Le travail reprend à l‘ambassade de la république du Congo en France à compter du 18 mai 2020. En effet, après avoir observé une période de confinement depuis le 17 mars conformément aux mesures prises par le gouvernement français dans le cadre de la lutte contre l’expansion de la pandémie du Covid-19, la représentation du Congo en France renoue avec ses activités normalement. Cependant, tout ne se passera pas comme avant le confinement. En vue de protéger le personnel et les usagers face au Covid-19, le port du masque et les règles de distanciation physique seront obligatoires dans les locaux de l’ambassade (voir le fac-similé des documents en annexe).



Le Conseil des ministres approuve le projet de loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire actuellement en vigueur au Congo
Réuni par visioconférence le 8 mai 2020, le Conseil des Ministres a approuvé le projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo.
Au terme de l’évaluation des mesures prises par le Gouvernement, et après avis du Comité d’experts, il apparait qu’une nouvelle prorogation de l’état d’urgence actuellement en vigueur et qui arrive à échéance le 10 mai 2020 soit indispensable.
Cette prorogation est due à la volonté des pouvoirs publics de se conformer strictement aux prescriptions de la Constitution, et ne signifie pas la prorogation du confinement.
Le Conseil des ministres, examinant la situation sanitaire en milieu carcéral, s’est favorablement prononcé pour le désengorgement des maisons d’arrêt afin de prévenir et freiner la propagation de la pandémie dans les prisons. Ainsi, à Brazzaville, 276 détenus sur un effectif de 835 et à Pointe-Noire 89 détenus sur 492 ont été remis en liberté.
C’est ce que nous avons appris d’une source crédible proche du département de la communication et des médias de la Présidence de République du Congo. Le chef de l’Etat congolais a, en effet, indiqué ce 1er mai 2020, en fin d’après-midi, qu’il envoyait, dans les toutes prochaines heures, une délégation d’officiels et d’experts congolais à Madagascar avec pour mission d’acquérir d’importantes quantités de Covid-Organics, médicament à base de l’artémisia qui fait actuellement ses preuves comme traitement curatif contre le covid-19 à Madagascar. Ce pays qui ne compte aujourd’hui aucun nouveau cas de covid-19 depuis une semaine.
Cette décision a été prise par Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République du Congo, à l’issue d’une séance de travail par vidéoconférence qu’il a eu avec ses homologues, Andry Rajoelina, de Madagascar et Umaro Sissoco Embaló, de la Guinée Bissau. « Nous n’avons pas de complexe...Dès que les conditions seront réunies pour que nous nous procurions une quantité suffisante (de ce remède)..., nous pourrions affréter un avion qui pourrait se rendre à Madagascar pour prendre ce traitement..., en rapport avec le président Sissoco, nous pourrions mettre au point les modalités et voir dans quelles conditions entrer rapidement en possession de ce produit, nous n’avons aucune réserve par rapport à cela, au contraire... », a déclaré Denis Sassou-N’Guesso à ses deux homologues.
« Je tiens à féliciter le Président Andry Rajoelina pour le courage qu’il a fait montre en annonçant ce traitement découvert en Afrique... Je sais qu’en Chine, des traitements traditionnels ont été combinés à d’autres, dont celui à base de chloroquine... Nous ne devons pas avoir de complexe face à cette question. L’Afrique doit avancer avec ses réalités et ses valeurs... , voilà pourquoi, en attendant d’étudier les modalités d’acquérir ce traitement, je voudrais une fois de plus féliciter le Président... », a poursuivi le chef de l’Etat congolais.
Et, au Malgache de répondre tout en remerciant son homologue Congolais : « ...C’est le moment de changer l’histoire, puisque nous allons démontrer le savoir-faire des scientifiques africains..., c’est le moment de l’éveil de l’Afrique et de la solidarité des chefs d’Etat africains... » A soutenu le Malgache avant d’ajouter : « Effectivement ce remède que nous avons concocté avec l’institut malgache des recherches appliquées créé en 1957 a fait ses preuves aujourd’hui. En réalité quand le professeur Raoult a proposé la chloroquine, nos chercheurs se sont dits que si l’on a pu soigner avec la chloroquine, nous nous avons mieux, c’est à dire l’Artémisia, qui est utilisée à 60% dans ce remède à côté d’autres plantes malgaches..., nous avons donc cherché et trouvé... » Par la suite il a tiré la conclusion selon laquelle : « Depuis que nous avons distribué ce remède à la population, nous avons, chaque jour, zéro cas depuis une semaine... Monsieur le Président, ce n’est pas nous qui avons inventé l’histoire.., l’Artémisia était déjà utilisé pendant la guerre du Vietnam et a fait ses preuves. Il y a un bras de fer au niveau de l’OMS qui ne veut pas utiliser ce produit avec le lobbying de bi pharma... »
Les trois hommes d’Etat ont aussi évoqué le traitement à base de la Chloroquine. A ce sujet, le chef de l’Etat congolais n’est pas allé de main morte : « ...Oui, je suis totalement d’accord avec vous. De toutes les façons, je suis personnellement entré en contact avec le professeur Raoul, et en ce moment, mettons en place un protocole à base de Chloroquine, associée à un antibiotique, j’attends d’ailleurs que Sanofi nous envoies des traitements à base de Chloroquine. »
Tout porte à croire que le Covid Organics, ce remède africain mis en place par les chercheurs malgaches et la Chloroquine du professeur Raoul sont en train de faire du chemin en Afrique, malgré la résistance de l’OMS et de quelques lobbies occidentaux. S’agissant du Covid-Organics, il est claire que le chef de l’Etat malgache et son homologue bissau-guinéen ont porté ce leadership et mis en place un lobbying à l’africaine, car ce remède à base d’Artémisia est déjà en train d’être adopté et vulgarisé par la plupart des chefs d’Etat des espaces UMOA et CEMAC. Voyons jusqu’où ira la résistance des pays occidentaux malgré le nombre de morts déplorés par dizaine de milliers jusqu’ici.
Louis Patrick OKAMBA
Le président de la République a annoncé jeudi 30 avril 2020, dans son message sur la riposte au Covid-19, des mesures fortes pour continuer la lutte contre la pandémie qui frappe le pays (229 contaminés contre 25 guéris et 8 décès). Ainsi donc, face à la montée en puissance de la pandémie, le confinement est prolongé jusqu’au 15 mai prochain et l’état d’urgence maintenu jusqu’au 10 mai.
Les autre mesures de lutte contre le Covid-19 portent sur :
La mise en œuvre, à grande échelle, du test de dépistage au Coronavirus ;
Le renforcement des moyens de la riposte clinique et biologique ;
L’organisation des transferts monétaires au profit de 200.000 ménages les plus vulnérables ;
Le port obligatoire du masque pour toute personne présente dans les espaces publics fermés ou ouverts.
S’agissant des masques, une première commande de 1 500 000 masques locaux a été faite chez les artisans locaux par le gouvernement en vue de leur distribution gratuite et encadrée aux populations démunies. L’intérêt manifeste observé dans le pays en ce qui concerne la fabrication locale des masques devrait inciter à soutenir les initiatives de production, selon les normes de l’organisation mondiale de la santé et leur vulgarisation à un prix préférentiel n’excédant pas 1000 francs CFA , a dit Denis Sassou-N’Guesso dans son message à la nation.
Par ailleurs, le président de la république n’exclut pas un plan de déconfinement au cas où ces mesures aboutissent à un résultat positif. « Au cas où les résultats observés se révélaient au fur et à mesure encourageants, le gouvernement pourrait alors étudier, au même moment, un plan de déconfinement ordonné, applicable par palier, à partir du 16 mai 2020. La réussite de la phase de confinement ainsi que le respect des gestes barrières de prévention et le renforcement de nos capacités de test de masse au Covid-19 constituent les conditions nécessaires pour évoluer vers un déconfinenment ordonné et efficient », a-t-il ajouté

L'ambassade de la république du Congo en France a rendu public à titre de dernier rappel un communiqué relatif au rapatriement des ressortissants congolais bloqués dans les pays de sa juridiction (France, Espagne, Portugal) suite à la fermeture des frontières du fait de la pandémie du covid19 (voir le fac-similé du communiqué ci-dessous joint) 
En hommage au gouverneur général de -Equatoriale française (AEF), et à l’occasion de la date anniversaire de la fin de son administration, l’ambassadeur de France, François Barateau, et le ministre de la Défense, Charles Richard Mondjo, ont déposé, le 28 février à Brazzaville, de gerbes de fleurs au pied de la stèle érigée en sa mémoire.
Hautement symbolique, la cérémonie commémorative s’est déroulée en présence de l’attaché de défense, le Colonel Cazenave-LaVie, des membres du corps diplomatique, des autorités congolaises et françaises, des forces armées congolaises et des anciens combattants.
Après l’exécution des hymnes nationaux, et peu avant le dépôt des gerbes, l’attaché politique à l’ambassade de France a fait l’évocation d’hommage à Adolphe-Sylvestre-Félix Éboué.
« Dans l’adversité la plus grande et dans l’accablement de la défaite de juin 1940, Félix Eboué fut de ceux qui surent reconnaître ce à quoi tenait véritablement la France et qui virent dans la poursuite de la lutte la seule voie à même de garantir son salut, la perpétuation de ses valeurs et le rétablissement de la paix mondiale », a rappelé Clément Ittelet.
Parlant de Brazzaville, la capitale congolaise devenue le pivot à partir duquel s’organisera la libération du territoire métropolitain, il a indiqué : « Brazzaville a été au cœur de ce pan d’histoire franco-africaine. Elle fut trois années durant la première capitale politique et économique de la France libre. C’est en effet ici que le général de Gaulle prononcera son Manifeste et édictera ses premières ordonnances, qui institueront le premier organe de gouvernement de la France libre ».
En effet, c’est de Brazzaville que partiront les premières forces armées de la France libre, et c’est grâce aux routes qu’Éboué a fait construire que la colonne Leclerc a pu gagner l’Afrique du Nord via le Tibesti.
« La République du Congo garde aujourd’hui fièrement le souvenir de cette époque, comme en témoignent la Case de Gaulle, bien sûr, mais également la Basilique Sainte Anne et ce stade, dont les constructions sont l’une des nombreuses réalisations issues du programme de développement et d’embellissement de Brazzaville, impulsé par Félix Eboué, après qu’il eut été nommé à la tête de l’A.E.F. en novembre 1940 », a précisé l’attaché politique.
Pour l’ambassadeur de France, « 2020 sera une grande année de mémoire partagée entre le Congo et la France autour des personnalités comme Charles De Gaulle et Félix Eboué, une personne centrale de cette histoire partagée entre la France et le Congo. Pour la République française, Félix Eboué est un exemple d’ascension sociale, malgré toutes les adversités ».
Alors que l’année 2020 marque le 76e anniversaire de son départ de Brazzaville, et par de nombreuses commémorations des grands moments de l’histoire partagée entre la France et la République du Congo, l’ambassade de France pense que cette cérémonie d’hommage à Félix Eboué « témoigne de la reconnaissance des deux pays pour l’action du visionnaire humaniste qu’était le gouverneur général de l’Afrique équatoriale française ».
Encadré : qui est Félix Eboué ?
Félix Eboué est né le 26 décembre 1884 à Cayenne (Guyane française). Devant la menace d’un conflit mondial, il est nommé gouverneur du Tchad avec pour mission d’assurer la protection de la voie stratégique vers le Congo. Dès le 18 juin 1940, Félix Eboué se déclare parmi les premiers partisans du général De Gaulle dont il entend l’appel à la radio. Le 26 août 1940, il proclame, avec le colonel Pierre Marchand, commandant militaire du territoire, le ralliement officiel du Tchad à la France libre, donnant ainsi le « signal de redressement de l’Empire tout entier » et conférant une légitimité politique à cette vision jusqu’alors dépourvue de tout territoire. Il est ainsi le premier parmi les chefs coloniaux à refuser l’armistice, entraînant ainsi dans la résistance toute l’Afrique équatoriale et le Cameroun. Après avoir reçu le général de Gaulle à Fort-Lamy (actuel N’Djamena) le 15 octobre 1940, Félix Eboué est nommé le 12 novembre gouverneur général de l’Afrique équatoriale française (AEF).
En janvier 1941, il est ainsi un des cinq premiers Français décorés par le Général de la Croix de la Libération et nommé membre du Conseil de l’Ordre de la Libération. A la même époque, il libère les chefs africains incarcérés et commence à définir les grandes lignes d’une politique indigène en AEF qui devra s’appuyer sur les élites locales, maintenir et développer les structures sociales déjà existantes et améliorer les conditions de travail tout en favorisant le développement économique. Il soutient aussi en priorité la poussée des Forces françaises libres (FFL) combattant en Afrique du Nord. Il transforme ainsi l’AEF en une véritable plaque tournante géostratégique dont Brazzaville est le cœur et d’où partent les premières forces armées de la France libre, conduites par les généraux de Larminat, Koenig et Leclerc. Il organise une armée de 40 000 hommes et accélère la production de guerre ; il peut enfin appliquer la « politique indigène » qu’il a eue le temps de mûrir au cours de sa prestigieuse carrière.
Du 30 janvier au 8 février 1944, Félix Eboué participe activement à la conférence de Brazzaville ouverte par le général de Gaulle sur la question coloniale; il y voit son étude sur La Nouvelle Politique indigène et l’Assimilation reprise et adaptée avec succès. Cette conférence signera la fin de son séjour à Brazzaville car, accablé de fatigue et désireux de rejoindre sa terre natale, il quitte Brazzaville le 16 février 1944 via Kinshasa puis la Syrie. Il décède quelques mois plus tard au Caire en Egypte le 17 mai 1944. Il repose au Panthéon national, parmi les plus grands serviteurs de la France ; aux Antilles et en Afrique noire, l’histoire de sa vie se confond avec la légende.
En partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et l’Université Marien-Ngouabi, l’ambassade de France en République du Congo, via son service de Coopération et d’Action culturelle, lance un appel à candidatures pour bénéficier de bourses de mobilité au titre de l’année universitaire 2020-2021.
Cet appel à candidatures vise à favoriser la mobilité des étudiants congolais de niveau master et doctorat. La priorité sera donnée aux étudiantes qui s’inscrivent dans un partenariat entre l’UMNG et une université française ou africaine francophone. Une attention particulière sera accordée aux candidatures portées par des étudiantes.
En complément de l’excellence académique des candidats, les dossiers seront évalués selon leur pertinence dans les trois secteurs de concentration de la relation bilatérale entre la France et la République du Congo, à savoir : la santé, l’environnement, et l’éducation.
Les candidats trouveront ci-joint les lignes directrices de l’appel à projet de bourses et le formulaire de candidature. Les dossiers sont à déposer avant le 31 mars 2020, selon les conditions décrites dans les lignes directrices.
La cinquième réunion du comité de suivi de l’accord relatif à la gestion des flux migratoires et au co-développement signé le 25 octobre 2007, entre le gouvernement congolais et la France s’est tenue le 27 février à Brazzaville, dans les locaux du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger.
Cette rencontre fait suite à celle du 14 juin 2017, tenue à Paris et qui s’est poursuivie les 10 juillet et 5 décembre 2018 à Brazzaville. Elle est qualifiée de stratégique par les représentants des deux pays. L'objectif principal est d’examiner les sujets ayant trait à l’épineuse question de gestion réciproque de flux migratoires. Il s'agit de la circulation des personnes, notamment la procédure de délivrance des visas sur les passeports de service concernant la partie française ; la délivrance des passeports diplomatiques et de service concernant la partie congolaise ; la problématique de la fraude documentaire en matière de délivrance des titres et des visas ; l’exemption de visa sur les passeports de service et le point sur les accords d’exemption de visa qui est en cours de négociation entre le Congo et d’autres Etats Schengen.
En dehors de ces points, les participants ont également abordé la question relative à l’admission ainsi qu’au séjour des étudiants et à l’immigration pour motifs professionnels, sans oublier celle liée à la réadmission des personnes en situation irrégulière ; aux retours volontaires ; à l’aide à la réinsertion et à la coopération policière en matière de lutte contre l’immigration irrégulière.
La rétrospection sur les engagements de la réunion du 10 juillet 2018
En effet, au terme de la rencontre du 10 juillet 2018 entre les deux Etats, il a été mis en place une procédure de dépôt des dossiers de demandes de visas des officiels de concert avec l’ambassade de France. Ainsi, les équipes en charge de cette procédure sont fonctionnelles à la présidence de la République, au parlement et au ministère des Affaires étrangères. Elles travaillent en étroite collaboration avec le consulat de France. Ce qui a permis à la partie française d’accorder des visas de deux ans à tous les parlementaires et membres du haut commandement de la Force Publique, sur une procédure simplifiée. Quant aux hauts fonctionnaires, dont la liste lui a été fournie et autres fonctionnaires qui effectuent régulièrement des missions en France, l’ambassade a accordé des visas d’un an.
Délivrance des passeports diplomatiques et de service
Concernant le passeport diplomatique, les deux parties avaient examiné, le 10 juillet 2018, l’état de mise en œuvre du décret n02018-55 du 20 février 2018 qui a considérablement réduit le nombre de ressortissants congolais pouvant prétendre au passeport diplomatique. Dans cette optique, la partie congolaise avait rendu publique, le 28 juin 2018, la liste des mille deux cent quatre-vingt-dix-sept personnes ne bénéficiant plus du passeport diplomatique. Une liste qui a été transmise à l’ambassade de France ainsi qu’aux représentations diplomatiques des autres Etats avec lesquels, la République du Congo a conclu un accord de dispense de visa sur passeport diplomatique, notamment la Chine, le Portugal et la Turquie.
Lutte contre la fraude documentaire en matière de délivrance des visas
Dans la dynamique du renforcement de la lutte contre la fraude documentaire engagée par les deux Etats, le ministère congolais des Affaires étrangères avait mis en place une structure chargée de recevoir et de centraliser les dossiers de demande du visa Schengen. Cette structure travaille avec la direction de l’émigration, de la surveillance du territoire à qui elle s’adresse pour authentifier les passeports en cas de doute.
Par ailleurs, le gouvernement congolais est, depuis quelques années, en négociations avec certains Etats de l’espace Schengen, particulièrement l’Allemagne, l’Italie et les pays du Benelux, en vue de l’établissement avec ces pays des accords d’exemption de visas. Ainsi, la partie congolaise sollicite un appui de la France pour l’aboutissement heureux de ces négociations.
37 Bis Rue Paul Valéry, 75116 Paris, France
Horaires de Travail (sans intérruption) :
Ouverture (opening) : 09H00
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