre d’orientation définissant la manière dont le gouvernement souhaite voir la diaspora congolaise contribuer et s’intégrer au développement national du pays, servira de lien entre les entreprises basées en République du Congo et les Congolais de France et d’Europe à la recherche d’opportunités professionnelles dans leur pays d’origine.
Il s’adresse particulièrement à la diaspora congolaise en Europe, qui souhaite contribuer dans des secteurs tels que la médecine, les technologies de l’information et de la communication, et l’industrie pétrolière.
L’implantation de ce bureau à Paris découle des résultats du premier Forum européen de recrutement de la diaspora congolaise, qui s’est tenu du 9 au 10 novembre 2021 à Issy-les-Moulineaux, en France.
La diaspora congolaise de France a toujours été l’épine dorsale du pays à travers les nombreux cadres qu’elle fournit ou encore les nombreux projets qu’elle entreprend.
Elle constitue, à cet égard, une potentielle mine de compétences de standard international. Une mine exploitable d’une manière soit ponctuelle soit permanente à la faveur du retour au pays natal de ces hommes et de ces femmes qui demeurent sensibles à l’appel de leurs racines.
C’est dire l’importance de la création de ce bureau de l’Agence congolaise pour l’emploi (Acpe) qui va commencer à recevoir les premiers demandeurs début 2024.
Lors de cette visite, le Premier ministre était accompagné du ministre de la Jeunesse et des sports, de l’éducation civique, de la formation qualifiante et de l’emploi, Hugues Ngouélondélé, ainsi que de l’ambassadeur du Congo en France, Rodolphe Adada.
-Monsieur le premier ministre chef du gouvernement de la République du Congo !
-Mme la secrétaire générale de l'OIF !
-Mme la directrice générale de l'UNESCO !
-Mme et Messieurs les Ministres !
-Mgr !
-Révérends Pères de notre Eglise !
-Distinguées personnalités !
-Chers parents !
-Mesdames et Messieurs !
Tout a quasiment été dit sur le grand homme ici couché devant nous.
Membre de la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France (cette FEANF fameuse qui fut en réalité le creuset des premières élites africaines), Ministre de l’Education ; Ministre des Affaires Etrangères (illustre prédécesseur !); Ministre des Finances ; Premier Ministre ; Haut fonctionnaire à l’Unesco, sous l’autorité d’Amadou Mahtar M’Bow, son frère sénégalais aujourd’hui centenaire, ainsi qu’il a été dit ici et, pour terminer, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Congo en France. A ce titre, Henri Lopes fut pendant de longues années Doyen du Corps Diplomatique. Il n’a eu de cesse de conjuguer préoccupations locales, prises de positions panafricaines et dynamiques cosmopolites. Son œuvre littéraire porte la trace indélébile de ce goût du monde et de ses métamorphoses perpétuelles.
Ecrivain à la plume féconde, orateur à la verve inspirée des grands orateurs antiques, auteur de poésies, de nouvelles, de romans, d’essais et de mémoires, Henri Lopes, taquinait quasiment tous les genres. Il aura inventé un univers littéraire d’une rare densité.
Mais, Henri Lopes fut aussi un acteur politique de premier plan dans les années révolutionnaires que connut le Congo, sous le régime de la République Populaire. De l’avis général, il est définitivement entré dans l’histoire de notre pays en devenant l’auteur des paroles de l’Hymne National, ces inoubliables Trois Glorieuses que tous les enfants de la patrie fredonnaient avec fierté et orgueil devant le drapeau national, et ce, de 1970 à 1991.
C’était (ces Trois Glorieuses) véritablement un hymne à la grandeur du Congo, un appel fervent au ralliement, comparable à l’inoxydable « Chant des Partisans », une invite à la fraternité humaine, à la solidarité agissante, aux valeurs de civilisation, aux valeurs fondamentales de la vie.
Henri Lopes était également l’auteur de l’Hymne des jeunes Pionniers de notre pays, ainsi que le parolier de « Ata ozali », expression de la langue lingala que l’on pourrait traduire, en se référant au contexte de l’époque, par « Peu importe qui tu es ». « Ata ozali » était le refrain d’une chanson langoureuse qui célébrait l’universalité de la condition humaine, au-delà des « races », des régions, des religions, des ethnies et des tribus.
Bref (le temps est si court !), par sa plume, Henri Lopes nous a fait aimer la vie. Il nous a donné l’audace de bien vivre la vie. Cette plume, qui charriait comme une rivière en crue - qui charriait comme la Nkeni en crue, cette petite rivière qui baigne le village Ossio - des récits d’amour. Cette plume nous a littéralement transportés sur le char de l’apothéose et nous a procuré tant de plaisir, tant de volupté, tant de félicité.
Mesdames et Messieurs !
Le grand homme à qui la République du Congo, son Président, S.E.M. Denis Sassou Nguesso, et son Premier Ministre, M. Anatole Collinet Makosso ici présent, tenaient à rendre un hommage solennel, dans ce pieux cénacle et devant cet auguste assemblé, était effectivement Officier de la Légion d’honneur, ici en France. Mais il était Grand-Croix dans l’ordre du Mérite congolais, là-bas dans son Pays de Mpemba, terre de ses aïeux, sur les rives du grand fleuve qui baigne les deux cités jumelles du Malebo – Brazzaville et Kinshasa - Pays de Mpemba qu’il chérissait avec la même passion que son frère d’arme…littéraire, Sylvain Mbemba, auteur de cette belle formule.
-Monsieur le premier ministre chef du gouvernement !
-Mgr !
-Mesdames et Messieurs !
Je suis profondément persuadé que la beauté et la profondeur des œuvres d’Henri Lopes, leur virtuosité poétique, moulée dans ce réalisme flamboyant de l’urbanité congolaise qu’a sublimée avec beaucoup de talent son jeune frère Alain Mabanckou (notamment dans « Mémoire de porc-épic »), je suis persuadé que ses œuvres témoigneront à tout jamais de la richesse de son talent et de la puissance son génie.
Adieu, Henri !
Grand merci à Vous, Révérends Pères de l’Eglise !
Merci à tous !
Au nom du Gouvernement de la République,
du Président de la République et du 1er Ministre chef du gouvernement.
Paris, le 14 novembre 2023
L’ambassadeur de la République du Congo en France, Rodolphe Adada a participé samedi à la cérémonie marquant le 105e anniversaire de l'Armistice du 11 novembre 1918 à la place Charles-de-Gaulle, anciennement place de l’étoile. Un moment empreint de solennité, au cours duquel il a rendu hommage aux sacrifices consentis pour la paix et la liberté.
La cérémonie du 105e anniversaire de l’armistice du 11 novembre a été placé sous le patronage du président français, Emmanuel Macron. Dépôt de gerbe, Marseillaise, serrages de main... ont été les gestes forts au cours de cet hommage aux soldats morts pour la France durant la première guerre mondiale.
Cette cérémonie qui a eu une résonance particulière cette année puisqu’elle commémore le centenaire du premier allumage de la Flamme du Soldat Inconnu en 1923 s’est poursuivie dans la soirée avec un spectacle de lumière sous l’Arc de triomphe.
Le 11 novembre 1918, à 5 h 15, la France et l’Allemagne signent l’Armistice qui met fin aux hostilités de la Première Guerre mondiale. Ce dénouement a mis du temps à se dessiner, même dans les dernières heures du conflit.
Après l’échec de leur contre-offensive estivale, les Allemands ont compris, dès le mois de juillet 1918, l’imminence de leur défaite. La déroute de leurs principaux alliés, l’Empire ottoman, l’Empire austro-hongrois et le royaume de Bulgarie, ne laisse bientôt plus de place au doute : l’armistice est inévitable. Pour ne rien arranger, l’Allemagne bascule dans l’anarchie et la guerre civile. L’Empereur Guillaume II se résout ainsi à abdiquer le 9 novembre 1918, tandis que la République de Weimar est proclamée le même jour. Ces événements ne facilitent pas la tâche de la délégation allemande, sommée de négocier à Compiègne dans cet environnement politique fluctuant.
Après quatre jours de discussion, un accord d’armistice est finalement obtenu le 11 novembre 1918, à 5 h 15 du matin. Le maréchal Foch choisit ensuite une heure symbolique pour entériner la fin des hostilités sur toute la ligne de front : ce sera à 11 heures, le 11e jour du 11e mois de l’année. Le soldat de première classe Augustin Trébuchon, agent de liaison pendant le conflit, est ainsi tué à 10 h 45 alors qu’il porte un ultime message à son capitaine. Soit 15 minutes avant le cessez-le-feu. Ce berger de Lozère avait pourtant survécu aux pires batailles. Il demeure à jamais la dernière victime française de la Première Guerre mondiale.
Conclu pour 36 jours, l'Armistice sera renouvelé plusieurs fois jusqu’à la signature du traité de Versailles, le 28 juin 1919. Le terrible bilan de la Grande Guerre se chiffre à près de 10 millions de morts et disparus (1,4 million pour la France) et plus de 20 millions de blessés (quatre millions en France).
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Après l’annonce du décès le 2 novembre 2023 à Suresne, banlieue parisienne, un livre de condoléances est ouvert les 6 et 7 novembre au 37 bis rue Paul Valery à Paris dans le 16ème, siège de l’ambassade de la République du Congo en France. Depuis on assiste à un défilé incessant de diplomates, d’hommes de lettres et bien d’autres personnalités de divers horizons qui viennent signer le livre de condoléances ouvert à cet effet. Et les messages pour rendre hommage à cette figure politique et homme de lettres qu fut Henri Lopès.
« C'est quelqu'un qui avait une introspection, qui avait beaucoup de fêlures comme tout le monde et qui s'interrogeait sans cesse. Et il s'en sortait par des pirouettes, par le rire. Je crois que son apport est assez conséquent.» tel est par exemple le message de Boniface Mongo Mboussa (critique littéraire)
Thierry Hot, Fondateur du Rebranding Africa Forum salue la mémoire d’un des écrivains africains les plus illustres et remarquables de sa génération(…) Avec sa disparition l’Afrique perd un intellectuel multidimensionnel et un diplomate hors-pair.
"Nous avions tous admiré sa plume traversée par une ironie décapante, son humour fin et son introspection des mœurs congolaises", a écrit sur X (anciennement Twitter), l'écrivain congolais Alain Mabanckou en rendant hommage à "un des illustres écrivains francophones", "(un) aîné, (un) ami et frère des Lettres !"
"Perte immense pour la Francophonie", souligne sur le même réseau social Olivier Zegna Rata, ancien directeur de cabinet d'Hervé Bourges au Conseil supérieur de l'audiovisuel. " Henri Lopes nous a quittés, diplomate lucide et élégant, écrivain illustrant le génie de notre langue, esprit généreux et intègre qui faisait honneur au Congo ! Honneur et respect à un contemporain capital !""
37 Bis Rue Paul Valéry, 75116 Paris, France
Horaires de Travail (sans intérruption) :
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