L’Afrique a commémoré le 25 mai 2025, le 62ème anniversaire de la création de l’OUA, devenue Union africaine. L’évènement a donné lieu à une déclaration du gouvernement lue par le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et de Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso.
Dans cette déclaration, le gouvernement a salué le thème choisi pour cette année : «Justice et réparations pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine », adopté lors du 38e sommet de l’UA à Addis-Abeba. Un thème fort, convoquant la mémoire collective pour dénoncer « l’un des crimes les plus sombres de l’humanité » : la traite négrière transatlantique.
Dans un plaidoyer marqué par l’émotion et l’histoire, le ministre Jean Claude Gakosso, au nom du gouvernement, a évoqué l’héroïsme des Africains déportés et a insisté sur la nécessité pour la communauté internationale de reconnaître l’existence d’une « dette morale sans précédent », nécessitant justice, réparations et compensations.
Mais au-delà du devoir de mémoire, le gouvernement a exhorté l’Afrique à se libérer de ses chaînes actuelles : la dépendance économique, la balkanisation héritée en de la Conférence de Berlin, et les divisions internes. Il a plaidé pour la naissance d’une Afrique forte, prospère et géopolitiquement influente, citant des exemples de puissances mondiales comme les États-Unis, la Chine ou la France.
Reprenant les mots de l’historien Théophile Obenga dans cette déclaration, le gouvernement, toujours par la voix de Jean Claude Gakosso a salué les avancées concrètes comme la mise en circulation du passeport panafricain, et a appelé à ne pas reléguer à l’utopie le rêve des États-Unis d’Afrique. Pour cela il faut, poursuit la déclaration, « approfondir la convergence des économies, créer une force militaire commune, une diplomatie partagée et des monnaies africaines innovantes ».
Dans cette déclaration toujours, le gouvernement a également dénoncé les frontières héritées de la colonisation, véritables obstacles à l’intégration régionale et au développement continental, et a insisté sur l’urgence de construire de grands ensembles politiques et économiques en Afrique.
a prononcé un discours vibrant dans lequel il a réaffirmé l’engagement du Congo en faveur de l’unité africaine, tout en appelant les Nations à reconnaître une dette morale envers les peuples africains, héritage douloureux de l’esclavage et du colonialisme Ce thème est l’émanation du 38ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, tenu à Addis-Abeba, en février dernier. Selon la