En lieu et place du Président Denis Sassou N’Guesso, le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso a pris la parole à la tribune de la 79ème assemblée générale des Nations Unies le 30 septembre 2024. Le Ministre des affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, a appelé à la fraternité universelle, « cette utopie généreuse, sublimée au temps des Lumières et qui a nourri, en 1948, la Déclaration universelle des droits de l’homme, devenue le credo de tous les humanistes ». Il a constaté que notre monde a vitalement besoin de renouer avec la paix, avant de rappeler le plaidoyer légitime de l’Afrique en faveur de deux sièges de membres permanents, avec droit de veto, au sein du Conseil de sécurité. Il a rappelé la position commune africaine, telle qu’elle a été consignée dans le Consensus d’Ezulwini et la Déclaration de Syrte.
Gakosso a ensuite évoqué les diverses problématiques écologiques auxquelles le monde fait face, y compris les changements climatiques qui constituent aujourd’hui une menace existentielle. Il a appelé à agir « ici et maintenant », afin d’épargner à notre monde un bouleversement cataclysmique irréparable. L’un des axes de cette action, a-t-il souhaité, c’est l’afforestation intelligente et le reboisement généralisé de la planète. Le Congo porte un projet de résolution sur la question, lequel vise l’augmentation substantielle, progressive et irréversible de la superficie forestière mondiale, sur la base d’une coopération internationale qui mutualise harmonieusement les activités d’afforestation et de reboisement sur l’ensemble du globe.
Le Ministre a en outre évoqué le « sempiternel blocus infligé à Cuba », qui cause d’indicibles souffrances aux populations innocentes de ce pays. Il a appelé à la sagesse du peuple américain et à la sagacité de ses dirigeants, qui pour la plupart n’ont rien à avoir avec cette sorte d’avatar résiduel de la guerre froide. Il a terminé en plaidant pour une humanité fraternelle et « arc-en-ciel », comme l’imaginait dans cette même ville le grand artiste qu’était John Lennon et comme la rêvait, du fin fond de sa prison, Nelson Mandela.