Le président de la République Denis est attendu à Washington pour le 2e sommet USA - Afrique qui se tiendra du 13 au 15 décembre 2022
L'invitation du président américain Joe Biden à son homologue congolais ą été remise au président Denis Sassou N'Guesso par l'ambassadeur des USA, Eugene Young, au cours de l'audience qui lui a été accordée ce 30 septembre 2022.
Au cours de leurs entretiens, les deux personnnalités ont abordé plusieurs points à propos des relations bilatérales.
Ainsi, en début du mois de septembre, la présence d'un navire des forces navales américaines à Pointe Noire, temoigne de la bonne santé des relations bilatérales, entre les USA et le Congo. C'est pour cela aussi que Anthony Blinkin, Secrétaire d'Etat américain, et Denis Sassou N'Guesso ont eu le 10 août 2022 une conférence téléphonique.
Gaston Kanga, Presse presidentielle.
Le Conseil des ministres s’est réuni au Palais du peuple, ce vendredi 28 octobre 2022, sous l’autorité de Denis Sassou N’Guesso, président de la République. Seize affaires étaient inscrites à son ordre du jour, à savoir : trois projets de lois, onze projets de décrets, une communication et des nominations.
Parmi ces affaires, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant gestion durable de l’environnement en République du Congo. Celui-ci a le mérite d’intégrer les préoccupations actuelles relevées à l’échelle internationale, notamment la gestion durable des tourbières, la gestion durable de la biodiversité et de la biosécurité, le contrôle des mouvements transfrontaliers des déchets dangereux, le contrôle de la production, l’importation, l’exportation, la réexportation, la vente, la distribution et l’utilisation des pesticides et engrais agricoles ou produits assimilés, la prise en compte des mesures de gestion des risques de catastrophe et gestion des catastrophes, l’éducation environnementale, la responsabilité civile en cas de dommage causé à l’environnement.
Le Conseil des ministres a aussi examiné puis adopté le projet de loi portant création de l’université de Pointe-Noire. En effet, l’université de Pointe noire qui pourrait voir le jour dans un futur proche s’inscrit dans un vaste mouvement de renforcement des capacités d’offre de formation, fondé sur la mise en place des structures de formation permettant de favoriser l’initiation aux métiers, l’acquisition des connaissances et compétences, en adéquation avec les besoins du développement et les emplois disponibles ou potentiels, problématique chère et faisant partie des engagements de longue date et récents de monsieur le président de la République.
Dans la lancée de la concrétisation de cette université de Pointe-Noire, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant affectation à cet établissement d’un terrain non bâti, dans le district de Loango, département du Kouilou.
Au nombre des dossiers en examen au cours de cette réunion on retiendra également une communication sur les travaux de la revue du programme soutenu par la facilité élargie de crédit du FMI.
La restitution des travaux relatifs à la seconde revue du programme fait apparaitre qu’à Brazzaville et à Washington, les deux parties se sont accordées sur les hypothèses ainsi que sur les principaux éléments constitutifs du projet de budget, exercice 2023.
Au titre des mesures individuelles, le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes.
Ministère du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation
Directeur général du commerce extérieur : M. Alain Bayeni, administrateur en chef des SAF de 11e échelon.
Directeur général du centre congolais du commerce extérieur : M. Emmani Saturnin Akoli, administrateur des SAF de 5e échelon.
Ministère du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs
Directeur général du contrôle d’Etat : M. Georges Charles Christ Tambaud, administrateur en chef des SAF de 8e échelon.
Directrice générale de la qualité du service public : Mme Ikiya Laurente Okouya, experte en gestion des risques.
Directrice générale de la lutte contre les antivaleurs dans l’administration publique: Mme Raïssa Kartelle Iloki, juriste, manager financier.
Ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones
Secrétaire général à la justice : M. Aristide Mathieu Clotaire Okoko, enseignant chercheur à l’Université Marien-Ngouabi.
Inspecteur général des juridictions et des services judiciaires : M. Guy-Rufin Kampakol-Antouoni, magistrat hors catégorie.
Inspecteur général adjoint des juridictions et des services judiciaires : M. Joseph Mankou, magistrat.
Directeur général des droits humains et des libertés fondamentales : M. Cyr Maixent Tiba, administrateur des SAF de 6è échelon.
Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique
Président du comité de direction du Fonds de service postal universel : M. François Abandza, professeur certifié des lycées de 8e échelon.
Ministère en charge de la Réforme de l’Etat
Directeur général de la modernisation de l’Etat : M. Fred Rychel Guembot, administrateur des SAF de 8e échelon.
Directeur général de l’évaluation des réformes : M. Sagesse Aimé Ondongo, enseignant chercheur permanent.
27 octobre 1940 - 27 octobre 2022, cela fait jour pour jour 82 ans depuis que, le général de Gaulle avait lancé, depuis Brazzaville, son Manifeste annonçant la création d'un Conseil de défense de l'Empire. C'est de l'appel de Brazzaville, alors capitale de la France libre. Dans le cadre de l’Histoire commune France-Afrique, Congolais et Français se sont alors rassemblés à Verquin, autour de la stèle dédiée au sacrifice des soldats africains et représentant le général De Gaulle passant en revue les troupes africaines à Brazzaville en 1940, pour commémorer cet évènement. La cérémonie a été placée sous la présidence conjointe de Thierry Tassez, maire de Verquin, commune française dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France, et de Bélinda Ayéssa, directrice générale du Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza en présence d’une forte délégation de l'ambassade de la République du Congo en France, conduite par Jean Félix Mokiémo, ministre conseiller, des autorités de la région Hauts-de-France, des élus locaux du Pas-de-Calais et bien d’autres invités .
Au perpétuel questionnement « Pourquoi la stèle et pourquoi à Verquin ? », le maire demeure constant : « La réponse ne change jamais ». Et de se justifier : « Nous avons, en tant que municipalité, notre feuille de route ». Il a précisé que celle-ci a pour base plus de liberté, plus d’égalité, plus de fraternité, en y ajoutant la bataille de la solidarité et celle de la laïcité. « C’est une feuille de route républicaine claire, incluant, évidemment, le devoir de mémoire ou plutôt, ici, le travail de mémoire », a précisé le maire.
Thierry Tassez s’est insurgé face à l’oubli historique de l’appel de Brazzaville, en comparaison de celui du 18 juin à partir de Londres. Et pourtant, du temps de l’Empire colonial, c’est de Brazzaville que le général De Gaulle avait pu lancer son offensive permettant de commencer à combattre les troupes nazies.
Belinda Ayessa, très honorée de pouvoir présider cette cérémonie, a souligné combien la ville de Verquin s’inscrit désormais dans le cadre de la conservation de la mémoire en ce qui concerne la tranche de l’histoire de la France et de l’Afrique du milieu du 20e siècle.
De cette ville, l’occasion lui a été permise de rappeler les propos du président de la République Denis Sassou N’Guesso lors du 80e anniversaire de cet appel, à savoir « Rétablir la réalité de l’épopée de la Seconde Guerre mondiale avec ce que fut la contribution de l’Afrique ».
Pour cette contribution, « au nom de la France, un certain nombre d’Africains ont payé de leur sang», a rappelé la directrice générale du mémorial Pierre-Savorgnan-De- Brazza. « L’impérieuse nécessité de leur rendre hommage ici est un message adressé à la France pour qu’elle prenne la réelle mesure de l’implication des soldats africains dans les luttes contre toutes les formes de domination », a-t-elle ajouté.
Concluant son propos, Belinda Ayessa a émis le voeu de voir s’intensifier l’écho du 27 octobre au point de se transformer en hymne de l’amitié entre les peuples, en l’occurrence, entre les peuples français et congolais.
La question de la fusion de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac) a fait l’objet d’un entretien entre Denis Sassou-N’guesso, Président de la République et Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la CEMAC mercredi 26 Octobre 2022 au Palais présidentielle. Cette communauté économique régionale et deux autres, à savoir la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) et la Communauté économique des pays des grands Lacs (Cepgl) qui existent dans le même espace pourraient fondre en une seule entité d’ici 2023.
Le dossier est en cours d’examen d’après Daniel Ona Ondo le président de la commission de la Cemac qui a aussi indiqué que celui-ci est suivi par Paul Biya, président de la République du Cameroun. La fusion entre la Ceeac et la Cémac est une option qui vise à faire sauter les verrous qui plombent le sentiment communautaire. Globalement, les différents acteurs impliqués dans le processus sont d’accord sur le principe d’une seule entité fusionnant la Cémac, la CEEAC et la CEPGL, afin d’en faire une communauté économique plus forte et mieux structurée.
Le Chef de l'Etat congolais s'est également entretenu avec le président de la Cemac, sur la bonne marche de cette institution ainsi que les sujets liés à l’intégration sous-régionale. « Le président de la République, son excellence Denis Sassou N’Guesso, a demandé à me voir en tant que président de la commission de la Cémac pour s’enquérir de la marche de la communauté. Cela prouve de l’intérêt que le chef de l’Etat porte à l’intégration régionale. Je me suis efforcé de lui présenter les difficultés de notre mission, les avantages et les inconvénients. J’ai eu à recueillir ses précieux conseils », a expliqué Daniel Ona Ondo à la presse.
Arsène N.Mfourga, Presse présidentielle..
Le Président Denis Sassou-N'Guesso et son homologue de la RDC Félix Tshisékédi à Kinshasa
Président en exercice de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale, Félix Antoine Tshisekedi a été désigné comme facilitateur de la transition au Tchad. Tel est le point principal à retenir, à l'issue des assises de la 2ème session extraordinaire de la CEEAC, tenues ce mardi 25 octobre 2022, à Kinshasa.
Ce sommet consacré au "processus de transition politique au Tchad" a été organisé, à l'invitation de M. Tshisekedi, président en exercice de la CEEAC, quelques jours après des manifestations qui ont fait une cinquantaine de morts le 20 octobre au Tchad.
Après sa désignation comme "facilitateur du processus de transition" au Tchad, il s'est engagé à "ne ménager aucun effort pour remplir" sa mission et oeuvrer "pour la paix" dans la région.
Dans sa déclaration finale, le sommet a également "lancé au gouvernement et au peuple tchadiens un appel à la paix" et "condamné fermement le recours à la violence à des fins politiques".
Il a aussi "exhorté les partenaires bilatéraux et multilatéraux du Tchad, particulièrement les Nations unies et l'Union africaine, à maintenir et renforcer leur appui diplomatique, financier, matériel et technique nécessaire au processus de transition".
Le dirigeant tchadien Mahamat Idriss Déby Itno était lui-même présent à la réunion, à laquelle ont participé des chefs d'Etat et représentants des 11 pays membres de la CEEAC. La République du Congo, Etat membre de la CEEAC a été représentée par le président de la République, Denis Sassou-N’guesso qui a regagné Brazzaville le même jour dans la soirée.
Audrey Galiba (Presse présidentielle)
Crédit photo: Presse présidentielle de la RDC
Le Président de la République, Denis Sassou N'Guesso, s'est entretenu ce 20 octobre 2022, avec le gouverneur de la Banque des États d'Afrique centrale (BEAC), Abbas Mahamat Tolli.
Au cours de leurs entretiens, les deux personnalités ont abordé les sujets d'intérêt commun entre le Congo et la BEAC.
Abbas Mahamat Tolli a présenté au président de la République, Denis Sassou N’Guesso, le carnet de santé de la BEAC. En dépit des affres causées par la covid-19 et autres maux qui minent les pays du monde, le gouverneur Abbas a assuré que la BEAC se porte bien, et que les inquiétudes nées d’une éventuelle dévaluation du FCFA se sont évanouies. Il a déclaré que : "l'État de santé de la banque centrale est bon, tant sur les réformes de son cadre de politique monétaire, que sur le niveau de l'exploitation, ainsi que sur l'ensemble des réformes que nous avons entreprises dans le cadre du plan stratégique de la banque centrale 2017- 2021".
Pour le gouverneur de cette institution, il y a eu des avancées majeures, sur lesquelles il a souhaité tenir informer le Chef de l'État congolais.
"La banque est à plus de 83% de l'exécution de son plan stratégique. Dans ce cadre, nous avons complétement réorganisé, rénové notre cadre opérationnel de politique monétaire. Toujours dans le cadre du plan stratégique, nous avons également renforcé les outils de notre politique d'échanges, en particulier la réglementation des échanges ; ce qui nous a permis de réaliser un niveau de rétrocession record sur la période Covid : de 3000 milliards à 9000 milliards annuellement“ a-t-il fait savoir.
Poursuivant son propos, il a indiqué que dans le domaine de l’exploitation de la banque, autrefois déficitaire, la BEAC vise un bénéfice de près de 100 milliards de francs cfa en fin d’année.
"Nous avons dans, la période Covid, réalisé la stabilité à la fois monétaire, éloignant de ce fait, le spectre de la dévaluation qui menaçait notre zone" a-t-il précisé.
Pour Abbas Mahamat Tolli, la BEAC a joué son rôle comme principale institution monétaire de la sous-région suite aux crises répétitives dans le monde. Nos banques, a- t-il ajouté, "sont résilientes ; elles font des crédits, sont viables, rentables. Elle est certes affectée par les crises liées au Covid, aussi bien par la crise géostratégique en Europe qui a des répercussions dans nos économies.
Il a conclu en indiquant que, malgré ces événements et situations difficiles, la BEAC est parvenue à sortir de ce mauvais pas et a réussi à normaliser ses économies et échanges commerciaux dans la zone CEMAC".
Pascal Raoul Oba (Presse présidentielle)
Son excellence monsieur l’Ambassadeur, Rodolphe Adada a reçu ce lundi 24 octobre 2022 avec Jean Rutty et Jean Yves Gicquel, respectivement président et vice-président de LAGACO (L’Amicale des anciens du Gabon, de l’Afrique centrale et occidentale).
Profitant du recensement des retraités de la CNSS à l’ambassade, le Président et le vice-président sont allés présenter leurs civilités et faire découvrir leur association l’Ambassadeur.
LAGACO est en effet une association née le 8 janvier 1979 dont l’objectif est d’agir sur le plan de la solidarité, de créer une véritable chaîne d'amitié et un authentique trait d'union entre tous les Anciens du Gabon et de l'Afrique Centrale et Occidentale.
Il s'agit plus particulièrement d'intervenir pour celle-ci de :
- Eclairer les expatriés et anciens expatriés sur leurs droits auprès des Caisses africaines de Sécurité Sociale.
- Aider à la constitution des dossiers de demande de pension ou d'allocation et les transmettre aux différentes Caisses et effectuer les relances nécessaires.
- Regrouper et transmettre aux Caisses les Certificats de Vie annuels.
- Organiser des repas régionaux et celui de l'Assemblée Générale annuelle
- Permettre de retrouver des amis et des anciens collègues perdus de vue et rencontrer des dirigeants des différentes caisses.
Au cours de cet entretien, Jean Rutty et Jean Yves Gicquel ont aussi évoqué les difficultés que connaissent les retraités qui vivent en dehors du Congo dans la constitution de leurs dossiers de demande de pension ou d’allocation, difficultés liées notamment à leur éloignement et au poids de l’âge.
37 Bis Rue Paul Valéry, 75116 Paris, France
Horaires de Travail (sans intérruption) :
Ouverture (opening) : 09H00
Fermeture (closing) :16H00
Téléphone :+33 1 45 00 60 57
Email: contact@ambacongofr.org
66 Quai de Boisguilbert 76000 Rouen
Téléphone :+33 7 67 02 63 30
Email :congoconsul.rouen@gmail.com