Deux mois avant le "Roga Roga live au Zénith de Paris ", la légende congolaise d la musique s’est déplacée de Brazzaville à Paris pour annoncer à l’ambassadeur de la République du Congo en France, Rodolphe Adada, la tenue de son concert le 1er février 2025.
Tel un étranger qui arrive dans un village pour demander au chef comment accéder dans la forêt, le geste symbolique de Roga Roga auprès de l’ambassadeur de la République du Congo en France s’est effectué le 14 novembre, à l’ambassade du Congo.
Rodolphe Adada s’est réjoui de réitérer ce genre de réception après avoir déjà reçu l’artiste Diesel Gucci. Cette fois-ci, avec un réel plaisir de sa part, il a reçu un des jeunes qui, grâce à son art, représente en ce moment l'avenir musicale de la République du Congo. « Roga Roga est dans la phase préparatoire de son concert au mois de février 2025. Il est venu nous informer, nous lui avons donné quitus pour que cet événement artistique se mette en place sans embûche et qu’il se produise pour le grand bonheur des mélomanes. Nous souhaitons tous nos vœux de réussite à notre porte-drapeau digne d’un ambassadeur de la République du Congo », a confié le diplomate congolais.
Pour sa part, Roga Roga a justifié sa présence par ces propos : « Cette fois-ci, je suis venu à notre ambassade pour demander la route à notre représentant en France à propos du concert de février 2025 », respectueux des us et coutumes en tant que Bantou. Et de poursuivre : « J'ai commencé la musique à l’âge de 16 ans. De par mon expérience au fil des années, j’ai appris à véhiculer le message de l'amour parce que c'est une des meilleures choses de la vie tout en respectant mes racines. » En témoigne sa chanson ''Bokoko'', hymne à la spiritualité de la culture ancestrale. « Nous devons pérenniser l'existence de notre culture ancestrale car c'est ce qu'on va léguer à nos enfants tout en veillant à la bonne transmission, que ce soit pour les enfants résidant en République du Congo ou ailleurs », a conclu l'artiste.
Marie Alfred Ngoma