Les présidents rwandais Paul Kagame et ougandais Yoweri Museveni se sont engagés à respecter le mémorandum signé en présence de leurs homologues Joao Lourenço d’Angola, Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo et Denis Sassou N’Guesso de la République du Congo à Luanda. La capitale angolaise a en effet abrité mercredi 21 août 2019 un mini-sommet quadripartite de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (Cirgl) regroupant ces cinq chefs d’Etat.

Yoweri Museveni de l’Ouganda, Paul Kagame du Rwanda, Félix Tshisekedi de la RDC, l’hôte Joao Lourenço et Denis Sassou-Nguesso du Congo qui préside l’organisation en ce moment ont, à cette occasion, abordé des questions inhérentes à la paix dans la sous-région, notamment la situation sécuritaire qui est mise à rude épreuve par des violences causées par des groupes armés dans l’Est de la RDC.

Ils ont également focalisé leur attention sur la tension diplomatique entre le Rwanda et l’Ouganda marquée par l’escalade verbale enregistrée en mai dernier entre les deux pays. D’où la signature du mémorandum d’entente signé entre Paul Kagamé et Yoweri Museveni. C’est dire la volonté inébranlable qui anime les chefs d’Etat de la Cirgl dans la perpétuation du climat de paix et surtout de concorde entre les États. Le mini-sommet de Luanda fera date, quant à la décision qui en a résulté notamment, dans la normalisation des relations entre le Rwanda et l’Ouganda.

Président en exercice de la Cirgl, Denis Sassou N’Guesso a salué cette avancée vers la paix entre le Rwanda et l’Ouganda.

« Nous sommes capables de traiter nos problèmes nous-mêmes et trouver les solutions par le dialogue », a dit en substance le président de la République du Congo, lors de la conférence de presse, à l’issue du mini-sommet.

La CIRGL comprend onze États membres : l’Angola, le Burundi, la République Centrafricaine, la République du Congo, la République Démocratique du Congo, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan, la Tanzanie et la Zambie.

Denis Sassou-N’guesso, président de la République du Congo et le vice-ministre angolais des Affaires étrangères 

Luanda en Angola abrite ce 21 août, à l’initiative du président Joao Lourenço, un mini-sommet de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) que préside actuellement   Denis Sassou N’Guesso, président de la République du Congo.

La réunion est consacrée à la situation sécuritaire de la sous-région. L’invitation de Denis Sassou-N’guesso à cette rencontre au sommet lui été transmise par le vice-ministre angolais des Affaires étrangères, Antonio Tete, envoyé spécial du président de la République d’Angola. « Je suis venu remettre au président Denis Sassou N’Guesso le message de son frère, le président Joao Lourenço pour prendre part au mini-sommet qui va se tenir à Luanda en tant que président de la CIRGL et doyen dans la sous-région. Il est important que notre sous-région riche et vaste demeure dans la paix », a déclaré le vice-ministre angolais des Affaires étrangère au sortir de son audience chez le président Denis Sassou-N’guesso ce 19 août.

Audrey Fleur GALIBA,

Crédit photo: Presse présidentielle.

Denis Sassou-N’guesso, président de la République du Congo s'entretenant avec Tedros Adhanom, DG de L’OMS-Afrique

Après avoir patronné la cérémonie d'ouverture de la 69ème session du Comité régional de l'OMS pour l'Afrique au centre de conférences internationales de Kintélé, Denis Sassou-N'Guesso, le président de la République s'est entretenu avec Tedros Adhanom le directeur général de cette organisme onusien dédié aux questions de santé.

Denis Sassou-N'Guesso et son hôte ont échangé sur les questions de la mise en œuvre de la couverture sanitaire universelle et de l'épidémie à virus Ebola qui sévit à l’Est de la République démocratique du Congo.

"Le président de la République, comme vous le savez, est très engagé sur les aspects de la santé, en particulier l'assurance maladie universelle. Et, dans son discours ce matin, il a également fait appel aux autres chefs d'État à poursuivre leur effort afin que la couverture sanitaire universelle progresse en Afrique" a déclaré le directeur général de l’OMS à l’issue de l’audience.

"Nous avons parlé aussi de la crise de la maladie à virus Ebola. Le président de la République a manifesté son attention et son engagement pour l’éradication de cette pandémie en RDC. C'est une situation extrêmement difficile, avec des aspects sécuritaires importants qui gênent les acteurs dans leur riposte contre cette crise" a ajouté Tedrs Adhanom.

Pour le numéro 1 de l’OMS, la question de la sécurité demeure fondamentale, aussi a-t-il salué l'engagement et le leadership de Denis Sassou-N'Guesso à amener d'autres chefs d'État à travailler ensemble sur cette problématique sécuritaire en vue de trouver des solutions idoines dans l'optique de mener le combat à terme.

La question des médicaments contrefaits a été aussi abordée par les deux personnalités, question qui sera prochainement discutée par les chefs d’État.

Notons que Tedros Adhanom, qui a pris les commandes de l'Organisation mondiale de la santé le 1er juillet 2017 pour un mandat de cinq (5) ans, est d'origine éthiopienne et a été chercheur réputé sur le paludisme et ancien ministre de la santé et des Affaires étrangères d'Éthiopie.

Denis Sassou-N’guesso, président de la République du Congo reçoit Jean Christophe Carret de la Banque mondiale

Une délégation de la Banque mondiale conduite par Jean-Christophe Carret Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la République du Congo, la République Démocratique du Congo, la République Centrafricaine et le Burundi a été reçue en audience ce mercredi 14 Aout 2019 par le président de la République Denis Sassou N'Guesso à Brazzaville.

La tenue à Brazzaville du 10 au 12 septembre prochains du cinquième Forum Investir en Afrique (FIA5) sur le thème « Tirer parti des partenariats pour promouvoir la diversification économique et la création d'emplois dans les économies africaines » était au menu de leur entretien. 

Jean-Christophe Carret a saisi l’occasion de cette rencontre pour faire à Denis Sassou-N’guesso le point sur l'état d'avancement des préparatifs du FIA5 avec en toile de fond la promotion de la coopération multilatérale et des opportunités d'investissement en Afrique. Ce forum examinera comment soutenir au mieux la diversification économique, la création d'emplois dans les pays africains, et fera le point sur les progrès réalisés avant de tracer la voie à suivre.

Outre la Banque mondiale, la Chine est également partenaire dans l’organisation du FIA5.

Le thème principal de la rencontre est couplé à des thématiques d’échanges en panels à savoir l’économie numérique, le capital humain, l’industrialisation et les chaînes de valeur mondiale, le partenariat public-privé, l’énergie et le climat.

La première édition de cette initiative a eu lieu en juillet 2015, à Addis-Abeba, en Ethiopie, sur le thème : « Partenariats pour accélérer les investissements, l’industrialisation et les résultats en Afrique ».

Les éditions de 2016 et 2018 se sont déroulées en Chine. La capitale sénégalaise, Dakar, a, quant à elle, abrité celle de l’année 2017.

 Arsène N.Mfourga

Crédit photo: Presse Présidentielle 

Denis Sassou-N’guesso, président de la République du Congo à la 69ème session de L’OMS-Afrique

« La couverture sanitaire universelle, ne laisser personne de côté », c''est sous ce thème que se tient la 69ème session de l'OMS-Afrique qui s'est ouverte ce 19 août 2019 à Kintélé, sous l’autorité de Denis Sassou N'Guesso, président de la République du Congo.

A l'ouverture des travaux, Denis Sassou N’Guesso a émis le vœu que l’Afrique s’engage pour des actions favorisant l’accès de tous à des soins de santé de qualité. « … Je lance un vibrant appel, à tous les pays africains, pour une ratification rapide du traité instituant l’Agence africaine du médicament », a-t-il déclaré. Cette démarche permettrait, selon lui, de maximiser la lutte contre les faux médicaments, de combattre la mortalité sous toutes ses formes et d’assurer une bonne santé à la population.

Denis Sassou-N’guesso a du reste invité la communauté africaine à lever les obstacles qui entravent l’élargissement de la couverture sanitaire universelle en Afrique. L’idée de la couverture sanitaire universelle, dévient une exigence actuelle pour l’Afrique. Pour cela, le chef de l’Etat congolais « exhorte les Etats africains à prendre, activement, part à la réunion de haut niveau, sur la couverture sanitaire universelle, prévue le 23 septembre 209, à New-York, en marge de la 74ème session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies ».

Cérémonie d'ouverture de la 69ème session de L’OMS-Afrique

Denis Sassou N’Guesso a relevé que le Congo comme d’autres pays africains, n’échappe pas au fardeau des endémies, des pandémies et aux insuffisances inhérentes au fonctionnement du système de santé. Et, le président de la République a présenté les initiatives prises par le Congo pour aller vers cette couverture sanitaire universelle, aussi bien dans le cadre de la lutte contre la drépanocytose, que dans celui de la gratuité de la prise en charge de l’infection à VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme chez les enfants et les femmes enceintes.

Il a également énuméré la gratuité de la césarienne, la grossesse extra-utérine et les soins d’urgence du nouveau-né issu de césarienne parmi ces initiatives encourageantes auxquelles s’ajoute la construction en cours de 12 hôpitaux généraux sur l’ensemble du territoire, afin d’améliorer et de rapprocher l’offre des soins des populations sur l’étendue du territoire congolais.

Dans l’ambition affichée d’aller vers un environnement sanitaire de premier plan, le président de la République du Congo pense que « les démarches des Etats africains devraient se compléter de l’élan mondial, en faveur de la santé pour tous ».

Photo de famille à l'issue de la cérémonie d'ouverture de la 69ème session de L’OMS-Afrique

La réunion de Brazzaville devrait mieux éclairer les décisions et faciliter la prise en compte des questions sanitaires africaines, par les instances comme le Conseil exécutif et l’Assemblée mondiale de la Santé.

Plus de quarante ministres de la santé de la région Afrique de l’OMS et leurs partenaires prennent part à cette réunion.

L’artiste musicien Edouard Ganga dit Ganga Edo co-fondateur du mythique orchestre « Les Bantous de la capitale », a été élevé au grade de commandeur dans l’Ordre du mérite congolais par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, à l’occasion de la célébration du 59ème anniversaire de l’indépendance du Congo.

Cette décoration est le signe d’honneur, d’estime et de reconnaissance des services rendus à la culture congolaise et en l’honneur des 60 ans des Bantous de la capitale, l’orchestre le plus vieux et le plus populaire du Congo, fondé le 15 août 1959.

Âgé de 86 ans et totalisant 65 ans de carrière musicale, Ganga Edo membre fondateur de l’orchestre les Bantous de la Capitale est aujourd’hui le doyen des musiciens congolais. Chanteur ténor, compositeur, il s’illustra également au sein du Négro Jazz, de l’OK Jazz de Franco à Kinshasa, et contribua à valoriser la scène brazzavilloise des années 1950/1970. Il est une des grandes figures de la musique congolaise.

Les Bantous de la Capitale, l’orchestre dans lequel il évolue présentement, plus qu’un groupe musical, représentent une véritable institution et une authentique tranche du patrimoine historique de la musique africaine en général et congolaise en particulier.

C’est sous le signe de la « Relance économique par la diversification et le travail acharné » que s’est déroulé le défilé militaire et civil célébrant le 59^ème anniversaire de l’accession de la République du Congo à la souveraineté internationale.

Pendant trois bonnes heures, dans l’unité, le travail et le progrès, valeurs cardinales célébrées depuis le 15 août 1960, les troupes pédestres et motorisées de la gendarmerie, la police et l’armée, soit un peu plus de 5000 hommes suivis des forces vives des 9 arrondissements de ville capitale ont damé le macadam du boulevard Alfred Raoul.

L’une des grandes attractions des troupes pédestres aura été le groupement para-commando. Le pas lent et cadencé, les troupes en barda complet, leur matériel de saut au dos et l’arme en bandoulière ont défilé dans un ensemble harmonieux rythmé par la musique de la fanfare qui s’arrête de temps en temps pour ressortir le martèlement des pas.

Les troupes motorisées qui s’élancent ensuite ont présenté un échantillon du matériel de toutes les unités de la police, des FAC et de la protection civile.

Dans la seconde partie, celle réservée au civile, l’absence des administrations publiques a été remarquée. On croit savoir que le programme d’austérité instauré par le gouvernement en est la source. Mais la participation massive des partis politiques, des associations et ONGs de diverses sensibilités venant de tous les arrondissements de la ville capitale a largement compensé cette absence.

La 16ème édition du semi-marathon international de Brazzaville a rendu son verdict. Avec un chrono de 1h04’02’’, le rwandais Félicien Mohiri Tiria, en version masculine, et la Kenyane Agnès Barsosio en version féminine ont dominé l’épreuve qui s’est courue, le 14 août 2019, dans la capitale congolaise à l’occasion des festivités marquant les 59 ans de l’indépendance.

Le Congolais Eric Semba faisant partie du groupe des quatre envoyés en stage au Kenya en 2015 puis cette année au Rwanda, est arrivé 6e au classement général. Il gagne le prix réservé aux athlètes nationaux. La Fédération congolaise d’athlétisme, en organisant ce dernier stage, espérait rééditer l’exploit de Ouesso, c’est loupé.

Le Rwandais Muhitira, gagnant de l’épreuve a ainsi remporté le chèque de deux millions cinq cent mille francs cfa mise en compétition. Le Kenyan Mutail Kipkembo, qui l’a talonné, en parcourant les 21 kilomètres 100 en 1h 05. 29 a reçu le chèque de deux millions de francs Cfa. Le podium messieurs des internationaux a été complété par l’Ougandais Timothee Torroitch qui a réalisé un chrono d’1h08.35 et a gagné le chèque d'un million cinq cent mille francs.

Le premier congolais de l’épreuve, Eric Semba a reçu quantà lui la cagnotte de deux millions de Francs Cfa. « Je serai toujours parmi les meilleurs. Si les Congolais n’arrivent pas à se placer devant les étrangers, c’est à cause du temps de préparation qui est insuffisant. C’est possible de battre les étrangers. Notre séjour de préparation au Rwanda a payé même si je suis convalescent puisque j’étais atteint du paludisme », a commenté Eric Semba.

Mael Okouéké qui était aussi au Rwanda, gagne un million cinq cent mille francs cfa, en terminant deuxième avec un chrono d’1h12.07. Et avec huit secondes de plus, Guelor Vendzé a pris la troisième place obtenant le chèque d’un million de francs Fca.

Chez les dames, en international, les sœurs Barsosio du Kénya ont fait la loi. Agnès Barsosio, habituée à cette compétition, a décroché le premier prix en 1h12.22. Stella Barsosio avec un chrono d’1h14.42 a remporté le deuxième prix tandis que l’Ethiopienne Trunen Mestawut a occupé le troisième rang en  1h18.45.

Au niveau national, Cleme Mambeké, avec un temps d’1h.22.26, a détrôné Jodelle Ossou Wakeyi sept fois vainqueur de l’épreuve.

« Chaque année je fais des efforts pour battre mon propre record malheureusement j’ai souffert des crampes aujourd’hui. Nous devrons encore travailler afin de toujours satisfaire M. le président de la République et la SNPC qui ne cessent d’encourager les meilleurs athlètes à travers les prix », a indiqué Clem Mambéké.

Jodelle Ossou Wakeyi prend la deuxième place en 1h23.00. Gerlucherie Matsoni se classe troisième avec un chrono d’1h24.26. Tous les vainqueurs ont été recompensés par le président de la République Denis Sassou N’Guesso. C’est d’ailleurs lui qui a donné le coup d’envoi de cette 16e édition, célébrée sous le signe de « L’énergie au service du sport pour l’unité des nations. »

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, le président directeur général de la société des pétroles du Congo (SNPC), sponsor officiel du Smib, Maixent Raoul Ominga, et le président du comité de direction du Smib, Raymond Ibata, ont respectivement reçu des trophées des mains du président de l’ambition sport et loisir.

Cette seizième édition du Smib a réuni six cent quatre- vingt-quatre athlètes, dont plus d’une trentaine venue de l’extérieur. Dans son mot de circonstance, Raymond Ibata souhaite voir quelques personnalités prendre le départ du prochain Smib. Le ministre des Sports et de l’éducation physique a, de son côté, demandé aux sponsors d’appuyer les efforts du gouvernement dans le développement du sport national. « Je saisis cette instance solennelle pour lancer un appel aux sponsors que notre pays regorge aux fins d’accompagner l’éclosion des valeurs sportives qui existent bel et bien dans toutes les disciplines sportives de notre pays », a suggéré Hugues Ngouélondélé.

40 athlètes africains sur un total de 697 ont été inscrits sur la liste des compétiteurs de la 16ème édition du semi-marathon International de Brazzaville (SMIB). Pour les nationaux,  656 jeunes congolais ont été aligné au départ de ce circuit de course.