
Pascal Lissouba, président de la république du Congo de 19192 à 1997
L’ancien président congolais Pascal Lissouba s’est éteint à Perpignan, dans le sud de la France, lundi 24 août 2020 matin, à l’âge de 88 ans. Il avait dirigé le pays de 1992 à 1997.
Démocratiquement élu en 1992, il avait perdu le pouvoir en octobre 1997 à la suite de la guerre civile congolaise, et s’était installé en France après un exil à Londres.
Ces dernières années, son état de santé s’était dégradé. Il souffrait de la maladie d’Alzheimer et n’était plus en mesure de mener d’activités politiques. Cela faisait longtemps qu’il ne recevait plus et qu’il ne gérait plus les affaires de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), le parti qu’il avait créé au tout début des années 1990 et dont Pascal Tsaty-Mabiala assure aujourd’hui la direction.
L’ancien président, également ancien Premier ministre à l’entrée du Congo dans l'ère marxiste en 1963, est né le 15 novembre 1931 à Tsinguidi, dans le département du Niari. Il était agronome de formation. Sur le plan politique, il a connu les hauts et les bas du régime monopartite de 1966 à 1979. Il fit un retour triomphal à la faveur de la conférence nationale souveraine en 1991, l'année où il créa l'Upads.
A l'issue du deuxième tour de l’élection présidentielle, le 16 août 1992, il est élu président de la République. Dix-sept mois après son entrée en fonction, une situation économique et financière au départ déjà catastrophique vient s'ajouter au lourd passif des troubles politiques. Des milliers d'armes de guerre sont aux mains des jeunes incontrôlés. C'est dans cette atmosphère morose qu'éclate la triste guerre du 5 juin 1997, conséquence de la désorganisation de l'administration publique et des services sociaux.

Jacques Joachim Yhombi-Opango, au pouvoir entre 1977 et 1979
C’est le deuxième ancien président congolais à décéder en France cette année. Le 30 mars dernier, Jacques Joachim Yhombi-Opango, au pouvoir entre 1977 et 1979, a succombé des suites du coronavirus à Neuilly-sur-Seine, en région parisienne. Il avait 81 ans. L’ex-président congolais Jacques Joachim Yhombi-Opango décède des suites du coronavirus.

Jean-Claude Gakosso, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Congolais de l’Etranger de la République du Congo, a effectué à Lomé une visite d’amitié et de travail de 48 heures, les 19 et 20 août 2020.
Au cours de cette visite placée sous le signe du renforcement des relations d’amitié et de coopération qui existent entre le Togo et la République du Congo, Jean Claude Gakosso, porteur d’un message de Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République du Congo, a été reçu en audience par Faure Essozimna Gnassigbé, Président de la République Togolaise.
Le Ministre congolais des Affaires étrangères a également procédé, au cours d’une séance de travail avec son homologue togolais, à des échanges de vues approfondis sur des questions d’intérêt commun d’ordres bilatéral, régional et multilatéral.
Sur le plan bilatéral, les deux parties se sont félicitées de la qualité exceptionnelle de leurs relations d’amitié et ont réaffirmé leur volonté d’actualiser les accords de coopération qui les unissent.
Pour ce faire, elles ont décidé d’engager très prochainement les discussions afin de convenir des nouvelles bases de la coopération entre les deux pays, dans les domaines tels que : la libre circulation des personnes et des biens, l’enseignement supérieur, la culture, la santé, les transports, la coopération militaire et la piraterie maritime conformément à la charte de Lomé. Les deux parties ont convenu de la signature d’un mémorandum d’entente sur les consultations politiques.
Les deux ministres des affaires étrangères ont convenu également de formaliser, très rapidement, l’exemption des visas aux ressortissants de leurs pays respectifs, détenteurs d’un passeport diplomatique ou d’un passeport de service.
Sur le plan économique, Robert Dussey a présenté les domaines prioritaires du Plan National de Développement (PND) et exprimé le souhait de voir s’établir des partenariats entre les secteurs privés congolais et togolais, dans la dynamique de la coopération sud-sud, et ce, dans de nombreux domaines.
Il a proposé l’établissement d’un partenariat stratégique entre les ports autonomes de Lomé et de Pointe-Noire, afin de faciliter davantage les échanges commerciaux entre les deux pays.
Jean Claude Gakosso et Robert Dussey ont cependant soulevé leurs inquiétudes quant à la persistance et l’expansion des conflits, des actes de terrorisme et d’extrémisme religieux violent, en Afrique centrale et de l’Ouest, notamment.
Tout en soulignant unanimement l’importance de la paix et de la sécurité pour le développement et la prospérité des nations, les deux Ministres invitent l’ensemble de la communauté internationale à apporter un soutien effectif aux initiatives en cours afin de trouver une solution rapide et durable, à ces situations. Ils ont convenu du renforcement de la coopération entre leurs pays dans la mise en œuvre des engagements pris lors du Sommet CEDEAO-CEEAC.
A cet égard et relativement à la crise politique en cours au Mali, les Ministres congolais et togolais ont salué la position de l’ONU, de l’UA, de l’UE et de la CEDEAO, sur la situation qui prévaut actuellement dans ce pays frère.
Evoquant la situation de la pandémie à la COVID-19 dans le monde, les deux parties se sont félicitées des mesures courageuses qui ont été prises et qui ont permis de limiter significativement la propagation du virus et le nombre de décès sur leurs territoires respectifs. Elles ont convenu de mutualiser leurs expériences et leurs moyens afin de poursuivre la lutte contre ce fléau et ses effets sur leurs économies.
Le Ministre Jean-Claude GAKOSSO a saisi l’occasion de cette visite pour assister à l’hommage national rendu à feu Edem KODJO, ancien premier Ministre du Togo, ancien Secrétaire général de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) décédé le 11 avril 2020 en France à l’âge de 82 ans.

Le Conseil des ministres a approuvé, en sa réunion mardi 18 août 2020 par visioconférence, sous l’autorité de Denis Sassou-N’Guesso, président de la république, le projet de loi réglementant le secteur du tourisme. Le texte soumis à l’examen du Conseil des ministres et qui sera transmis au parlement pour adoption détermine les normes applicables aux professionnels du tourisme ainsi qu’aux usagers de ce secteur d’activités, en vue de garantir une parfaite maîtrise des composantes de l’offre touristique, grâce à un système de classement et de contrôle des établissements de tourisme.
Au cours de cette réunion, le Conseil des ministres a aussi décidé de l’affectation au ministère de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, d’un terrain non bâti situé au quartier Mbama, La Corniche, arrondissement 2 Bacongo, département de Brazzaville d’une superficie de 1754,12 m2, en vue de la construction d’un campus numérique, dénommé la Grande Ecole Numérique du Congo.
La Grande Ecole Numérique est le fruit d’un partenariat entre l’Etat et des organismes tant nationaux qu’étrangers de formation dans le secteur du numérique. A ce jour, elle a déjà formé 350 intégrateurs web.
Les grandes sociétés multinationales du numérique, communément appelées les « GAFA », se proposent ainsi de recruter de jeunes développeurs congolais, à la condition que notre pays dispose d’un campus numérique au niveau des standards en la matière.
Enfin, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant approbation du plan d’aménagement de l’Unité forestière d’aménagement Mimbéli-Ibenga, située dans la zone I Likouala du secteur forestier Nord en application des dispositions des articles 75 à 88 de la loi n° 33-2020 du 8 juillet 2020 portant Code forestier aux fins d’une gestion durable des ressources forestières.

Le Congo a commémoré les 60 ans de son accession à la souveraineté internationale le 15 aout 2020 sous le thème : « Dans un élan patriotique, consolidons notre souveraineté ». Une cérémonie très sobre a marqué cette célébration sous le patronage du président Denis Sassou-N’Guesso à l’esplanade du Palais des congrès à Brazzaville.
Deux temps forts ont ponctué la cérémonie : la revue de troupes par le président Denis Sassou N'Guesso sur fond des coups de canons et l’évocation des 60 ans de l’indépendance du Congo par le premier Ministre, Clément Mouamba.
Dans son évocation, le chef du gouvernement a recadré le contexte dans lequel cet événement combien important qui se commémore « aujourd’hui, en pleine pandémie à coronavirus Covid-19 aussi imprévisible que foudroyante, sans jamais émousser notre joie … » Ce 15 Août 2020, a déclaré le premier ministre, « vient nous rappeler qu’il y eut un 15 août 1960 ». Avant d’insister : « La fête est là ; elle est dans nos cœurs … dans notre ardente volonté de cheminer vers les cimes du progrès global ».
Clément Mouamba a, par la suite , évoqué les différentes étapes parcourues, par le Congo, avec des hauts et des bas, mais aussi les prouesses réalisées par la République 60 ans après son accession à la souveraineté internationale. Selon le premier ministre, cette fête du 15 août 2020, « nous la dédions à l’évocation de ce que fut ce 15 août 1960, placé dans la dynamique des Peuples qui ont toujours lutté pour leur liberté face aux forces obscurantistes, dominatrices et spoliatrices ».
Clément Mouamba a fait un rappel, à grands traits, du contexte historique qui a prévalu pour justifier la colonisation que certain veulent perpétuer, aujourd’hui encore, par une nouvelle forme plus insidieuse, par la domination de l’Afrique, considérée comme une proie facile, livrée à toutes les convoitises.
Le chef du gouvernement a loué l’action des pères de l’indépendance et qui ont milité pour que le Congo soit à ce niveau. « Des Anciens … qui ont concouru à l’événement aujourd’hui soixantenaire et qui ont contribué, à leur manière et dans le contexte qui fut le leur, au rayonnement précoce sur la scène internationale de la jeune République du Congo et à sa distinction parmi les nations de cette Afrique, à peine affranchie du joug colonial ».
Clément Mouamba a appelé les congolais à redoubler collectivement d’efforts aussi bien pour préserver l’unité nationale, la paix et la sécurité du pays, pour imaginer et organiser dans tous les domaines qui comptent pour bâtir un pays prospère que dans ceux visant à la fois l’éducation permanente et l’accès du plus grand nombre aux nouvelles technologies. Le premier ministre a également invité ses compatriotes aux efforts pour la modernisation continue des villes et des campagnes, grâce à la décentralisation qui est devenue l’un des leitmotivs ; pour la lutte contre les antivaleurs et pour la diffusion de la culture et la vulgarisation des loisirs sains…
« Il nous faut donc œuvrer à la consolidation de la paix et de l’unité, ainsi que persévérer dans l’effort et le travail acharné pour surmonter les difficultés actuelles, notamment la crise sanitaire, économique et financière que traverse notre pays, et continuer notre marche vers le développement », parce que « l’optimisme est permis pour la prochaine décennie », a exhorté Denis Sassou N’Guesso dans son message à la nation.
Dans le cadre de la célébration des 60 ans de l’accession de la république du Congo à la souveraineté internationale, le président de la République a adressé un message à la nation dans lequel il a dressé le bilan du long parcours de son pays de l’indépendance en 1960 à nos jours. Denis Sassou-N’Guesso a souligné "les progrès" réalisés dans son pays. En 60 ans d’indépendance, le Congo a réalisé d’énormes progrès s’est-il exprimé.
Le président de la république a énuméré quelques chiffres marquants dans divers domaines. Dans le domaine socio-économique, par exemple, le Congo totalise aujourd’hui 3.111 kilomètres de voies bitumées, avec des ouvrages de franchissement sur pratiquement l’ensemble de nos grands cours d’eau.
Le réseau routier bitumé s’est densifié 60 ans après, dans les principales villes et, à la faveur des municipalisations accélérées, dans les chefs-lieux des départements, a indiqué Denis Sassou N’Guesso. Le président de la République a ainsi salué les avancées enregistrées dans la sphère du transport aérien qui dispose actuellement trois plateformes aéroportuaires de classe internationale, 08 aéroports locaux modernes et 12 aérodromes pour le trafic national.
Aussi, un port moderne en eau profonde à Pointe-Noire conforte-t-il la vocation de pays de transit du Congo.
Il a longuement parlé des infrastructures construites depuis l'indépendance, et notamment évoqué le nombre de grands hôpitaux et d'écoles construites dans tout le pays.
Au cours de son message, le président congolais s’est imposé le devoir de « rendre un hommage mérité et renouvelé aux pères de l’indépendance ainsi qu’à la génération de nos compatriotes qui ont pris le relai des mains du régime colonial afin d’assumer, dans l’honneur et la dignité, le destin collectif du peuple congolais ». Depuis 1960, a-t-il fait remarquer, le Congo indépendant avance, orienté par la boussole de la devise du Congo, à savoir « Unité-Travail-Progrès ».
Denis Sassou-N’Guesso a également rendu hommage au Général de Gaulle, qui avait fait de Brazzaville la capitale de la France libre pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Le chef de l’Etat a également rappelé que sur le plan international, le Congo a été l’un des tous premiers pays d’Afrique noire subsaharienne à établir, le 26 avril 1964, les relations diplomatiques avec la République Populaire de Chine. Sur la même lancée, Il a salué la célébration dans quelques mois, par le Peuple français, de l’année 2020 consacrée à l’œuvre du Général de Gaulle qu’il a présenté comme « le grand » rassemblement tenu en 1958 au stade Eboué par l’ancien Président Français Charles de Gaulle, au cours duquel, parlant de l’avenir de la Communauté franco-africaine, il projetait la fin de la colonisation qui a permis, en 1960, à plusieurs pays africains d’accéder à l’indépendance.
Un bilan, somme toute encourageant pour des résultats réalisés et le Denis Sassou N’Guesso n’a pas caché sa satisfaction. « …au regard de ces résultats, nous ne pouvons que parler de progrès : un progrès qui atteste de ce que nous avons, sans risque de nous tromper, véritablement assumé nos 60 ans de souveraineté. »
Abordant l’aspect relatif, à la covid-19, le chef de l’Etat a salué l’élan de solidarité nationale observé dans le combat contre la pandémie de Covid-19, qui du reste « témoigne, à suffisance, du sens de responsabilité et de dévouement des filles et des fils du Congo devant l’épreuve et les menaces contre la Nation. »
Au moment où le Congo entame la 7e décennie post indépendance, Denis Sassou N’Guesso demeure confiant tout en croyant aux grands ensembles et à la nécessité d’un développement intégré qui assurera, au pays, son développement dans une Afrique rayonnante et prospère.
Son vœux le plus ardent est celui de voir les congolais œuvrer à la consolidation de la paix et de l’unité, ainsi qu’à la persévérance dans l’effort et le travail acharné pour surmonter les difficultés actuelles, notamment la crise sanitaire, économique et financière que traverse notre pays, et continuer notre marche vers le développement.

Ce samedi 15 août 2020, le Congo célèbre les 60 ans de son indépendance. L’accomplissement d’un long travail, porté par des figures devenues emblématiques du nationalisme congolais. En cette semaine d’indépendance, il est important de se remémorer le chemin parcouru.
DE LA SEDENTARISATION A LA COLONISATION
Les premières populations sédentaires sont arrivées à l’approche de l’an 1000. Il s’agit des Pygmées Mbuti qui sont considérés comme les premiers habitants du Congo. D’autres peuples, notamment des Bantous, ont immigrés du nord pour s’installer dans la région. La sédentarisation rapide a permis la création de plusieurs Royaumes solides et puissants. Le plus puissant étant le royaume Kongo, fondé dans la deuxième moitié du XVIe siècle. En 1484, l’explorateur portugais Don Diégo Cao atteint l’embouchure du Congo. C’est le premier contact entre les populations locales et des occidentaux. Il est à l’origine de nombreuses tensions au sein du royaume qui mène à l’indépendance de plusieurs peuples. Les portugais font introduire la religion catholique et créer des relations commerciales. La fin de l’exploration est menée par l’explorateur italien Savorgnan de Brazza pour le compte de la France, en 1879. Il aide à construire une nouvelle colonie. Les entreprises coloniales sont à l’origine de mauvais traitements menés contre les populations locales. La construction, entre 1921 et 1934, du chemin de fer Congo-Océan est un exemple tristement célèbre. 17 000 personnes sont mortes, une personne par latte selon l’expression.
DE LA PROTESTATION A L’INDEPENDANCE
Ces traitements inhumains sont à l’origine de nombreuses protestations et nourrissent des revendications indépendantistes parmi les indigènes. La figure emblématique de cette période est l’homme politique André Grenard Matswa. Très jeune, il s’intéresse aux rapports entre les Blancs et les Noirs, ce qui lui donne envie de se rendre en France. En 1925, il devient tirailleur sénégalais et combat pendant la guerre du Rif. À la fin de la guerre, il s’installe en France où il découvre les cercles parisiens de gauche. Il y rencontre Jules Alcandre et découvre des ouvrages tels que Voyage au Congo d’André Gide. Ces rencontres vont construire son éducation politique, et faire germer en lui des idéaux contre les injustices coloniales. En ce sens, Il crée en 1926, l’Amicale des originaires de l’Afrique-Equatoriale française, connue en Afrique sous le nom de Mikalé.
Le Mikalé est destiné à « secourir le Noirs libérés du servir militaire en France » selon les termes de Matswa, Il s’agit d’une association d’entraide, mais l’ambition cachée est d’en faire un organe politique. Cela va se produire, le Mikalé prend rapidement des positions contre l’infériorité des Noirs. Cette société s’implante fortement au Congo, particulièrement au Bas-Kongo et dès 1929, l’association compte plus de 13 000 membres. Pour les populations indigènes, intégrer cette association est un premier pas vers la liberté. En 1929, le Mikalé se dote d’un programme politique. Elle organise la désobéissance civile à travers une campagne de passivité à l’égard des autorités administratives. L’influence de Matswa faisant peur au gouverneur général, il le fait arrêter en 1930. Devenu une figure de la résistance, son arrestation entraine de nombreuses protestations à Brazzaville. Il est condamné à trois ans de prison pour sédition, et il purge sa peine au Tchad. Le Mikalé a continué ses activités, notamment en encourageant à ne pas payer les impôts. En 1941, il est de nouveau arrêté pour propagande pro-allemande. Il meurt en détention en 1942, dans des circonstances qui restent mystérieuses.
Le Mikalé a pavé le chemin pour l’indépendance du Congo. Ces revendications s’inscrivent dans les luttes de l’ensemble des colonies françaises mais aussi anglaises. Elle nourrit le nationalisme congolais, le désir d’être une nation souveraine. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les premières mesures étatiques sont pour permettre cette indépendance. Le premier député congolais est élu, Jean Félix-Tchicaya en 1945 ; Il crée le Parti progressiste congolais. Fulbert Youlou, fondateur du Union démocratique de défense des intérêts africains (UDDIA) devient maire de Brazzaville. En 1958, un référendum est organisé dans l’ensemble des colonies françaises pour rejoindre la Communauté française. Le Congo vote oui à 99%, et devient une République autonome dont le Premier ministre est Fulbert Youlou. L’année qui suit est marqué par des émeutes qui font suite aux élections législatives remportées par l’UDDIA. Favorable à une coopération avec la métropole , Fulbert Youlou maintien de bonne relation avec le France. C’est dans ce contexte qu’un transfert des pouvoirs est opéré en juillet 1960. L’indépendance de la République du Congo est proclamée le 15 août 1960.
Annabelle Bokilo (étudiante en stage à l'Ambassade de la république du Congo en France)

"Haro vicieuses torpilles" tel est l'intitulé du dernier ouvrage que Richard Ossoma-Lesmois, écrivain juriste congolais vient de publier aux éditions Le lys bleu. C'est un essai de 476 pages dans lequel l'auteur aborde des sujets en rapport avec le thème de la fête nationale édition 2020 :ans un élan patriotique, COnsolidons notre souveraineté.
Les pages de ce livre reprennent avec originalité les trois essais déjà publiés par Richard Ossoma-Lesmois en éclairant et en enrichissant leurs thématiques.
Par une réelle originalité dans l’angle de traitement des situations du quotidien, ces essais dont le style se réserve de donner des leçons, racontent un vécu politique intrigant qui permet de mieux comprendre, en quelques pages, les raisons de la stagnation qui règne au Congo-Brazzaville. Mais aussi, les bonnes entreprises menées après dix années de guerres civiles successives congolaises entre 1993 et 2012 :
- la restauration lorsque le pays suffoque des tensions socio-politiques, quand l'Etat calle et la République trébuche ;
- le dialogue et la réconciliation entretenir la fibre patriotique qui lie chaque citoyen congolais à la nation, en vue d’une meilleure imprégnation des vertus d'une République apaisée ;
- les rénovations urbaine et semi rurale à travers un pilier infrastructurel unique en son genre : les grands travaux. Pilier très apprécié des pays voisins d'Afrique ;
- l'arrimage de la vie sociale et économique générale dans le pays aux bienfaits du numérique ;
- la prise en compte du rôle moteur des femmes dans le circuit général de production des biens et des services. Une prise de conscience indispensable à la croissance globale ainsi que l'éveil de la condition féminine.
En somme, les perspectives d'un futur désirable commun aux Congolais.
L'ouvrage souligne donc la nécessité de préserver la stabilité aux tentatives de recourir aux remèdes du passé au nom d'une part, de l'identité culturelle africaine et bantoue ; et d'autre part, l'interprétation exagérée du principe général du droit international consacrant le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Des finasseries qui, non seulement sapent les bénéfices des regroupements sous régionaux et panafricains dans un monde globalisé, mais encore ralentissent les bons élans d'émergence sociale, économique et démocratique pris par le Congo depuis ces quinze dernières années.

En vue de contribuer à la redynamisation de l’économie nationale, la Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus (COVID-19) au Congo réunie pour la 8ème fois, par visioconférence mardi 11 août 2020 recommande de :
- rouvrir les frontières aériennes à partir du lundi 24 août 2020.
La Coordination Nationale assortit cependant cette réouverture à la nécessité que les différents acteurs (Etat, compagnies aériennes notamment) s’assurent que toutes les mesures sanitaires et de sécurité nécessaires soient prises pour éviter d’importer de nouveaux cas dans notre pays, ce qui reviendrait à contrarier les efforts en vue d’endiguer le virus à l’intérieur des frontières de la république du Congo.
La Coordination nationale recommande aussi aux autorités compétentes de reconduire toutes les décisions arrêtées en sa session du 24 juillet 2020, à savoir :
- la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour une nouvelle période de vingt (20) jours, soit à compter du 19 août 2020 pour la période à venir ;
- la prorogation du couvre-feu à Brazzaville et à Pointe-Noire, de 20 heures à 5 heures du matin ;
- la prorogation du couvre-feu sur le reste du territoire national, de 22 heures à 5 heures du matin ;
- l'interdiction des rassemblements de plus de cinquante (50) personnes dans les lieux publics et privés, à l’exception des marchés domaniaux et de la participation à une activité autorisée dans le cadre du déconfinement ;
- le port obligatoire et conforme du masque de protection individuelle ;
- l’observation, partout et par tous, de toutes les mesures barrières ;
- la non-réouverture des établissements d’enseignement fermés, des résidences universitaires et des internats ;
- la non-réouverture des boîtes de nuit et autres lieux de danse ;
- l'interdiction des rencontres de sport collectif et des spectacles ;
- la célébration, dans l’intimité, de tous les événements familiaux, dans le respect de toutes les mesures de prévention ;
- l’exercice des contrôles sanitaires et de la force publique à l'entrée et à la sortie de toutes les villes du pays.
Afin de renforcer la prévention, la Coordination nationale recommande en outre de :
- rendre payant (pour chaque voyageur) le test PCR obligatoire réalisé à l’aéroport, à l’arrivée des vols internationaux.
Le prix recommandé est fixé à 20.000 frs CFA, soit trente euros (30 €) ou quarante dollars (40 $US) par personne testée ;
- interdire la pratique du sport individuel et les promenades en groupe de plus de trois personnes sur les voies et espaces publics, notamment la Corniche et les alentours des stades de Brazzaville ainsi que les bords de l’océan atlantique à Pointe-Noire et dans le Kouilou ;
- interdire l’installation sur la voie et les espaces publics des chapiteaux destinés à accueillir des personnes ;
- limiter à dix (10) le nombre des membres d’une famille appelés à participer à la levée du corps, à la morgue, d’un parent décédé, en voie d’inhumation ;
- limiter le nombre de corps à inhumer par jour.
La pandémie poursuit sa course meurtrière à travers le monde. Selon le dernier rapport de la task force, au Congo, le nombre de cas positifs, à la date du 9 août 2020, est de 3.745 dont 31 cas supplémentaires sur les 4 jours précédent ;
- Cas guéris : 1.625
- Cas actifs : 2.050
- Décès : 60
- Taux de létalité : 1,6%
A la lumière des chiffres disponibles, les villes de Brazzaville et de Pointe-Noire demeurent les principaux foyers de l’épidémie.
Ces deux villes comptent à elles seules 3.540 cas confirmés de Covid-19 sur les 3.745 enregistrés dans les dix (10) départements du pays, à la date du 9 août 2020. Brazzaville reste le département le plus touché avec 2.436 cas confirmés, soit plus de 64 % du total des personnes contaminées.
Les services compétents ont par ailleurs constaté l’apparition d’un foyer important de contagion à Pokola (Département de la Sangha) avec 51 sujets testés positif à la Covid-19, dans la période du 22 au 30 juillet.
Dans l’ensemble du pays, il n’y a plus que deux départements (Likouala et Plateaux) qui n’ont pas, à ce jour, de personnes contaminées.

Le Conseil des Ministres, réuni mardi 11 août 2020 par visioconférence, sous l’autorité de Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République, Chef de l’Etat. a approuvé le projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo. Ce projet de loi sera transmis au Parlement pour adoption.
Face à la progression sans fin de la pandémie de coronavirus Covid-19 qui sévit en république du Congo, et après avis des experts, l’état d’urgence sanitaire actuellement en vigueur, et qui arrive à terme le 18 août 2020, va être prorogé pour la 7ème fois, au-delà de vingt (20) jours.
Le Conseil des Ministres a aussi approuvé le projet de loi portant statut général des militaires et des gendarmes. Le texte traite essentiellement des droits et devoirs du militaire, du déroulement de sa carrière, de l’exercice de ses droits civils et politiques, de la prise en charge des risques professionnels militaires, de la hiérarchie militaire ainsi que des modalités de préparation du retour à la vie civile.
Au titre des droits civils et politiques, la future loi autorise l’exercice du culte au sein des armées, renforçant ainsi la reconnaissance de la liberté religieuse. Elle restreint le droit du militaire de se porter candidat à une élection politique.
D’autre part, le texte prend en compte des risques professionnels. En plus du régime des pensions et des prestations sociales, est posé le principe de l’octroi d’une indemnité réparatrice du préjudice subi, au militaire blessé en opération ou à ses ayant-droits en cas de décès en cours d’opération.
En outre, le texte crée, dans la hiérarchie, un nouveau grade charnière entre la catégorie des sous-officiers et celle des officiers subalternes, en vue de réduire la pression des personnels sous-officiers supérieurs sur la passerelle de franchissement vers la catégorie supérieure des officiers subalternes.
L’ordre du jour de ce Conseil comportait également une communication sur la mise en œuvre de la Caisse d’assurance maladie universelle (CAMU) qui pourrait intervenir avant la fin 2020, dans son premier palier. Le président de la république a instruit le Gouvernement de trouver les ressources logistiques et financières y afférentes. La CAMU aura pour objet principal, grâce à la solidarité de l’Etat comme des plus nantis envers les plus vulnérables, de rendre accessible la santé pour tous, et notamment pour les plus faibles des congolais.
Enfin, au titre des mesures individuelles, pour le compte du Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Artisanat et du Secteur Informel, le Conseil des Ministres a nommé aux postes de
Directrice Générale du Secteur Informel : Ida Lafleur MASSAMBA ;
Directeur Général des Petites et Moyennes Entreprises : Rudy Stephen MPIERE-NGOUAMBA AMBILLA ;
Directeur Général de l’agence de développement des très petites entreprises et des petites et moyennes entreprises : M. Lin Cloud Darius KIALOUNGOU ;
Et, Directeur Général du Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement des petites et moyennes entreprises (FIGA) : M. Armel Fridolin MBOULOUKOUE.
37 Bis Rue Paul Valéry, 75116 Paris, France
Horaires de Travail (sans intérruption) :
Ouverture (opening) : 09H00
Fermeture (closing) :16H00
Téléphone :+33 1 45 00 60 57
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66 Quai de Boisguilbert 76000 Rouen
Téléphone :+33 7 67 02 63 30
Email :congoconsul.rouen@gmail.com