Crise en Libye : l’Afrique n’a jamais été spectatrice, dixit Denis Sassou-N’Guesso

Denis Sasou-N’Guesso, président de la République du Congo est à Addis-Abeba où il prend part au 33ème sommet de l’Union africaine. En marge de ce sommet le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est tenue, le 08 février au siège de l’Union Africaine, le président congolais, président du Comité de haut niveau de l’UA sur la Libye y a participé.

A l’issue de la rencontre, au cours d’un point de presse il a édifié l’opinion sur le rôle de l’Afrique dans la résolution de crise libyenne. Selon Denis Sassou-N’Guesso, l’Afrique a toujours joué son rôle, même si d’autres forces ont voulu la marginaliser. L’Afrique n’a jamais été spectatrice depuis le déclenchement de la crise libyenne en 2011, a affirmé le chef de l’Etat congolais qui a ajouté que le continent a toujours joué son rôle. « D’autres forces ont tenté de la marginaliser, mais les faits étant ce qu’ils sont, le sommet de Berlin, effectivement a fait placer, comme c’était évident, l’Afrique dans son rôle », a souligné Denis Sassou-N’Guesso.

La réunion du comité de haut niveau de l’UA sur la Libye qui s’est tenue à Brazzaville, le 30 janvier 2020 « n’est pas une nouvelle initiative », a poursuivi le président congolais. Il s’agissait, selon lui, de la poursuite des efforts de Berlin, avant d’expliquer qu’à Berlin, « il a été clairement décidé que c’est l’Afrique qui devait organiser la conférence de paix de réconciliation inter-libyenne ».

La réunion de Brazzaville, a renchéri Denis Sassou-N’Guesso, avait pour objectif d’élaborer « la feuille de route qui devait mener à la convocation de cette conférence de réconciliation inter-libyenne ». Elle donc été le prolongement de Berlin, a conclu le président du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye.

Quant à la date, le lieu et le format de la conférence, le chef de l’Etat congolais a fait observer qu’il ne fallait pas aller « vite en besogne ». Pour lui, c’est le comité préparatoire qui décidera, avant de relever qu’il est « trop tôt de parler de format maintenant ». Mais, le président du comité de haut niveau de l’UA sur la Libye a surtout insisté sur, le caractère inclusif que doit avoir cette conférence inter-libyenne. « … nous voulons qu’elle soit véritablement inclusive et que les chefs de tribus, les organisations politiques, les organisations des jeunes, des femmes, les kadhafistes, comme on les appelle, que tous les libyens reprennent en main les questions de leur pays », a martelé Denis Sassou-N’Guesso qui a ajouté qu’il venait de se concerter avec le Secrétaire général de l’ONU sur la nécessité d’assurer une réelle coordination entre l’Union africaine et les Nations Unies au sujet de la Libye.

Denis Sassou-N’Guesso est convaincu que « chaque fois que l’Afrique a parlé d’une seule voix, elle a toujours gagné des batailles ». Il a cité en exemples les initiatives fructueuses prises par l’Afrique, notamment lors des luttes de libération et lors de la lutte contre l’apartheid. Pour le chef de l’Etat congolais, le moment est venu pour que le continent africain apporte sa réponse à un problème qui le concerne directement. Cette crise en Libye et au sahel est une réelle menace pour toute l’Afrique et intéresse l’ensemble du continent, a déclaré Denis Sassou-N’Guesso.

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