Célébrée le 11 janvier de chaque année depuis deux ans, la journée nationale du civisme est une occasion de réinscrire, dans la conscience collective, « le sens du patriotisme en tant que valeur sociale cardinale d'exaltation de l'amour de la patrie, gage d'un développement harmonieux et durable ».
La deuxième édition de la Journée nationale du civisme a été commémorée en 2020 sous le thème : « Civisme : facteur de développement et du mieux vivre ». Rendant public le message du gouvernement, la Ministre de la Jeunesse et de l'Education civique Destinée Hermella Doukaga a invité les Congolais à une véritable révolution afin que les multiples appels du président de la République au changement de mentalités ne cessent de résonner comme des slogans d'alibi. Pour Destinée Hermella Doukaga, ces appels doivent « trouver un élan réel et décisif aux cris de ralliement contre toutes les formes de comportements déviants qui gangrènent notre société. »
Analysant la thématique de cette année, celle-ci a rappelé qu’il s'agit là d’une interpellation, à la fois individuelle et collective, « qui traduit l'importance que constitue le civisme, appréhendé comme valeur centrale d'éveil de la conscience nationale et du renforcement de la stimulation de l'esprit patriotique. »
Pour cette 2ème édition, les activités relatives à la célébration de la journée nationale du civisme étaient organisées dans le département du Kouilou. Celle-ci ont connu une participation massive sous le patronage de la ministre de la Jeunesse et de l'Education civique avec au menu ; des rencontres citoyennes, des conférences débats, une opération don de sang et bien d'autres.
Comme thème d’exposé, il y a eu « La responsabilité citoyenne pour le développement du Congo », « l'alcoolisme et la débauche » et enfin « civisme enjeux du développement ».
En ce qui concerne le don de sang, la patronne du département de la Jeunesse, les agents et cadres du MJEC ainsi que les associations et ONG de jeunesse ont tous donné de leur sang dans le Kouilou tout comme à Brazzaville pour sauver des vies humaines.
Près de 295 poches ont été collectées soit 200 dans le kouilou et 95 à Brazzaville.
Témoignant sur l’importance de ce geste, Solange Ngoma une donneuse rencontrée sur le terrain a déclaré ce qui suit : « je donnes mon sang parce qu’ils sont nombreux ces malades qui meurent par manque de sang, d'où ma motivation pour renforcer notre banque de sang afin de sauver des vie »
La ministre de la Jeunesse et de l'Education civique a saisi l’occasion de cette journée pour rappeler, une fois de plus, les uns et les autres à l'union autour de l'idéal de paix et de cohésion sociale tout en prônant le vivre ensemble.
Le sommet de Berlin s’est achevé sur une note positive avec la volonté unanime de toutes les parties à observer le cessez-le-feu, ainsi que le respect de l’embargo sur les armes qui implique outre mesure, les puissances adjuvantes au conflit. Tout au long des travaux, Denis Sassou N’Guesso a été des plus sollicités, l’expertise de l’Afrique sur la question étant incarnée par le président congolais au point que des médias anglais ont dit de lui, ‘’Africa’s mouth’’, autrement dit, « la bouche de l’Afrique ».
Les diplomates occidentaux en poste à Brazzaville, ont à l’évidence bien fait leur travail en informant leur pays respectifs des préoccupations exprimées par Denis Sassou N’Guesso, le 6 janvier dernier à Brazzaville, lorsqu’il rappelait que les initiatives de résolution de la crise libyenne ne pouvaient marginaliser l’Afrique.
Dimanche 19 janvier à Berlin, Denis Sassou N’Guesso a été des plus sollicité, lui qui a incarné la sagesse africaine qui a de tout temps fait défaut dans les précédents sommets qui se sont soldés par de cuisants échecs.
Prélude aux travaux, le Président Denis Sassou N'Guesso s’est entretenu avec la chancelière allemande, Angela Merkel, sur les questions politiques. Pour la chancelière allemande, l’entretien avec Denis Sassou N’Guesso, outre qu’il constituait un réel briefing sur le sujet du jour, notamment la question libyenne, représentait une véritable école, au creuset même de la sagesse africaine, tant de nombreux paramètres socioculturels à prendre en compte dans la résolution de tout conflit, échappent bien souvent à l’appréciation des occidentaux.
Cette sagesse africaine et l’expérience politique des sujets en débats reconnues en Denis Sassou N’Guesso, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutterres, y a eu recours, en présence de Moussa Faki Mahamat, Ursula Von Der Leyen et Charles Michel, en marge de la conférence de Berlin sur la Libye.
En conclusion, les dirigeants des principaux pays concernés par le conflit en Libye se sont engagés, dimanche 19 janvier, à respecter l'embargo sur les armes décidé en 2011 par les nations unies et à renoncer à toute "interférence" étrangère dans le conflit. Onze pays dont la Russie et la Turquie ont convenu qu'il n'existait pas de "solution militaire" à ce conflit, qui déchire la Libye depuis près de 10 ans, a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel.
Les participants ont aussi appelé à un véritable cessez-le-feu permanent sur le terrain, qui se fait attendre malgré l'entrée en vigueur le 12 janvier d'une fragile trêve entre belligérants.
Pour s'assurer du respect effectif et durable de la fin des hostilités, des rencontres inter-libyennes entre représentants militaires des deux camps devraient être organisées prochainement. Une invitation sera lancée "dans les prochains jours", a assuré Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU.
Pour la consolidation du cessez-le-feu, l'émissaire de l'ONU avait appelé les deux camps rivaux à former une "Commission militaire" composée de dix officiers, 5 de chaque côté. Cette commission aura pour mission de définir sur le terrain les mécanismes de mise en oeuvre du cessez-le-feu.
Autre point sensible du conflit : les interventions plus ou moins directes de pays étrangers dans ce conflit. "Tous les participants se sont également engagés à renoncer à des interférences dans le conflit armé ou les affaires intérieures de la Libye", a indiqué Antonio Guterres.
(Bertrand BOUKAKA Les Échos du Congo-Brazzaville)
Karina GOULD, ministre canadienne du développement international reçue par Denis SASSOU-N'GUESSO, président de la République
Préoccupé par les dégâts causés par les fortes pluies qui se sont abattues dans les départements de la Sangha, de la Likouala, de la Cuvette et des Plateaux, Karina GOULD, ministre canadienne du développement international conduisant une forte délégation est venue exprimer ce mardi 14 janvier 2020, sa solidarité à Denis SASSOU-N'GUESSO et l'ensemble du peuple congolais.
Au cours de son audience chez le président de la République, elle a annoncé une aide financière du Canada en faveur des personnes sinistrées du fait des inondations provoquées par les abondantes pluies de ces derniers temps au nord du Congo.
« J’ai réaffirmé notre soutien financier à hauteur de 290.000 dollars canadiens (130.578.700 francs CFA) à travers Caritas et le Programme alimentaire mondial pour la sécurité alimentaire et sanitaire des populations touchées par les inondations », a-t-elle indiqué.
Autres sujets abordés à cette occasion ; la paix et la sécurité dans les Grands lacs. Aussi les deux personnalités ont elles manifesté leur convergence de vues sur la situation qui prévaut dans cet espace géographique, riche en ressources naturelles. Tout devra être fait pour le maintenir à l'abri des violences ont elles reconnu.
Denis SASSOU-N'GUESSO et Karina GOULD sont revenus sur la signature en juillet 2019 de l'accord relatif à la zone de libre libre-échange continentale africaine.
Pour le canada, cet accord constitue une véritable opportunité de développement pour Afrique. La ministre canadienne du Développement international a, par ailleurs, signifié que son pays entendait redynamiser ses relations avec l’Afrique.
Photo de groupe: Denis SASSOU-N'GUESSO, président de la République (au milieu), Karina GOULD, ministre canadienne du développement international (à droite du président de la République)
Le 28ème sommet Afrique-France se tiendra du 4 au 6 juin à Bordeaux, en France. Placé sous le thème thème de la ville et des territoires durables, cette rencontre pourrait réunir une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement africains, à l'invitation du président français Emmanuel Macron. De nombreuses activités sont au programme à cet effet de janvier à juin, dont notamment les « Journées nationales des diasporas africaines ».
En attendant la tenue du sommet, Stéphanie Rivoal, ambassadrice et secrétaire générale du sommet, relève déjà la place de Bordeaux qui va abriter le sommet. « Des dix plus grandes villes françaises, Bordeaux est celle qui a le plus de liens avec l’Afrique », a-t-il estimé. « La ville qu’on appelait la belle endormie me semble bel et bien éveillée, bouillonnante », a-t-il relevé.
Répondant aux questions des journalistes sur le passé négrier de la ville du XVIIe au XIXe siècles, Stéphanie Rivoal a assuré que Bordeaux avait « fait un vrai travail de mémoire » sur l’esclavage, et souligné que la ville « n’oublie pas mais regarde vers l’avenir ».
L’ambassadrice a, par ailleurs, évoqué deux moments forts du prochain sommet. Selon, elle, il y aura d’abord « une rencontre sportive de haut niveau » en foot ou en rugby entre une sélection française et une sélection africaine, à laquelle assisteraient les dignitaires invités. A ce sujet, un stade de 40.000 places se trouve à un jet de pierre du Parc des expositions, où se tiendront le sommet et un grand salon professionnel baptisé la « Cité des solutions ». S’y ajoute un grand concert gratuit sur la place des Quinconces au centre de Bordeaux, l’une des plus vastes d’Europe, avec des artistes français et africains. Elle a cité parmi les « têtes d’affiche possibles » attendues, Gims, Soprano ou Youssou N’Dour.
Les organisateurs pensent que le sommet de Bordeaux devrait favoriser le développement de partenariats économiques. La rencontre s’articulera aussi avec le lancement de la saison « Africa 2020 », voulue par le président Macron, grand événement culturel qui durera jusqu’en décembre 2020.
Nestor N'Gampoula (Les Dépêches de Brazzaville)
Le président de la République Denis SASSOU-N’GUESSO s'est entretenu ce lundi 13 janvier 2020 avec une délégation d'investisseurs français conduite par Philippe ODDO, gérant de la Banque ODDO BHF, partenaire financier de la société des plantations forestières Brazzaville- Batékés, en sigle SPF2B.
SPF2B est une société qui développe des plantations d'acacias destinées à la production du charbon de bois au village Imbimi sur les plateaux Batékés, à quelques kilomètres au nord de Brazzaville.
Au centre des échanges entre Denis SASSOU-N’GUESSO et cette délégation ; la diversification de l'économie congolaise et la préservation de l'environnement.
En complément du budget de l'État et pour certaines actions convenues en coopération, le Programme national d’afforestation et de reboisement (PRONAR) reçoit un accompagnement des investisseurs européens parmi lesquels la banque ODDO BHF. Philippe ODDO, gérant de ladite banque a déclaré au sortir de l’audience que « les financiers de France, d’Europe, d'Allemagne accompagnent le Congo dans les projets de plantation d’arbres, particulièrement d’acacias, pour arriver à créer une dynamique de production de charbon de bois pour qu’ensemble on crée tout ce qui peut contribuer à diminuer le réchauffement climatique ».
Au-delà de sa contribution à la préservation de l'environnement et au développement économique du Congo, dans le cadre de sa responsabilité sociétale, SPF2B développe aussi les cultures du manioc, de l'arachide et du maïs au bénéfice des populations locales.
Par ailleurs Bernard Cassagne, expert forestier a fait savoir que l'investissement est prévu sur les plateaux Batékés à une heure de route au Nord de Brazzaville sur les terrains des domaines d'environ 10 milles hectares en première phase. Pour lui, ces plantations vont associer les cultures du manioc, de l'arachide et du mais, avec les coupes de bois tous les 8 ans et une production de charbon de bois destiné à la ville de Brazzaville qui viendra se substituer au charbon actuellement, prélevé dans les forêts galeries qui subissent des pressions causant la déforestation, les problèmes d'érosion, les problèmes de l'eau que l'on connait malheureusement aujourd'hui avec une gravité, que l'on sait dans l'actualité.
Notons que le projet a déjà commencé au village Imbimi dans les plateaux Batékés et son coût est estimé à 1,5 millions par hectares sur Les 10 prochaines années.
Pascal Raoul OBA (Presse présidentielle)
La rencontre se tiendra, le 25 janvier, et sera l’occasion de discuter des moyens de mettre un terme aux affrontements et autres ingérences étrangères dans le conflit qui déchire la Libye.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude GAKOSSO, dont le pays dirige le comité de haut de l’Union africaine (UA) pour la Libye, effectue présentement un périple dans plusieurs capitales africaines en vue de mener les consultations préparatoires aux assises convoquées par le chef de l’Etat congolais, Denis SASSOU-N’GUESSO. Le 11 janvier, Jean-Claude GAKOSSO a remis au président algérien, Abdelmadjid TEBBOUN, une invitation de son homologue congolais pour qu’il assiste à la réunion de Brazzaville, selon un communiqué de la présidence algérienne.
Au cours de sa rencontre avec le commissaire à la paix et à la sécurité de l’organisation continentale, Smail CHERGUI, le 9 janvier à Addis-Abeba, en Ethiopie, première étape de la tournée de la délégation congolaise, il avait été procédé à une analyse globale de la situation qui prévaut en Libye. « Le commissaire à la paix et le ministre des Affaires étrangères ont mentionné la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat, le strict respect de l’embargo décrété par le Conseil de sécurité sur les armes en Libye, et soulignent l’impératif de mettre fin à toutes les interférences extérieures dans ce pays qui compliquent la situation et retardent la promotion politique entre Libyens à cette crise », indique un communiqué.
« L’Union africaine réitère une nouvelle fois sa conviction qu’il ne saurait y avoir de solution militaire à ce conflit et réaffirme sa disponibilité toute naturelle à accompagner les parties libyennes sur la voie du dialogue et de la réconciliation nationale », prévient l’organisation panafricaine.
Le chef de l’Etat congolais a plaidé, le 6 janvier, dans la capitale congolaise, pour que l’Afrique ne soit pas marginalisée dans la résolution de la crise libyenne, qualifiant d’ « inefficace » tout règlement qui ne tiendrait pas compte du continent. Estimant que « toute stratégie de règlement de la crise libyenne tendant à marginaliser le continent africain pourrait se révéler complètement inefficace et contre productive », Denis SASSOU-N’GUESSO a dit que cela était possible pour la simple raison que « la Libye est un pays africain » et que « les victimes du conflit libyen sont essentiellement en Afrique. »
La réunion du comité de haut niveau sur la Libye va intervenir au moment où la Turquie tente de s’ingérer dans la crise libyenne en dépêchant des mercenaires et troupes turques en Libye et pendant que la Russie associée à la Turquie ont échoué dans leur tentative de faire signer un accord de cessez-le feu entre les deux acteurs du conflit à savoir Fayez el-SARRAJ, le chef du gouvernement libyen d'Union nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale et le général Khalifa HAFTAR l'homme fort de l'est libyen. En proie à des luttes d’influence, la Libye est plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar KADHAFI en 2011. Deux autorités; le GNA et le pouvoir de l’est ayant un gouvernement et un parlement acquis se disputent son contrôle .
Nestor N'GAMPOULA ( Les Dépêches de Brazzaville)
En séjour de travail à Brazzaville, le ministre Délégué général des Grands travaux et des Investissements stratégiques de la Centrafrique Pascal Bida KOYAGBELE a été reçu en audience par Denis SASSOU-N’GUESSO, Président de la République ce mercredi 08 janvier 2020.
Le ministre Centrafricain est venu s'inspirer de la vision du Chef de l’Etat congolais et prendre un certain nombre d'orientations concernant cette vision sur les grands travaux panafricains.
Au cours de qu’ils ont eus, Denis SASSOU-N’GUESSO dont l’ambition est d’œuvrer pour la promotion et le développement du continent africain a dégager quelques orientations pour la réalisation des projets de rêve qu'il porte en lui, comme son homologue et frère, le Président Faustin Archange TOUADERA.
Émerveillé par les grandes réalisations infrastructurelles à Brazzaville, Pascal Bida KOYAGBELE a déclaré « on est venu pour s'inspirer de ce modèle congolais pour l'Afrique, de cet exemple en termes de construction des routes, d'infrastructures diverses et variées ».
Concernant la libre circulation des biens et des personnes entre le Congo et la RCA par la voie terrestre, il a fait savoir que le chef de l'État fait de l’aboutissement de ce projet une priorité avec en toile de fond la construction de la route lourde en terre stabilisée reliant à présent les localités d’Enyellé et de Bétou dans le département de la Likouala, à la frontière avec la République Centrafricaine et la construction dans un proche avenir du barrage sur l’Oubangui ».
Pascal Raoul OBA (Presse présidentielle)
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