Chers Compatriotes,
L'opération de remise des passeports aux concitoyens initialement prévue samedi 2 mars 2019 est renvoyée à vendredi 8 mars de 9h00 à 17h00 sans interruption dans les locaux du service consulaire.
Cordialement
L’Ambassadeur
Chers Compatriotes,
L'opération de remise des passeports aux concitoyens initialement prévue samedi 2 mars 2019 est renvoyée à vendredi 8 mars de 9h00 à 17h00 sans interruption dans les locaux du service consulaire.
Cordialement
L’Ambassadeur
"L’Action sociale des premières dames africaines : le cas d’Antoinette Sassou-Nguesso et la fondation Congo-Assistance",tel est le titre de l’ouvrage que Brice Mankou a publié le 1er mars dernier aux éditions Edilivre.
Il s'agit d'un roman de 150 pages qui a pour objectif non seulement de rendre visibles les actions des premières dames africaines à travers le monde en s’appuyant sur le cas d’Antoinette Sassou-N’guesso première dame de la République du Congo, mais aussi d’analyser le combat de cette dame qui est habitée par le social dont elle a fait son cheval de bataille. En créant la première fondation d’utilité publique en Afrique dénommée la fondation Congo-Assistance, Madame Sassou-Nguesso a développé une diplomatie du social.
Dans ce livre l’auteur fait comprendre que l’action des premières dames en France, en Afrique, a toujours connu une empreinte sociale qui devient quasiment une marque de fabrique de celles-ci. Et il fait constater que ces dames sont ainsi visibles dans le champ de l’éducation, la santé, le handicap, le bien-être des populations vulnérables et certains combats de notre siècle, à savoir : le respect des droits humains, l’égalité femmes-hommes, la paix dans le monde et bien d’autres.C'est un ouvrage qui se lit facilement. C'est l'occasion de l'offrir à la femme qui le 8 mars célèbre sa journée internationale.
L'auteur de " L'Action sociale des premières Dames: le cas d'Antoinette Sassou-N'guesso", Brice Arsène Mankou
Brice Arsène Mankou est docteur en sociologie de l’université de Lille 1, maitre de conférences par le CNU section 19, enseignant à l’ULCO-ISCID-Co, chercheur associé au Clersé UMR, 8019 CNRS. Il est aussi professeur invité et associé à l’ENAP-Québec (Canada). Il est actuellement président du conseil scientifique de l’IFMV (institut de formation aux métiers de la ville en France).
Thème : Philosophie / Sociologie
Format : Roman (134x204)
Nombre de pages : 150
Date de publication : 01/03/2019
ISBN : 9782414315833
Disponible
Livre papier
22,00 €
Livre numérique : format Pdf
4,99 €
Du même auteur :
La « Cybermigration Maritale » des femmes
camerounaises : La quête de conjoints blancs, éd.
L’Harmattan, 2014, 173 p.
L’Impact des TIC dans les processus migratoires
féminins en Afrique Centrale : Le cas des cybermigrantes
maritales du Cameroun, éd. L’Harmattan, 2016, 244 p.
Migrations, décentralisation et coopération
décentralisée : Enjeux et perspectives, éd. L’Harmattan,
2017, 150 p.
Les jeunes et l’emploi au Congo-Brazzaville :
Diagnostic et solutions, éd. L’Harmattan, 2017, 135 p.
La mise en concession de la route nationale n°1 (RN1) a été officiellement lancée par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, ce 1er mars 2019, à partir du poste de péage de Lifoula, à une trentaine de kilomètres au nord de Brazzaville.
Le président de la République en train de payer les droits de péage pour le passage de sa limousine au poste de Lifoula
La concession de la route RN1, pour le gouvernement congolais,consiste à capitaliser les investissements consentis dans ce secteur. Ainsi, la gestion de cette route est désormais confiée à une société privée, La Congolaise des Routes (LCR).
La mise en concession de la RN1 découle du contrat de délégation de services publics, signé entre La Congolaise des Routes (LCR) et l’Etat congolais en décembre 2018. La fiche technique présentant cette entreprise révèle que LCR est une société concessionnaire et titulaire du marché de la concession. Elle est en partenariat avec plusieurs sociétés internationales, à l’instar de China State Construction Overseas et Egis Road Operation. Le premier partenaire (China State Construction Overseas) est un sous-traitant dédié à la maintenance, alors que le second (Egis Road Operation) est dédié à l’exploitation.
Le poste de péage de Lifoula au nord de Brazzaville sur la RN2
Le ministre de l’Aménagement du territoire et des grands travaux, Jean-Jacques Bouya a précisé que la mise en concession concerne toute la dorsale RN1 et RN2, en relevant que pour la RN2, « il faudrait d’abord la réhabiliter, car on ne peut pas la concéder dans son état actuel ».
Inaugurée par le président de la République en février 2016, la route nationale n°1 Brazzaville-Pointe-Noire, longue de 535 kilomètres a coûté plus de sept cent milliards de FCFA à l’Etat congolais. « Il fallait absolument aller vers une mise en concession des tronçons déjà construits entre Pointe-Noire et Brazzaville. C’est l’objet du financement d’aujourd’hui », s’est satisfait Jean-Jacques Bouya qui a ajouté que « la bataille a été longue et l’objectif atteint ». Le temps mis avant cette mise en concession est justifié par la nécessité pour le gouvernement de trouver des partenaires fiables, selon le ministre de l’Aménagement du territoire et des grands travaux : « Nous avons fait presque deux ans pour rechercher effectivement de bons partenaires, parce que l’objectif est de pérenniser la route à jamais », a-t-il affirmé devant la presse.
La limousine du président de la République franchissant le poste de péage de Lifoula
Au sujet des tarifs jugés un peu excessifs, Jean-Jacques Bouya a lancé un appel aux usagers afin qu’ils souscrivent aux abonnements, comme cela se passe dans tous les pays du monde, afin que « tout cela ne puisse pas lourdement peser sur cette population ». Ces tarifs tels qu’homologués, varient entre 1 500 F CFA à 40 000 F CFA, selon le type de véhicule.
A noter que le contrat de concession ente LCR et l’Etat congolais prendra effet à la date de la promulgation du décret présidentiel qui est en cours de visas.
Wilfrid Lawilla/ Brazzaville
Un séminaire de formation sur la gestion stratégique des projets au profit des diplomates et agents locaux de l’Ambassade du Congo en France s’est tenu les 27 et 28 février 2019 dans les locaux de la représentation du Congo à Paris. Organisé conjointement par l’Ambassade de la République du Congo en France et l’Institut de formation aux métiers de la ville (IFMV), ce séminaire est le fruit du partenariat entre l’Ambassade du Congo et le Pas-de-Calais, un département français.
Photo de famille à la fin de la formation(on reconnait M. l'Ambassadeur en nœud papillon encadré par les deux formateurs,le Docteur B. Mankou et Joëlle Gellert
Deux jours de formation ont permis aux participants d’acquérir les outils nécessaires à la réalisation d’un projet. Les formateurs tous deux venus de l’IFMV, à savoir Brice Mankou, Docteur en sociologie et président de l’IFMV et Joëlle Gellert, Experte en gestion stratégique de projet ont, à partir d’une méthodologie active et pratique, amené les bénéficiaires de cette formation à être en mesure de concevoir des projets susceptibles d’être promus et à devenir une force de proposition dans la conception et la gestion stratégique des projets.
A partir des exposés des deux formateurs s’appuyant sur des cas pratiques et des échanges d’expériences personnelles, les auditeurs ont affiné la stratégie permettant de transformer une idée en projet.
De la clarification de l’idée, à la réalisation et l’évaluation du projet en passant par l’état des lieux, l’élaboration du budget prévisionnel, l’identification des acteurs, la recherche des partenaires, l’élaboration du plan d’action et la communication telles sont entre autres étapes qui ont été enseignées pour aboutir à la finalisation d’un projet.
L'ambassadeur Rodolphe Adada à la clôture du séminaire
A la fin du séminaire, l’Ambassadeur de la République du Congo en France, Rodolphe Adada, remerciant les formateurs pour les enseignements dispensés, a félicité les auditeurs pour l’engouement et l’intérêt manifestés pour cette formation. L’Ambassade a-t-il indiqué, est le relais pour faire passer les projets de coopération avec le monde extérieur, ce rôle ne peut-être bien rempli que si elle dispose des compétences qu’il faut. C’est pourquoi, cette formation est d’un grand bénéfice, a-t-il conclu avant de remettre des certificats de participation aux auditeurs.
Au Congo les femmes représentent plus de 50% de la population totale. Elles ont de tout temps apporté une contribution importante dans les domaines de la vie politique, économique et sociale du Pays. Elles sont engagées dans tous les secteurs d’activités.
Plusieurs textes leur reconnaissent des droits dans les domaines politique, économique, social et culturel à l’instar de la Constitution du 25 octobre 2015 qui reconnait le principe d’égalité entre les sexes. Celle-ci stipule en son article 17 que : « La femme a les mêmes droits que l’homme. La loi garantit la parité et assure la promotion ainsi que la représentativité de la femme à toutes les fonctions politiques, électives et administratives ».
Inès Nefer Bertille Ingani, ministre de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au développement
Le Ministère de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Développement s’est engagé, depuis 2002, à mettre en place un cadre stratégique d’orientation des actions nationales visant la promotion de l’égalité et l’équité entre l’homme et la femme.
Cet engagement traduit également la volonté du Gouvernement pour une harmonisation de la vision nationale avec les engagements pris aux niveaux sous régional, régional et mondial.
Le processus d’élaboration de cette Politique s’est basé sur de larges consultations impliquant les institutions gouvernementales, la société civile, les organisations gouvernementales et non gouvernementales, les partenaires au développement bilatéraux et multilatéraux et la population en général.
De ce fait, le Congo qui a ratifié l’ensemble des conventions internationales relatives aux droits de la femme et à l’égalité entre les sexes, notamment la Convention sur l’Elimination de Toutes les Formes de Discrimination à l’Egard des Femmes (CEDEF), est aussi partie prenante du Programme d’Action de Beijing.
Cette ratification sans réserve de la CEDEF, engage le Congo à prendre toutes les mesures appropriées, y compris des dispositions législatives pour combattre tout acte ou pratique discriminatoire à l’égard des femmes, modifier et/ ou abroger toute loi, disposition, coutume ou pratique qui constitue une discrimination à l’égard des femmes.
En dépit des avancées significatives enregistrées pendant ces dernières années sur le plan institutionnel en matière de garantie des droits fondamentaux des hommes et des femmes, la gente féminine, première concernée ne s’engage pas. On dénombre quelques actions, elles sont peu nombreuses et n’ont pas assez d’échos.
La promotion de la femme a été au départ la préoccupation de certaines individualités féminines et de groupements des femmes qui se sont ensuite organisées dans des associations avant que le Gouvernement ne décide de mettre en place un mécanisme institutionnel chargé d’assurer la promotion de la femme à tous les niveaux.
La consécration de toutes ces actions s’est traduite par la création de l’Union des Femmes du
Congo (UFC) et de l’Union Démocratique des Femmes du Congo (UDFC), qui ont fusionné en 1965, avec la création de l’Union Révolutionnaire des Femmes du Congo (URFC).
L’URFC a détenu le monopole de la représentation féminine aux niveaux national et international jusqu’en 1990.
Elle a agi de concert avec les départements ministériels impliqués dans les activités destinées aux femmes.
Les questions liées à la promotion de la femme étaient également examinées au niveau de la Direction générale des Affaires Sociales (DGAS) rattachée au Ministère des Affaires sociales.
A la faveur de la Conférence Nationale Souveraine tenue en 1991, le Congo accède de nouveau au multipartisme et on assiste à la naissance de plusieurs associations féminines. Aujourd’hui plus de 500 associations, organisations non gouvernementales et groupements féminins évoluent au niveau national et décentralisé.
L’engagement des femmes congolaises va conduire progressivement à la création de la Direction de l’Intégration de la Femme au Développement au sein du Ministère du Plan et de l’Economie avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement, jusqu’à l’’érection d’un Ministère de plein exercice chargé de l’Intégration de la femme au Développement.
Malgré tous ces efforts, le pays se trouve toujours confronté à de nombreuses difficultés à promouvoir le statut de la femme et surtout à intégrer de façon systématique le genre dans le processus de planification et de programmation du développement.
Les principales difficultés sont :
- la faiblesse des ressources et budgets alloués aux départements chargés de la promotion de la femme et des questions de genre ;
- la faible disponibilité des données et des informations fiables sur les disparités de genre ;
- l’absence d’un réel ancrage du genre dans les autres secteurs et la faiblesse des capacités en matière de mise en œuvre de l’approche genre ;
- les blocages socioculturels conférant un statut défavorable à la femme ;
- la faiblesse de la productivité des femmes actrices économiques.
Au-delà de ces difficultés, l’environnement international et régional devient de plus en plus exigeant pour la mise en œuvre d’actions convergentes visant la réduction des inégalités de genre à travers l’adoption des instruments de développement avec obligation de résultats pour chaque partie Etat.
En république du Congo, l’observation des courbes actuelles laisse entrevoir que l’instauration de l’équité au Congo a encore un long chemin à parcourir.
La journée internationale des femmes, célébrée tous les ans le 8 mars et qui cette année a pour thème “ Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement“ offrira un cadre de réflexion aux moyens innovants permettant de faire progresser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
Que donc l’on ne s’e méprenne pas : le 8 mars est une journée de lutte pas une fête contrairement à une opinion qui l’a souvent assimilée à une fête. Même si cela peut provenir d’une bonne intention le 8 mars concerne une lutte, celle contre les inégalités entre homme et femme
Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 27 février 2019 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son Excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.
Six affaires étaient inscrites à l’ordre du jour. Il s’agit entre autres du projet de loi portant lutte contre la traite des personnes. Ce texte propose des définitions, des incriminations et des sanctions contre la traite des personnes et les phénomènes connexes ;
prévoit des dispositions relatives à la prévention, l’identification, la protection et l’assistance aux victimes et témoins de la traite des personnes ;
identifie les axes de coopération entre les Etats, et ce au niveau des services de justice, de police et d’immigration ;
et prévoit des dispositions spéciales concernant notamment le classement sans suite, les perquisitions et la prescription.
La seconde affaire relative à l’examen du code forestier a amené le conseil des ministres à introduire des innovations portant sur :
l’amélioration de la contribution du secteur forestier au PIB, grâce à l’institution d’une taxe de résidus, d’une taxe d’occupation, d’une taxe sur la vente des crédits carbone ;
le renforcement de la gouvernance et de la transparence dans la gestion des ressources forestières, avec la création d’une structure spécifique chargée du suivi du système national de vérification de la légalité, installée au sein d’un « data center » situé au ministère des Finances ;
le renforcement du « local content », autrement dit du contenu local, grâce notamment à l’institution d’un permis domestique réservé exclusivement aux Congolais ;
la transformation intégrale des grumes sur le territoire national couplée à l’alimentation du marché intérieur en grumes, obligation permettant la valorisation des futures Zones économiques spéciales dédiées à la foresterie, notamment à Ouesso et Oyo-Ollombo, exception faite pour les bois durs.
Ces innovations, c’est le cas de le dire sont introduites dans le but de permettre de la maîtrise de cette importante ressource qu’est la forêt, dont l’apport au revenu national est, par ailleurs, perçu comme insuffisant.
Trois perspectives sont retenues pour une appropriation plus rationnelle des ressources générées par le secteur de la forêt, à savoir :
la fixation d’un régime efficace de redevances, afin d’améliorer la performance fiscale du secteur forestier ;
le régime de concession ;
la perspective, à terme raisonnable, pour le secteur de la forêt, et à l’instar du secteur pétrolier, de l’adoption complète du régime de partage de production, telle que souhaitée par le président de la République dans son projet de société.
La prise en compte, dans cette démarche de réforme de la gouvernance du secteur forestier, de la réalité du terrain, ainsi que la mise en œuvre de cette grande réforme découlant de l’adoption du code forestier, en faisant mener les études appropriées pour en étudier l’impact.
Au nombre des décisions prises par le Conseil des ministres de ce 27 février il y a l’adoption du projet de loi portant création du Port autonome d’Oyo et du projet de décret déterminant la circonscription territoriale du Port autonome de Brazzaville et ports secondaires (Pabs) qui préconisel’extension de la circonscription territoriale du Pabs, en y assurant l’intégration des domaines, des sites portuaires et des points d’amarrage des localités de Liranga, Bas-Kouilou, Bétou, Boyelé, Makotimpoko et Dongou, situées sur les berges des cours d’eau du Congo, avec pour vocation d’en assurer l’installation effective et la gestion.
On retient également que le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les modalités de désignation des membres du Conseil économique, social et environnemental
Celui-ci détermine la composition des dossiers de candidature, la procédure de sélection et le mode de désignation des représentants des structures mentionnées à l’article 37 de la loi organique n°27-2018 du 7 août 2018 portant organisation, composition et fonctionnement du Conseil économique, social et environnemental qui détermine, en son article 27, une représentativité complète de l’ensemble des couches sociales de notre pays.
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Le président de la République, Denis Sassou-N'guesso a participé lundi 25 février dernier à Niamey au premier sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de la commission climat pour la région du Sahel au cours duquel ils ont validé un plan d'investissement climatique de 400 millions de dollars.
Le sommet de Niamey a été une occasion pour le président de la République du Congo, président de la Commission Climat du Bassin du Congo, Denis Sassou N’Guesso,invité par son homologue du Niger,Mahamadou Issoufou, de réitérer son appel sur la mise en place des mécanismes cohérents et synergiques devant permettre d’apporter des réponses durables aux défis climatiques qui sont communs à toute l’Afrique. Le président congolais avait déjà lancé cet appel lors du 1er sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, tenu en avril 2018, à Kintelé, au nord de Brazzaville.
Le président Denis Sassou N’Guesso,accueilli à sa descente d’avion à Niamey par le président Mahamadou Issoufou
Le Président Denis Sassou N’Guesso a indiqué que sa conviction profonde est qu’il faut davantage accélérer les réponses africaines au dérèglement climatique. Dans cette optique, le Président congolais s’est réjoui des progrès accomplis par les trois commissions climat au plan institutionnel. Engagée dans le même combat, la Commission climat du Bassin du Congo et celle de la Région du Sahel , a dit Denis Sassou N’Guesso ,ont tout à gagner en mutualisant leurs efforts notamment à travers un échange bénéfique des expériences. Ainsi, le projet de la grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel porté par l’Union Africaine devant l’avancée du désert tirerait profit du clonage réussi dans les zones sablonneuses du Congo de certaines espèces d’arbres à croissance rapide.
Les expériences congolaises de reboisement seront mises à la disposition des pays sahéliens dans la perspective d’une bande de verdure qui traverse l’Afrique de la côte atlantique du Sénégal aux rivages de la mer rouge à Djibouti. Il en est de même de la baisse préoccupante du niveau des eaux du Lac Tchad pour laquelle une coordination interrégionale des efforts tenant compte des impacts environnementaux s’avère nécessaire devant l’assèchement progressif de cet espace vital de vie.
« Monsieur le président de la République du Niger, président de la Commission climat de la région du Sahel
Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement,
Mesdames et messieurs les chefs des délégations,
Mesdames et messieurs,
Je voudrais, avant tout propos, adresser mes sincères remerciements à mon cher frère, le président Mahamadou Issoufou pour m’avoir convié à ce premier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission climat de la région du Sahel.
C’est ici aussi, l’occasion de renouveler notre reconnaissance à Sa Majesté Mohammed Vi, roi du Maroc, pour l’intérêt constant qu’il ne cesse de porter à la mise en œuvre du Fonds bleu pour le Bassin du Congo ainsi que pour son soutien jamais démenti à la Commission climat pour la région du Sahel.
Par-delà, l’agréable plaisir de me retrouver à vos côtés, aujourd’hui, ma conviction profonde est qu’il nous faut davantage accélérer nos réponses au dérèglement climatique. Je me réjouis des progrès accomplis au plan institutionnel dans nos différentes régions en matière de lutte contre le changement climatique.
Au cours de son premier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement tenu en avril 2018 à Brazzaville, la Commission climat du Bassin du Congo a désigné quatre ambassadeurs de bonne volonté en charge du plaidoyer en faveur de la mobilisation des ressources pour le Fonds bleu, son instrument financier.
Engagées dans le même combat, nos deux Commissions ont tout à gagner à mutualiser leurs efforts, notamment à travers un échange bénéfique des expériences. Ainsi, le projet de la grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel porté par l’Union africaine devant l’avancée du désert tirerait profit du clonage réussi dans les zones sablonneuses du Congo de certaines espèces résistantes d’arbres à croissance rapide.
Je mets solennellement cette expérience congolaise de reboisement à la disposition de nos frères du Sahel dans la perspective d’une bande de verdure qui traverse l’Afrique, de la côte atlantique du Sénégal au rivage de la mer rouge, à Djibouti.
Il en est de même de la baisse préoccupante du niveau des eaux du lac Tchad pour laquelle une coordination inter-régionale des efforts, tenant compte des impacts environnementaux, paraît nécessaire.
Devant l’assèchement progressif de cet espace vital de vie, la Commission climat du Bassin du Congo pourrait constituer, en synergie avec la Commission climat pour la région du Sahel, un cadre utile et consensuel de réflexion et d’actions.
Enfin, la question du financement des projets dans le domaine de l’environnement et du développement durable constitue une priorité voire une urgence incontestable.
C’est pourquoi, j’en appelle, une fois de plus, à des partenaires efficaces et à la disponibilité effective de la communauté internationale pour un soutien adéquat à cette noble cause mondiale.
Je vous remercie ».
Les chefs d’Etat des dix-sept pays du Sahel ont adopté, lundi 25 février à Niamey, au Niger, le plan d’investissement climatique pour la région du Sahel (PIC-RS) sur la période 2019-2030 de 400 milliards de dollars (plus de 350 milliards d’euros), dont un programme prioritaire, selon le communiqué final qui a sanctionné leurs travaux. Ce programme prioritaire, qui doit « catalyser les investissements climat », concerne « la période 2020-2025 » et « les chefs d’Etat ont décidé de sa mise en œuvre immédiate ». Les Etats doivent contribuer « à hauteur de 10 % au financement du programme ».
Le sommet a décidé de la création d’un secrétariat permanent basé à Niamey en vue de « coordonner » les projets retenus et censés atténuer les effets du réchauffement climatique au Sahel. Ainsi ,les Chefs d'Etat et de gouvernement des pays du Sahel ont réaffirmé leur volonté politique et de plaidoyer sur le climat dont les effets les plus pervers pour la zone sahélienne sont les sécheresses récurrentes et leur lot d'insécurité alimentaire.
Le Sahel, qui abrite plus de 500 millions d’habitants pour une superficie de 10 millions de km2, est extrêmement vulnérable face aux changements climatiques, « ce qui fragilise à la fois les conditions de vie des populations et les écosystèmes », selon un document publié au sommet.
Outre M. Issoufou, quatre chefs d’Etat – Idriss Déby Itno (Tchad), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Alpha Condé (Guinée) et Denis Sassou Nguesso (Congo) – ont assisté à cette première conférence pour le Sahel.
Les 17 Etats de la région du Sahel sont : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée Conakry, Djibouti, Éthiopie, Érythrée, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan et Tchad.
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