Le Premier ministre de Sao Tomé-et-Principe, Patrice Emery Trovoada, a indiqué, le 12 mai, que son pays et le Congo entendent resserrer leurs liens de coopération. L’homme d’Etat saotoméen s’est exprimé ainsi à Oyo, dans le septentrion de la République du Congo, à l’issue d’une audience avec le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso.
« Il était temps que je vienne le rencontrer et dans la pure tradition africaine de venir voir les anciens, de m’asseoir et d’acquérir son expérience, ses conseils et aussi construire un agenda qui a un lien avec les relations bilatérales », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : « Les relations politiques sont excellentes, la confiance existe, la volonté politique également mais souvent à d’autres niveaux, les choses ne se passent pas de la manière souhaitée. Nous avons abordé quelques questions bilatérales. Je pense que d’ici à quelques mois, on pourra rentrer dans le concret ».
Les relations politiques sont excellentes, la confiance existe et la volonté politique aussi, mais souvent à d'autres niveaux d'exécution, les choses ne se passent pas de la façon souhaitée. Nous avons abordé ces questions au niveau bilatéral, mais je pense que d'ici quelques mois, probablement avec la réalisation d'une commission mixte, on pourrait rentrer un peu plus dans le concret. Un travail est en train de se faire pour qu'on trouve des solutions à notre niveau. Nous sommes dans une sous-région très riche, convoitée par beaucoup de puissances en dehors du continent.
La République du Congo et Sao Tomé-et-Principe ont noué des accords dans plusieurs domaines parmi lesquels ceux de la pêche, de l’agriculture et de la culture. Les deux pays sont membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale et de la Commission du golfe de Guinée.
Pascal Raoul Oba (Presse présidentielle=.
Denis Sassou N’guesso, président de la République du Congo, a eu un tête-à-tête avec son homologue Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, ce dimanche 14 mai 2023 à Oyo, dans le département de la Cuvette au nord Congo. La rencontre des deux chefs d’Etat s'inscrit dans le cadre du raffermissement des relations bilatérales d'amitié et de coopération entre leur pays.
Plusieurs sujets ont été au menu de cet entretien dont les questions humanitaires des Congolais qui se sont réfugiés en République du Congo fuyant les conflits de Kwamouth en RDC.
Le mois dernier, Félix Tshisekedi avait dépêché une délégation constituée du ministre des actions humanitaires et affaires sociales, Modeste Mutinga, et du vice-ministre des affaires étrangères, Crispin Mbadu, pour s’enquérir de la situation de précarité dans laquelle vivent les Congolais en provenance de Kwamouth, au Maï-Ndombé, fuyant les conflits communautaires Téké et Yaka et qui se réfugient dans certains territoires de la République du Congo.
Au niveau régional, les deux dirigeants ont évoqué l’évolution de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC et ont abordé des questions liées à la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), particulièrement le cas tchadien dont Félix Tshisekedi est le facilitateur désigné par la région.
Il faut noter que la régularité des rencontres entre les deux Chefs d'Etat démontrent les bonnes relations d'amitié et de fraternité entre le Congo et la RDC.
Cette rencontre est une occasion pour les deux présidents de trouver des solutions aux problèmes qui minent la sous-région, notamment la situation à l'Est de la RDC, le problème des élections présidentielles de décembre prochain et peut-être des sujets d'intérêt commun aux deux peuples.
Signalons que le dernier voyage de Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi au Congo remonte au 5 janvier 2023 à Oyo.
Evelyne Tchitchelle séjourne en France où elle a répondu, après le Havre, à l’invitation de Brice Arsène Mankou, président de l’Institut de formation aux métiers de la ville (IFMV), à l’occasion d’une rencontre citoyenne à Saint-Étienne-du-Rouvray, en Normandie près de Rouen. Avec cette rencontre citoyenne loin de Paris, c’est un nouvel état d’approche qui s’établit entre les élus congolais et leurs compatriotes résidant en France.
La présidente du bureau exécutif du Conseil départemental et municipal de Pointe-Noire, maire de la ville océane du Congo, après un entretien la veille avec son homologue Édouard Philippe, au Havre, s’est rendue le 6 mai à Saint-Étienne-du-Rouvray. Elle y a été chaleureusement accueillie par le maire de la ville hôte, Joachim Moyse, Hubert Wulfranc, député de la troisième circonscription de la Seine-Maritime, président du Groupe d’amitié France Congo, et Emmanuel Brouiller, consul honoraire du Congo en Normandie.
Sur place, dans la salle de l’Espace Célestin-Freinet, le maire a présenté tout ce qui est mis en œuvre pour le rapprochement de Pointe-Noire, ville centenaire, dans le cadre de la coopération décentralisée en appui de sa politique axée sur l’habitat, l’aménagement du territoire, le développement économique, la participation citoyenne, la coopération, la gouvernance et la communication. En résumé, une présentation intitulée pour la circonstance "Pointe-Noire, capitale économique du Congo – Construisons-la ensemble".
Devant une assistance constituée de Congolais de France et des amis du Congo, le trentième maire de Pointe-Noire, première femme à diriger une municipalité de près d'1,3 million d’habitants au Congo, a posé les jalons d’échanges susceptibles d’établir une relation féconde en vue de sceller non seulement le destin d’urbanisme durable des deux villes respectives et de leurs populations, mais également pour une relation d’affaires entre opérateurs de Pointe-Noire et de Saint-Étienne-du-Rouvray.
À l’image de sa méthode de gouvernance locale en application du Projet développement urbain et restructuration des quartiers précaires, à savoir l’implication des citoyens etPhoto de famille autour d’Évelyne Tchitchelle lors de la rencontre citoyenne à Saint-Etienne du Rouvray le samedi 6 mai 2023 acteurs de sa ville, le maire s’est prêté à la séance de questions-réponses avec l’assistance.
Évelyne Tchitchelle, en dehors des questions régaliennes, a répondu sans aucun détour à toutes celles concernant son périmètre. Elle a exprimé son réel intérêt de voir les Congolais de l’étranger jouer le rôle de partenaires stratégiques quant au développement économique de Pointe-Noire, rappelant au passage, en tant qu’ancienne secrétaire générale de la Chambre de commerce de Pointe-Noire, que les dispositifs existent pour faciliter les différentes initiatives de la diaspora en vue des investissements au Congo.
À propos de sa séance de travail avec Edouard Philippe, il s’agissait, pour l’essentiel de la rencontre, de redynamiser la coopération entre la ville du Havre et celle de Pointe-Noire qui existe depuis 1984.
Joachim Moyse s’est montré réceptif et désireux de continuer à échanger à propos de cette diplomatie par les villes en mettant les sciences au service de l’humain, de la culture, du sport.
La suite de cette rencontre a consisté à se retrouver, le 7 juillet, avec la diaspora congolaise. En partenariat avec IFMV et la ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, cette rencontre a permis de faire connaissance, de se parler et ressortir ensemble des stratégies, des pistes d’action prioritaires face aux grands défis de la communauté congolaise en France. La délégation congolaise a terminé sa journée de travail en allant rendre hommage au père Jacques Hamel à l'église de Saint-Etienne du Rouvray, lieu où il avait été assassiné le 26 juillet 2016. Un symbole fort et solidaire pour dire non à la haine sous n’importe quelle forme que ce soit.
Marie Alfred Ngoma (ADIAC)
L’ambassadeur de France au Congo, François Barateau s’emploie afin d’améliorer les conditions de demandeurs de visas, en confiant la branche de dépôts de dossiers à un prestataire privé, dans le dessein de résorber le problème de file d’attente devant l’ambassade.
Au cours d’une conférence prélude aux activités « Du mois de l’Europe » et des 60 ans du partenariat entre le Congo et l’Union Européenne le 5 mai dernier à Brazzaville, le diplomate français a fait savoir que l’ambassade de France au Congo a un vrai problème de capacité d’accueil des demandeurs de visas. Il a promis changer le système ; au mois d’octobre la constitution des dossiers ne se feront plus à l’ambassade de France, mais auprès d’un prestataire privé dont l’identité n’a pas été révélée. Aux dires de François Barateau, son apport va assurément améliorer les aspects liés au fil d’attente des personnes à l’aire libre pendant des heures. L’ambassade et le consulat ne devront plus que s’occuper de l’analyse et du traitement des dossiers.
Sur la sécurité des demandeurs de visas qui sont exposés à l’aire libre, à proximité et sous des branches mortes des arbres, l’ambassadeur de France a révélé qu’il avait adressé des courriers au maire de Brazzaville et que dans un proche avenir il aura à coup sûr une suite favorable. L’ambassadeur de France au Congo a rassuré de l’implication de la représentation de son pays, afin de rendre le service un peu plus fluide et efficace.
« Notre service de visas est sous dimensionné, et un peu ensevelis par des mauvais dossiers, notamment des jeunes qui déposent des dossiers pour aller poursuivre des études en France, ne remplissant pas les conditions. Mais n’empêche que ces dossiers causent du tort aux bons dossiers qui sont un peu noyés dans la masse de ceux ne répondant pas aux critères de l’ordre de 40 % », a expliqué François Barateau.
- Foire de Paris 2023, Stand de la délégation congolaise
Depuis le 28 avril dernier, et ce, jusqu’au 8 mai, des artisans congolais exposent les produits made in Congo, allant des œuvres de l’Ecole de peinture de Poto-Poto, l’agro-alimentaire, vannerie, du textile jusqu’au cosmétique, afin de "hisser haut le drapeau" du Congo Brazzaville à la 119e édition de la Foire de Paris, au Parc des expositions de la Porte de Versailles.
Partie de Brazzaville en ayant reçu les conseils et encouragements de la ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, la délégation congolaise et les représentants de la société "Au Cœur de l’Afrique" invités par la direction de la Foire se sont installés respectivement au Pavillon 2 Stand B067 – Agence Nationale de l’Artisanat du Congo et au Pavillon 4 – Stand D083 – Au Cœur de l’Afrique.
L’impulsion de cette participation à la Foire de Paris est donnée par Séraphine Ekoa, directrice de la boutique Made In Africashops. Dès le démarrage de la Foire, elle a confié être venue pour montrer le savoir-faire congolais. « Nous sommes là pour vendre notre culture, prendre des contacts utiles et aussi apprendre pour continuer à faire mieux ».
Foire de Paris 2023, Stand Au Coeur de l'Afrique
Dans cette lancée, les visiteurs découvriront les créations de Monique Alfred Ondzé Abouem qui valorise la vannerie, les objets de la décoration, de la sculpture et du recyclage. En parallèle, l’auteure de "Une vie de brimades en terre promise " promeut également son nouveau roman "Ah, mon temps ! / Le tourment".
Également présent à la Foire, Pascal Ngalibo, manager principal du « Village raphia Panga ». Il est venu pour faire la promotion du raphia avec une gamme comprenant, entre autres, habits cousus avec le motif raphia, chapeaux, sacs, chaussures, ainsi que les pagnes raphias, y compris des pans de tissus de raphia non tissé.
L’Ecole de peinture de Poto-Poto est représentée par le peintre Sylvestre Mangouandza. Foire de Paris 2023, Stand Au coeur de l'Afrique
Marie Alfred Ngoma (Les Dépêches de Brazzaville)
Légendes et crédits photo :
- Foire de Paris 2023, Stand de la délégation congolaise/ Marie Alfred Ngoma
- Foire de Paris 2023, Stand Au Coeur de l'Afrique/ Marie Alfred Ngoma
37 Bis Rue Paul Valéry, 75116 Paris, France
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Fermeture (closing) :16H00
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