Sur invitation de son homologue de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, le président Denis Sassou N’Guesso s’est rendu en Afrique du sud pour prendre part au sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud) du 22 au 24 août à Johannesburg. Le président Cyril Ramaphosa a décidé d’inviter tous les dirigeants africains dans le cadre de la sensibilisation aux Brics.
Denis Sassou N’Guesso, a remercié son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa , pour son invitation.
« C’est avec un réel plaisir que je foule, à nouveau, la terre sud-africaine. Je remercie mon frère et ami, le Président Cyril Ramaphosa, pour l’honneur qu’il me fait, en m’invitant à ce 15e sommet des BRICS », a écrit le numéro un congolais sur son compte Twitter.
Le thème choisi pour le sommet est « Brics : Collaboration pour un futur durable ». Il reflète l’engagement du bloc économique réunissant le Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud à travailler ensemble pour trouver des solutions durables aux défis mondiaux actuels.
Le président chinois Xi Jinping y participe pour souligner le capital diplomatique que son pays a investi dans le bloc au cours de la dernière décennie. La Russie sera représentée par son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
La rencontre a pour objectif de renforcer la coopération dans divers domaines tels que l’économie, le commerce, l’innovation, la science et la technologie ; de Promotion du développement durable : les discussions porteront sur la manière dont les Brics peuvent contribuer aux objectifs de développement durable, en mettant l’accent sur des pratiques économiques et environnementales responsables.
Les dirigeants discuteront aussi des moyens de stimuler l’innovation, la numérisation et la technologie dans les pays membres, afin de favoriser une croissance économique inclusive et équilibrée. Les questions de sécurité régionale et mondiale, y compris la lutte contre le terrorisme, la cybersécurité et la stabilité géopolitique seront à l’ordre du jour.
Ce sommet « est particulièrement important, car il se tient à un moment où le monde est confronté à des défis fondamentaux qui vont déterminer l'évolution des événements internationaux pour les années à venir » fait valoir le chef de l'Etat sud-africain Cyril Ramaphosa.
Le dossier qui pourrait transformer l'avenir des BRICS est celui de l'élargissement. La Chine, la Russie et l'Afrique du Sud poussent en ce sens : de fait, aucun nouveau membre n'a été admis depuis l'arrivée de l'Afrique du Sud en 2010. Des critères d'entrée ont été établis au niveau ministériel, mais ils doivent être désormais acceptés par les chefs d'Etat des cinq nations.
Selon le président sud-africain, « plus de 20 pays ont formellement postulé pour rejoindre les BRICS », avec des candidats aussi variés que l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l'Argentine, l'Algérie, l'Egypte, l'Ethiopie et l'Iran.
Rassemblant à eux cinq plus de 40 % de la population, près d'un quart du PIB mondial et 18 % des échanges, les BRICS comptent à leur actif la création de la Nouvelle banque de développement. Ils entendent continuer à grandir pour devenir une alternative aux puissances occidentales.
La vérité est que le poids écrasant de la Chine au sein du groupe lui donne toujours une place de choix dans les décisions, pour encourager la dédollarisation du monde et le développement des échanges en monnaies locales notamment.
L'Afrique du Sud entend d'ailleurs profiter du passage de Xi Jinping pour renforcer ses relations bilatérales, en organisant, en parallèle du sommet, une visite d'Etat avec le président chinois ce mardi.
A l’issue du sommet, les dirigeants des Brics devraient publier une déclaration commune qui reflète les discussions et les accords conclus. Des accords bilatéraux et multilatéraux pourraient également être signés dans divers domaines de coopération.