Le gouverneur de la banque d'État d'Afrique centrale (BEAC) Abbas Mahamat Tolli a été l'hôte du président congolais Denis Sassou-N'Guesso, ce jeudi 12 décembre 2021.

Au cours de cette rencontre, les deux personnalités ont échangé sur les questions relatives aux réformes de la CEMAC. 

"Je remercie encore le Chef de l'État congolais qui nous a fait l'honneur de nous recevoir. Je suis venu ici pour lui rendre compte en qualité de président des programmes de réformes financières et économiques de l'Afrique centrale. C'est à ce titre que nous sommes ici pour lui rendre compte des actions que nous conduisons au niveau de la banque centrale.

Abbas Mahamat Tolli a fait savoir que, le Congo vient de sortir d'une récession économique, le pays a amélioré sa situation courante. « Nous nous réjouissons de ce que le Congo sort d'une récession économique, que le pays améliore aussi sa situation au niveau du compte courant, qui est devenu positif et je crois que c'est le seul dans la communauté. Nous nous réjouissons également de ce que le niveau d'endettement du pays est nettement revuen baisse, les perceptives de programme avec le FMI sont autant de bonnes nouvelles pour cette fin d'année, qui donne des assurances quant aux lendemains meilleurs au plan économique dans le pays » a-t'il précisé.

Il a poursuivi ses propos en disant qu'en ce qui concerne la zone CEMAC, nous avons aussi les mêmes perceptives économiques, la situation macro économique s'améliore au gré des différents programmes que les pays entretient avec le FMI, mais aussi en raison des différents réformes que nous conduisons au niveau institutionnel, en particulier au niveau de la banque centrale et ceci, dans le cadre des piliers du programme de réformes CEMAC.

Quant aux problèmes de la banque centrale avec les compagnies pétrolières pour la mise en vigueur des dispositions des réglementations des échanges, là dessus, il a indiqué: « Nous avons eu  des progrès substantiels en matière de transparence, d'une amélioration de nos positions extérieures de la gestion rationalisée de nos positions internationales, c'est également ce dispositif qui nous permet d'apporter plus de transparence dans les transactions internationales et d'assurer une conformité également de nos dispositions en matière de l'état de blanchiment et de transparence ».

Pour Abbas Mahamat Tolli, tous les secteurs économiques se sont conformés aux regards, donc des discussions qui ont eu lieu avec les pétroliers de manière plus générale. Les entreprises du secteur extractif vont se conformer dorénavant, cela va se traduire par un surcroît des recettes d'expatriations, des recettes d'exploitation qui vont venir grossir un peu notre disponibilité en zone CEMAC et la contrepartie, la devise locale va irriguer un peu nos économies.

Voilà un peu les bonnes nouvelles et je confirme aujourd'hui que l'argumentation d'échange a été étendue comme le souhaitent les Chefs d'États de la zone CEMAC pour les secteurs extractifs au plan global.

La décision de la BEAC de faire revenir les devises n'est pas en raison d'une difficulté particulière a t’il souligné, c'est plutôt au niveau de nos positions extérieures,  pour un souci de transparence au départ, un souci de rationalisation de nos devises à l'étranger.