L’Ambassade de France à Brazzaville et le Consulat général de France à Pointe-Noire mettent en œuvre une nouvelle procédure d’externalisation des demandes de visa. La mesure entre en vigueur à compter du 02 octobre prochain. Jusqu’au vendredi 29 septembre, les demandes de visa continueront d’être déposées à l’Ambassade de France à Brazzaville et au Consulat général de France à Pointe-Noire. Pour les personnes concernées, le retrait des passeports se fera à l’Ambassade et au Consulat, y compris après le 2 octobre 2023. Pour les rendez-vous du mois d’octobre 2023, ils sont d’ores et déjà ouverts et se prennent uniquement sur le site internet Congo du prestataire TLScontact. Les centres TLScontact de Brazzaville et Pointe-Noire assureront le dépôt des dossiers de demande. Notons que, les informations sur les modalités de dépôt (adresses et heures d’ouverture des centres TLScontact) sont disponibles sur le site internet Congo de TLScontact ; ainsi que pour le retrait des passeports, en fin de procédure. Les demandeurs seront informés par courriel et SMS de la disponibilité de leurs passeports. Bon à savoir, les demandes de visa déposées dans les locaux de TLScontact continueront d’être instruites par l’Ambassade de France à Brazzaville et le Consulat général de France à Pointe-Noire, seules habilités à prendre les décisions en matière de visas.
Source : Journal de Brazza
Sur initiative du président Brésilien Lula da Silva, un sommet réunissant les pays d’Amazonie s’est ouvert le 8 août à Belém, dans l’espoir de trouver des solutions concrètes contre le réchauffement climatique.
Le sommet réunit les huit pays membres de l'Organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA), créée en 1995 pour protéger la forêt tropicale : Brésil, Bolivie, Colombie, Venezuela, Équateur, Guyane, Pérou et Suriname.
La République du Congo qui abrite également une importante forêt tropicale est représentée au plus haut sommet de l’Etat par Denis Sassou N’Guesso, président de la Commission climat du bassin du Congo. Son invitation est sans doute la reconnaissance de son engagement constant dans la préservation, la gestion durable de la forêt. A Belém, il va joindre sa voix à celles d’autres leaders mondiaux, participants à ce sommet où sera décryptée en profondeur, notamment, la problématique du réchauffement climatique.
Le sommet de l’Amazonie est donc une occasion de débattre des stratégies communes pour lutter contre la déforestation et promouvoir le développement durable dans cette région qui abrite environ 10 % de la biodiversité de la planète. Il s’agit aussi de revitaliser l’OTCA, dont les origines remontent à 1979, et de présenter une vision commune des pays de cette région.
Les huit pays de l’Amazonie veulent aussi définir une position commune pour parler d’une seule voix lors de la prochaine réunion de l’ONU sur les changements climatiques, la COP28, qui doit avoir lieu en novembre à Dubaï.
De nombreux leaders indigènes se sont également donné rendez-vous à Belém. Ils espèrent que leurs revendications sur le droit à la terre seront entendues.
Le sommet de Belém sur la sauvegarde de la forêt amazonienne se présente, ainsi, comme un moment indispensable dans la formulation des éléments pouvant garantir le succès du 2ème sommet sur les trois bassins forestiers tropicaux, que Brazzaville, va accueillir en fin octobre prochain.
Audrey Fleur Galiba (Presse présidentielle)
Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a échangé, le 7 août, au Palais présidentiel avec l’ambassadeur de la République populaire de Chine, Ma Fulin, qui est venu lui faire ses adieux après avoir passé cinq ans au Congo.
A l’issue de l’audience, l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin, a souligné devant la presse l’excellence des relations d’amitié et de coopération entre les deux pays.
« La Chine et le Congo ne cessent de consolider leurs relations d’amitié et de coopération globale. Les progrès enregistrés par la coopération entre les deux pays sont encourageants. Durant mon mandat, j’ai bénéficié de la confiance du président de la République Denis Sassou N’Guesso. Je saisis l’occasion pour lui témoigner ma gratitude », a déclaré le diplomate chinois.
Son départ, a-t-il poursuivi, « n’est qu’un au revoir », car le Congo est dans son cœur, et qu’il doit continuer à travailler avec ce pays « pour une coopération stratégique et globale ».
Signalons que durant les cinq ans passés au Congo, un grand axe de coopération a été réalisé, avec en toile de fond la mise en œuvre de nombreux projets, entre autres, les constructions du Palais du parlement, des deux tours jumelles de Mpila.
Les relations d’amitié et de coopération entre la Chine et le Congo sont également marquées par le soutien réciproque au sein des organisations internationales et l’échange de visites de haut niveau.
La Chine et le Congo entretiennent une coopération depuis plus d’un demi-siècle, qui s'est muée en "partenariat stratégique global".
Gaston Kanga Presse présidentielle
Le clap de fin du sommet Russie-Afrique a eu lieu le 28 juillet à Saint Pétersbourg. Le président de la république du Congo, Denis Sassou-N’guesso a pris une part active aux travaux. Dans son intervention, il a relevé les obstacles majeurs au développement de l’Afrique. Il s’agit notamment du difficile accès à l’électricité et du manque d’infrastructures. S’appuyant sur les cas du libre-échange et de la libre circulation des personnes et des biens, Denis Sassou-N’guesso précise que ceux-ci ne seront que des vœux pieux sans des voies de communication modernes, notamment des infrastructures routières, ferroviaires, portuaires, aéroportuaires et les télécommunications.
La zone de libre-échange continentale africaine est une vision salvatrice pour l’Afrique indique-t-il. Mais celle-ci ne peut avoir de contenu que si elle est adossée à des infrastructures de communication viables », selon le chef de l’Etat congolais qui a plaidé en faveur des groupements régionaux pour pouvoir relever les nombreux défis auxquels l’Afrique fait face. « … Tous ces investissements sont onéreux. Si un pays s’engage à les réaliser seul, ce sera au prix d’un endettement suicidaire. Ces réalisations ne seront possibles qu'en poule de pays ou dans le cadre des communautés sous régionales », a-t-il renchéri.
Poursuivant son allocution, Denis Sassou-N’Guesso a précisé que, l'accompagnement de l’Afrique par la Russie appelle au renforcement du partenariat stratégique gagnant-gagnant. Aussi, a-t-il souligné, la nécessité pour les Africains « de se concerter pour définir les infrastructures prioritaires qui constitueront la base de négociation globale dans le cadre des partenariats public-privé, du financement BOT ou de crédit confessionnel remboursable sur le long terme »
L’Afrique ne pourra se développer, a renchéri Denis Sassou-N’Guesso, « que dans le cadre d'une synergie d’intérêt et non autarcique se fondant sur de petits projets sans envergure ». Une telle coopération, selon lui, ne devrait pas être réduite à une simple générosité basée sur l'aumône, pour les uns et la mendicité, pour les autres.
Dans son allocution le président de la république a eu un mot sur la crise Russie-Ukraine.
Bien que distante de la zone du conflit entre la Russie et l’Ukraine, l’Afrique en subit les conséquences. Aussi le président Denis Sassou-N’Guesso a-t-il appelé au retour de la paix dans cette partie de l’Europe. «… j'en appelle ardemment à la fin du conflit russo-ukrainien », a-t-il déclaré avant d’inviter les parties belligérantes à prendre en compte l’initiative africaine. Le chef de l’Etat congolais a précisé que « pour une solution adéquate au conflit ukrainien, l'initiative africaine ne doit ni être négligée, ni être sous-estimée », a-t-il relevé, avant de saluer la position du président Poutine sur cette initiative.
Entre la république du Congo et la république français le ciel des relations est bleu. La preuve que les relations diplomatiques entre les deux pays sont au beau fixe a été une fois de plus donné par l’audience que la ministre française de l’Europe et des Affaires étrangères Catherine Clona a accordée à son homologue congolais, ministre des Affaires étrangères de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso jeudi 13 juillet 2023 au Quai d’Orsay. L’occasion a permis aux deux ministres de passer au peigne fin les relations diplomatiques entre le Congo et la France.
« Nous avons fait le tour d’horizon des grands dossiers de coopération et des relations diplomatiques entre la république du Congo et la république française, deux pays, on ne le dira jamais assez, liés par l’histoire mais aussi par une coopération présente, dynamique, par un soutien réciproque dans les enceintes internationales, par les relations culturelles universitaire et finalement par des liens humains très forts » a déclaré Jean Claude Gakosso interrogé par la presse à la fin de l’audience.
A une autre question des journalistes toujours en rapport avec le soutien de la France en faveur du Congo il a ajouté qu’avec son homologue ils ont évoqué les grands sujets de préoccupation telles que les négociations que la république du Congo mène avec le Fonds monétaire international, pour lesquelles la France lui apporte son soutien.
Notons que la France et le Congo ont toujours tenus à conserver une relation cordiale et respectueuse. Ainsi, le Congo considère la France comme une « amie ». De son côté, la France considère le Congo comme un allié crucial en raison des possibilités qu’il offre aux entreprises françaises dans tous les secteurs clés de l’économie nationale. Partenaire historique de la France, le Congo reste une terre d'accueil des investissements français.
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Denis Sassou-N’guesso et l’homme d’affaires turc Ahmed Albayarat à Saint Pétersbourg
Le sommet Russie-Afrique a pris fin ce vendredi 28 juillet à Saint Petersburg en Russie. En marge des travaux, Denis Sassou-N’Guesso a eu des échanges avec certains de ses pairs africains présents dans cette ville russe.
Le président de la république du Congo, Denis Sassou-N’Guesso, a reçu tour à tour ses homologues Macky Sall du Sénégal et Umaro Sissoko Emballo, de la Guinée Bissau et des investisseurs turcs et russes intéressés par le climat des affaires au Congo.
Les entretiens de Denis Sassou-N’guesso avec les présidents sénégalais et bissau guinéen s’inscrivait dans le cadre régulier de leurs échanges. Ils ont porté sur les questions d’intérêt commun, sur le renforcement de la coopération et sur les questions de paix et de sécurité en Afrique. Denis Sassou N’guesso ont sans doute évoqué les questions liées à la protection de l’environnement et au changement climatique au moment où la République du Congo se prépare à abriter le sommet des trois Bassins forestiers tropicaux en octobre prochain à Brazzaville.
A Saint Pétersbourg Denis Sassou-N’guesso a beaucoup parlé affaires. Ainsi il a reçu des investisseurs qui souhaiteraient venir au Congo. Le cas du turc Ahmed Albayarat qui s’intéresse au Port autonome de la capitale économique congolaise, Pointe-Noire et au développement de toute la logistique du chemin de fer Congo Océan.
L’homme d’affaires turc est aussi intéressé par l’assainissement des villes de Brazzaville et Pointe Noire. « Nous sommes un grand groupe qui détient en son sein une grande société d’assainissement. Nous nous sommes entretenus avec le président, justement, pour voir comment assainir Brazzaville et Pointe-Noire », a fait savoir Ahmet Albayarat à la presse.
Le vice-président du conglomérat russe, Rosatom, qui regroupe plus de 300 entreprises et organisations, Alexei Likhatchev a lui aussi été reçu par le président Denis Sassou-N’guesso. La construction d’une multitude de microcentrales dans les villes et villages du Congo, en vue du renforcement de l’offre énergétique au Congo et la construction du boulevard énergétique ont constitué les centres d’intérêt de leurs échanges.
Alexei Likhatchev a dit à la presse, toute sa satisfaction d’avoir discuté avec le président Denis Sassou-N’Guesso, avant d’annoncer la mise en place de ce projet d’investissement.
Autre investisseur intéressé par le Congo, c’est le vice- président de la société Donael, Monsieur Novosbir. Il entend investir dans le domaine de la santé animale, du commerce, des finances et de la logistique. Monsieur Novosbir a affirmé que devant le président de la République, il a exposé sur les projets qu’il a élaborés après son dernier voyage au Congo. Il a déclaré avoir obtenu le soutien du chef de l’Etat congolais.
Le président Denis Sassou-N’Guesso a bouclé cette journée de travail en prenant part dans la soirée à la réception solennelle organisée par le président Vladimir Poutine, en l’honneur des participants au sommet Russie-Afrique.
Le président de la République, Denis Sassou-Nguesso a patronné le 24 juillet la cérémonie de remise des diplômes à la première promotion des licenciés de l’université éponyme située dans la commune de Kintélé, à environ 30 km au nord de Brazzaville.
Au total 306 licenciés ont reçu Les statistiques affichées renseignent que la faculté des sciences appliquées a obtenu 161 admis sur 164 inscrits, soit 98,17% et l’institut supérieur des sciences géographiques, environnementales et de l’aménagement a enregistré 62 admis sur 77 inscrits, soit un taux de 80,51%. Quant à l’institut supérieur d’architecture, d’urbanisme, de bâtiments et des travaux publics, le taux de réussite est de 100% . « Toutes ces licences sont adossées au système LMD et vont être d’ici peu agréées par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur », a indiqué le Pr Ange Antoine Abéna, président de l'Université Denis-Sassou N'Guesso (UDSN).
Ces finalistes sont déjà expérimentés à la conception des plans architecturaux, la fabrication des piles, la conception des sites internet, le recyclage des déchets plastiques ainsi que la réalisation d’études d’impacts environnemental et social. « L’un de nos étudiants âgé dix-neuf ans est déjà recruté par une société de la place, deux autres ont été sélectionnés par l’Ecole d’architecture de Paris pour leurs études », a complimenté le Pr Ange Antoine Abéna.
Dans le cadre du recyclage et de l’invention, le président de l’UDSN a affirmé que ces étudiants ont mis au point une batterie pour l’éclairage des systèmes d’énergies solaires et un autre a réussi à transformer les sachets en pavés, les bouteilles et bouchons en poubelles. « Nous poursuivrons irréversiblement la marche vers les cimes du savoir, afin de doter la République du Congo du capital humain dont elle a besoin pour son développement », a souligné la ministre de l'Enseignement, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Delphine Edith Emmanuel.
Pour renforcer sa coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur, l’UDSN coopère déjà avec l’Ecole d’architecture de Paris, avec l’Université des sciences de Tokyo et avec la Chine qui viendra installer un centre d’intelligence artificielle et un centre d’enseignement de l’agriculture. Les délégués des universités de Burkina-Faso, du Cameroun et de l’Afrique du Sud ont été présents à cette cérémonie.
Fortuné Ibara
Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a reçu, le 18 juillet, à Brazzaville une délégation d’Arabie saoudite conduite par le conseiller du roi Salman, Ahmed Abdalaziz Katan, qui a traduit la volonté de son pays d’investir au Congo dans le domaine de l’agriculture et de l’énergie.
« Nous avons parlé du renforcement de la coopération entre les deux pays dans plusieurs domaines. Au Congo, il y a plusieurs opportunités d’investissement, par exemple dans le secteur de l’agriculture et de l’énergie », a-t-il expliqué.
De son côté, le ministre congolais chargé des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, qui a également pris part à l’audience, a indiqué que le Congo accordait une attention particulière aux pays de la région du Golfe.
« C’est une région émergente au plan économique, de rayonnement diplomatique. Le pays leader dans cette région, c’est bien l’Arabie saoudite, la terre sacrée en matière d’islam. C’est la plus grande puissance économique de la région », a-t-il renchéri.
Le chef de la diplomatie congolaise a, en outre, souligné l’appui de l’Arabie saoudite dans les négociations relatives à l’adhésion de la République du Congo à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.
« Aujourd’hui, nous lui renvoyons l’ascenseur puisqu’ils ont besoin de notre soutien pour l’exposition universelle de 2030. Le président de la République a donné l’instruction pour que le Congo soutienne l’Arabie saoudite », a-t-il pousuivi.
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