Denis Sassou-N'guesso félicitant Mohamed Ould Ghazouani
Le président de la République du Congo a regagné Brazzaville samedi 2 août après un séjour de travail à Nouakchott en Mauritanie de 3 jours. Dans la capitale mauritanienne Denis Sassou-N'guesso a assisté à la cérémonie d'investiture de Mohamed Ould Ghazouani le nouveau président élu de la République islamique de Mauritanie. Élu le 22juin 2019 pour un mandat de cinq ans avec 52%, le général à la retraite, ancien chef d'état-major et ministre de la défense Mohamed Ould Ghazouani a été investi le 1er Août 2019 devant un parterre de huit Chefs d’Etat africains. Très proche de Mohamed Ould Abdel Aziz, Président sortant, Mohamed Ould Ghazouani a affiché son ambition de faire de la Mauritanie un pays prospère et foncièrement tourné vers le développement durable. L’activisme du Président sortant Abdel Aziz dans la lutte contre le terrorisme dans le Sahel que devrait poursuivre le nouveau Président mauritanien constitue un point commun qui l’a souvent rapproché du Congolais Denis Sassou N’Guesso, qui n’a de cesse d’appeler ses homologues africains à prendre des mesures fortes pour la paix et la sécurité en Afrique. Et ce, conformément à son Pacte de défense commune proposé et adopté par le Conseil de Sécurité de l’Union africaine, en dehors de ses nombreuses médiations dans les crises intra ou inter-étatiques, en Afrique.
La Mauritanie a établi ses relations diplomatiques avec le Congo en 1960, mais le premier accord dans le domaine du commerce n'a été signé que le 28 juin 1970 à Brazzaville et la tenue de la première et unique grande commission mixte en juillet 1987.
Après Nouakchott, le président Dénis Sassou N'GUESSO est arrivé le même jour à Dakar au Sénégal où il a été accueilli à l'aéroport Léopold Sédar Senghor par son homologue sénégalais Macky Sall.
Les deux Chefs d’Etat ont saisi l’opportunité de cette rencontre pour réaffirmer leur volonté commune de consolider les liens qui unissent la République du Congo et la République du Sénégal ainsi que leur peuple respectif.
Gaston Kanga
Crédit photo Presse présidentielle