Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 27 mars 2019 au Palais du peuple. Il a approuvé les projets de loi portant création des zones économiques spéciales respectives de Brazzaville, Oyo-Ollombo et Ouesso.
Ces textes qui seront ensuite transmis au parlement pour adoption vont favoriser la diversification de notre économie. Ils sont, par ailleurs, accompagnés de deux autres textes, le premier permettant la gouvernance la plus pointue et la régulation desdites zones, le second créant un organe d’aide, d’appui et d’assistance aux investisseurs désireux de s’implanter au plus vite dans lesdites zones.
La zone économique spéciale de Brazzaville est une emprise géographique terrestre d’une superficie de deux cent vingt-trois virgule quatre-vingt et un kilomètres carrés (223,81 km2). La zone économique spéciale d’Oyo-Ollombo sera située sur une emprise géographique terrestre dont la superficie a été déterminée par des études réalisées par des cabinets. La zone économique spéciale de Ouesso est une emprise géographique terrestre d’une superficie de trois mille sept cent quatre-vingt-seize virgule trente-neuf kilomètres carrés (3796,39 km2).
Sous réserve d’un agrément au régime des zones économiques spéciales, les entreprises pouvant s’y installer doivent avoir essentiellement une vocation exportatrice.
Il est à noter que les travaux nécessaires à la réalisation, pour chacune des zones économiques ici présentées, des parcs d’activité, des zones commerciales et résidentielles seront déclarés d’utilité publique.
Le Conseil des ministres a aussi adopté le projet de décret portant organisation et coordination de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales. Celui-ci décrit les différents niveaux d’intervention et de coordination opérationnelle des actions à mener en mer et détermine les modalités de leur financement. Il prescrit la création d’un comité interministériel placé sous la responsabilité du Premier ministre, chef du gouvernement qu’ assiste un secrétariat permanent avec pour principales missions :
d’élaborer la stratégie nationale pour la mer et les eaux continentales ;
de veiller à la cohérence des actions menées en mer et dans les eaux continentales par les différentes administrations de l’Etat intervenant en mer ou dans les eaux continentales ;
d’orienter et favoriser les échanges de compétences et la mutualisation des moyens.
Enfin le Conseil des ministres a nommé : M. Gaston Andoka, Docteur en biochimie, chargé de recherche de 10e échelon au poste de Président du Comité de direction de l’Agence congolaise de normalisation et de la qualité et M. Jean-Jacques Ngoko Mouyabi, ingénieur principal des techniques industrielles catégorie I, 8ème échelon au poste de Directeur général de l’Agence congolaise de normalisation et de la qualité.