"Haro vicieuses torpilles" tel est l'intitulé du dernier ouvrage que Richard Ossoma-Lesmois, écrivain juriste congolais vient de publier aux éditions Le lys bleu. C'est un essai de 476 pages dans lequel l'auteur aborde des sujets en rapport avec le thème de la fête nationale édition 2020 :ans un élan patriotique, COnsolidons notre souveraineté.
Les pages de ce livre reprennent avec originalité les trois essais déjà publiés par Richard Ossoma-Lesmois en éclairant et en enrichissant leurs thématiques.
Par une réelle originalité dans l’angle de traitement des situations du quotidien, ces essais dont le style se réserve de donner des leçons, racontent un vécu politique intrigant qui permet de mieux comprendre, en quelques pages, les raisons de la stagnation qui règne au Congo-Brazzaville. Mais aussi, les bonnes entreprises menées après dix années de guerres civiles successives congolaises entre 1993 et 2012 :
- la restauration lorsque le pays suffoque des tensions socio-politiques, quand l'Etat calle et la République trébuche ;
- le dialogue et la réconciliation entretenir la fibre patriotique qui lie chaque citoyen congolais à la nation, en vue d’une meilleure imprégnation des vertus d'une République apaisée ;
- les rénovations urbaine et semi rurale à travers un pilier infrastructurel unique en son genre : les grands travaux. Pilier très apprécié des pays voisins d'Afrique ;
- l'arrimage de la vie sociale et économique générale dans le pays aux bienfaits du numérique ;
- la prise en compte du rôle moteur des femmes dans le circuit général de production des biens et des services. Une prise de conscience indispensable à la croissance globale ainsi que l'éveil de la condition féminine.
En somme, les perspectives d'un futur désirable commun aux Congolais.
L'ouvrage souligne donc la nécessité de préserver la stabilité aux tentatives de recourir aux remèdes du passé au nom d'une part, de l'identité culturelle africaine et bantoue ; et d'autre part, l'interprétation exagérée du principe général du droit international consacrant le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Des finasseries qui, non seulement sapent les bénéfices des regroupements sous régionaux et panafricains dans un monde globalisé, mais encore ralentissent les bons élans d'émergence sociale, économique et démocratique pris par le Congo depuis ces quinze dernières années.