Accueil de F Tshisékédi à sa descente d’avion par Denis Sassou-N’guesso 

Le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est arrivé à Brazzaville, ce jeudi 7 février 2019 dans la cadre d’une tournée sous-régionale qui l’a conduit d’abord à Luanda en Angola puis à Naïrobi au Kenya.
Le Chef de l’Etat de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso avant la remise du bouquet d’accueil,puis les honneurs militaires, suivi des hymnes nationaux  de la RDC et de la République du Congo.

Denis Sassou-N’guesso et F Tshisékédi au salon d’honneur de Maya maya 

Les deux Chefs d’Etat ont ensuite eu un entretien de près d’une demi-heure au salon d’honneur de l’aéroport.

Pour sa première visite officielle en terre brazzavilloise, depuis son élection, Félix  Tshisekedi   a eu droit à un imposant bain de foule extraordinaire. La forte colonie RD congolaise basée à Brazzaville s’était massivement mobilisée pour reserver à son président, un accueil très chaleureux aux allures d’une fête, accompagné des slogans et chansons à sa gloire.

Bain de foule à Maya maya 
Le soir les deux Chefs d’Etat, Denis Sassou-N’Guesso et Félix Tshisekedi se sont retrouvés au Palais du peuple pour un tête-à-tête au cours duquel ils ont évoqué de nombreux sujets. Ils se sont notamment réjouis de l'excellence des relations séculaires d'amitié, de coopération et de bon voisinage qui existent entre leur deux pays.Les deux chefs d'Etat ont souligné la nécessité de poursuivre les échanges à tous les niveaux entre les deux pays sur toutes les questions d'intérêt commun.

A cet égard ils ont demandé la tenue au cours de l'année 2019 de la grande commission mixte entre la République du Congo et La RDC et la réactivation de  toutes les commissions mixtes spécifiques afin de traduire la volonté de raffermissement des liens d'amitié, de coopération et de fraternité qui unissent leur deux pays et qui caractérisent leur politique de bon voisinage. Un banquet a été organisé en l’honneur du président Félix Tshisekedi à 20 heures toujours au Palais du peuple.

La capitale de la République du Congo été une étape très importante pour la tournée régionale entamée le 5 février dernier, par le nouveau président élu de la RDC, Félix Tshisekedi. Sa visite à Brazzaville aura donc permis de jeter à nouveau les bases d'une coopération dynamique République du Congo-RDC. 

 La colonie congolaise venue saluer l’arrivée de F Tshisékédi à Maya maya

Pendant son séjour à Brazzaville, Le président Félix Tshisekedi aura beaucoup tiré de la riche expérience politique et de la gestion d’un Etat de son homologue Denis Sassou N’Guesso, avant de se rendre à Addis-Abeba, en Ethiopie pour rencontrer d’autres pairs du continent, après son investiture le 24 janvier 2019.

Les drapeaux de la République du Congo et de la RDC

Le conseiller spécial du président de la République démocratique du Congo chargé des questions de sécurité, François Beya Kassonga est depuis mercredi 6 février en visite de travail à Brazzaville. Il a eu des entretiens avec le secrétaire général du Conseil national de sécurité, conseiller spécial du président de la République du Congo, le vice-amiral Jean Dominique Okémba qui l’a accueilli un peu plus tôt au beach Fima.

Accueil du Conseiller spécial F. Beya Kassonga par le S.G. du Conseil national de sécurité J.D. 

L’occasion a permis au secrétaire du conseil national de sécurité de féliciter le conseiller spécial du président Félix Tshisékédi, nommé le 2 février dernier. Les deux hommes se connaissent depuis de longues dates et ont eu déjà à travailler ensemble sur les questions de sécurité impliquant la République du Congo et la RDC. Jean Dominique Okémba a apprécié le choix du président Félix Tshisékédi, qui par cet acte a magnifié la carrière d’un compatriote "compétent,  loyal, rigoureux et humble a-t-il dit, ajoutant que ces qualités sont reconnues par l’opinion nationale et internationale.

 Echanges entre JD Okemba et F Beya Kassonga au salon VIP du beach Fima

La visite de François Beya Kassonga à Brazzaville qui intervient 24 heures seulement avant l’arrivée dans la capitale de la République du Congo est le signe du renforcement du niveau d’échanges entre les services de sécurité des deux pays. La rencontre entre les deux patrons des services de sécurité de leur pays respectif tisse le lien de leur collaboration directe

La 5ème édition du recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) en République du Congo aura lieu d’ici la fin de l’année en cours d’après l’annonce faite par la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Olga Ghislaine Ingrid Ebouka Babakas à l’occasion du lancement officiel de la session inaugurale de le la commission nationale dudit recensement.

Ce recensement général vise à produire et diffuser des données démographiques et socio-économiques actualisées, pertinentes et fiables, pour contribuer efficacement à l’élaboration, au suivi et à l’évaluation des politiques, programmes et projets de développement dans les douze départements du Congo.

« La réalisation du 5^ème RGPH répondra aux besoins en informations chiffrées pour mesurer notamment les progrès réalisés dans l’amélioration de la qualité de la vie de nos concitoyens. » a fait savoir la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale dans son discours. Poursuivant son propos elle a ajouté que « … Ce recensement fournira une gamme d’indicateurs multisectoriels recherchés par les décideurs, les partenaires au développement, les chercheurs et autres utilisateurs pou leurs besoins spécifiques. »

Conçue en plusieurs étapes, l’opération va mobiliser près de 7000 agents. Formés et équipés, ils visiteront environ 1.250.000 ménages congolais, selon une source proche du ministère du Plan, qui précise aussi que le recensement bénéficiera du soutien du Fonds des nations unies pour la population.

Selon le dernier recensement effectué en 2007, la population de la République du Congo s’élevait à 3 million 976 mille habitants. La 5^ème édition permettra au Congo d’actualiser son nouveau fichier. Il s’agira plutôt de déterminer de manière plus exacte et officielle le nombre d’habitants que compte actuellement le Congo.

Quelques innovations vont être introduites dans la présente édition. L’opération annoncée se fera avec les moyens modernes et sophistiqués, issus des technologies actuelles. Il s’agit notamment du GPS, des tablettes tactiles et de la méthode CAPI (computer assisting personal interview) qui permettront aux agents recenseurs malgré l’endroit où ils se trouveront de saisir les données et de les envoyer directement à Brazzaville via Internet, question de fiabiliser la collecte des données et de garantir le succès de cette opération majeure sur l’ensemble du territoire national.

La ministre du Plan, de la Statistique et de l’intégration régionale, dans le souci d’assurer le succès de l’opération, a invité la population à collaborer avec les équipes qui seront déployées à cet effet.

Le président Denis Sassou-N’guesso reçu au Kremlin par son homologue russe, Vladmir Poutine (photo d’archives)

Le premier forum économique russo-africain aura lieu du 22 au 24 octobre de l’année en cours dans la viille de Sotchi en Russie. Des chefs d’État et représentants du monde des affaires russes et africains, ainsi que des membres de différentes associations d'intégration sur le continent africain assisteront à l'événement pour dégager des pistes de coopération bilatérale.  Le président de la République du Congo, Denis Sassou-N’guesso est invité par son homologue russe Vladmir Poutine à y prendre part part. Son invitation a été remise officiellement par l'ambassadeur de Russie au Congo Valéry Mickhailov reçu en audience par le chef de l'État ce lundi 4 février 2019.  

L'accord sur l'organisation de cet événement a été obtenu lors d'un rendez-vous entre Anton Kobyakov, conseiller du président Vladimir Poutine, et Benedict Oramah, président du conseil d'administration de la Banque africaine d'import-export (Afreximbank). Les deux parties ont convenues de mettre en place une réunion annuelle des actionnaires de l'Afreximbank en juin, à Moscou. L'objectif sera de créer une base permettant de poursuivre le dialogue de haut niveau entre les pays dans le cadre des événements d'affaires futurs.

''Les événements à venir seront sans précédent dans les relations entre la Russie et les pays africains. Ils vont être un vecteur pour le développement de contacts multilatéraux pour les prochaines décennies », selon Valery Mickhaïlov. L’ambassadeur de Russie au Congo a souligné l'importance stratégique et les avantages d'une coopération mutuelle avec l'Afrique. Aussi a-t-il exprimé l'espoir que ces rencontres interétatiques deviendront traditionnelles.

La Fédération de Russie s'accorde sur une coopération militaire et technique avec seize pays africains. ''La Russie a toujours été un partenaire puissant pour l’Afrique. Elle a soutenu les pays du continent surtout dans le cadre de la lutte pour l'indépendance. Cette coopération a duré pendant de nombreuses années et nous sommes heureux de recommencer à coopérer avec le gouvernement de la Fédération de Russie », a indiqué le diplomate russe qui a ajouté que la Russie avait les capacités nécessaires, la puissance et l'expérience pouvant permettre d'aider les pays africains à se développer.

L’entretien de Denis Sassou-Nguesso avec Victor Mickhaïlov a permis aux deux hommes d’échanger aussi sur la coopération entre la République du Congo et la Fédération de Russie. Cette coopération, a reconnu l’ambassadeur de Russie au Congo est excellente, celle-ci axée dans les domaines économique et militaire doit être davantage diversifiée et portée à un niveau d’étage encore plus élevé. Sotchi permettra donc d’envisager d’autres perspectives

Alexandre Elenga, jeune artiste peintre congolais résidant en France expose ses œuvres du 9 au 12 février à Espace Marguerite Charlie, 15 rue Denfert Rochereau, 93200 saint Denis.Cette exposition sera précédée d’un vernissage le 8 février au même endroit.

Né le 13 février 1997 à Brazzaville, République du Congo, Alexandre Elenga vit et travaille à Persan, France.

            Alexandre Elenga artiste peintre congolais vivant en France

Enfant du street-art, Alexandre Elenga étudie à l’École de Design et d’Architecture de Camondo (Paris, France). Il multiplie les collaborations artistiques avec des marques de vêtements (Dawgz et agence Blacksmoke) et réalise des live-painting aux Petites Gouttes (Paris) ainsi que pour le webzine culturel CIMER !

Son travail, kaléidoscope de couleurs, est un voyage dans des références populaires et RnB devenues symboles d’émancipation et de réussite sociale.

        Tableau peint par Alexandre Elenga    

 Enfant, il adorait colorier, il racontait des histoires par le dessin à sa mère qu’il ne voyait que pendant les vacances. Il portait de plus en plus attention aux œuvres et à la couleur en essayant de comprendre l’histoire racontée, aussi aux statuettes traditionnelles qu’il trouvait intéressantes mais qui lui faisaient peur car culturellement on parlait de sorcellerie.

En 2009 à 12 ans il s’installe définitivement en France, dès ses premiers mois au collège il s’intègre très vite et découvre ce qu’est l’Art.   

Ayant à cœur la pratique d’un métier d’art, il se dirige vers des études d’Arts Appliqués car tout le passionne : mode, design, architecture intérieure...  

Depuis 2016 il peint avec un style particulier, qualifié de style urbain/pop Art contemporain. Dans ses œuvres, on constate la couleur d’influence multiculturelle à la croisée entre le Congo et la France. En effet dans ses compartiments colorés il utilise la couleur comme arme pour enchanter des portraits, des corps, dans l’idée de faire oublier les couleurs de peau et lutter contre toutes sortes de discriminations.

Aujourd’hui, à 21 ans il a eu l’occasion d’exposer ses œuvres dans différents endroits, différents pays et collaborer avec quelques marques.

         Tableau peint par Alexandre Elenga    

 Félix Tshisekedi sera à Brazzaville cette semaine dans le cadre d’une mini-tournée sous-régionale qui commence ce mardi 5 février, d’après son cabinet. Il est prévu qu’il se rende d’abord en Angola, ensuite au Kenya et enfin en République du Congo.

Selon la même source, il sera question pour lui de prendre langue avec Joao Lourenco pour discuter de la coopération bilatérale avec l’Angola, considéré comme une puissance sous-régionale. Avec Uhuru Kenyata, la rencontre est d’abord motivée par le fait que le président kenyan était le seul chef de l’Etat étranger présent à la cérémonie d’investiture de Félix Tshisekedi comme nouveau président de la RDC. Aussi, il faut noter que les autorités kenyanes avaient soutenu la tenue de la réunion qui avait accouché de la coalition CACH, à Nairobi.

Brazzaville sera le point de chute de cette mini-tournée. Dans la capitale de la République du Congo, Félix Tshisekedi sera reçu par Denis Sassou-Nguesso qui est également président de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs.

« L’objectif est de consolider les liens avec la capitale la plus proche de nous. Vous savez le président Sassou s’est investi personnellement dans la résolution de la crise congolaise. Les deux hommes s’étaient déjà vus avant la tenue des élections et échangent par plusieurs canaux », a expliqué à la presse, un proche de Félix Tshisekedi.

Après cette première sortie hors du pays, il sera question de préparer « les grandes réunions de l’Union Africaine », ajoute la même source.

« Le président n’a pas de temps à perdre. Il veut marquer une rupture dans la façon de conduire la diplomatie. Il sera souvent présent dans les grandes réunions », précise une autre source de la présidence.

Le mandat de Saïd Djinnit, haut fonctionnaire des nations unies en poste dans la région des Grands Lacs en qualité de représentant du secrétaire général Antonio Guterres depuis 2014 est arrivé à son terme. Ainsi le diplomate onusien est allé faire ses adieux au président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso.

Le président Denis Sassou-N’guesso en audience avec l’envoyé de l’Onu dans les Grands lacs, Saïd Djinnit  

 Reçu en audience le 31 janvier, le représentant du secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands lacs a saisi cette opportunité pour remercier le chef de l’Etat congolais pour tout le soutien qu’il n’avait cessé de lui apporter pendant toute la durée de son mandat.

 « J’ai tenu à rencontrer le chef de l’Etat congolais en sa qualité de président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, mais également d’ancien président du Mécanisme régional de suivi de l’accord cadre pour la paix,la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région », a déclaré Said Djinnit à l’issue de l’audience avant d’ajouter qu’il a trouvé auprès de lui tous les conseils dont il avait besoin. Saïd Djinnit ne pouvait ne pas le remercier de façon sincère a-t-il renchéri.

Denis Sassou-Nguesso et son hôte ont profité de leur entrevue pour évoquer la situation prévalant dans la région des Grands Lacs, marquée par les tensions en République centrafricaine et à l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et au Burundi.

Les deux personnalités ont aussi parlé de la poursuite du processus électoral en RDC avec l’installation de Félix Tshisekedi à la tête du pays.

L’envoyé de l’Onu dans les Grands lacs, Saïd Djinnit  

De nationalité algérienne, Said Djinnit agé de 65ans a été nommé le 17 juillet 2014, envoyé spécial de l’ONU pour la région des Grands Lacs. Il a à plusieurs reprises été acteur dans le processus de paix dans de nombreux conflits comme ceux des Comores, de Sierra Léone et du Soudan. Il est succédé par Xia Huang, ancien ambassadeur de Chine au Sénégal, au Niger et en République du Congo. 

Le ministre des Affaires étrangères, Jean Claude Gakosso et l’envoyé de l’Onu dans les Grands lacs, Saïd Djinnit 

Exposition des mets caribéens à la 6^ème édition du Voyage sur l’Art culinaire 

L’ambassade de la République du Congo a abrité jeudi 31 janvier la 6^ème édition des Voyages culinaires sur l’Art de la table qu'organise l'Association ''afropéenne '' tous les ans en France. Cette année l'association a choisi le Congo à travers sa représentation diplomatique.

Voyages culinaires sur l’Art de la table est un concept qui consiste à faire découvrir un pays à travers sa gastronomie, permettant ainsi de fédérer des acteurs institutionnels, économiques et culturels autour d’un repas. L’idée est de mettre en relief des cultures peu connues, d’établir un lien social entre les participants et de créer des opportunités d’affaires.

L'Ambassadeur de la République du Congo en France Rodolphe Adada s'adressant aux convives. 

Accueillant la centaine de convives qui étaient présents à la soirée organisée à cet effet, l’Ambassadeur de la République du Congo en République française, Rodolphe ADADA s’est dit honoré par le choix de de l’ambassade de la République du Congo en France pour abriter cet événement d’autant plus que l’Art de la table est un élément fédérateur, facilitateur d’échanges permettant le vivre ensemble et devenant au fil du temps un vecteur de cohésion sociale. Aussi, Rodolphe ADADA s’est-il félicité de l’organisation de cette rencontre exceptionnelle.

Vue partielle des invités  

La 6^ème édition des Voyages culinaires sur l’Art de la table a été dédiée à la cuisine des DOM-TOM, question de faire découvrir la gastronomie noire très souvent ignorée et oubliée. Outre la nourriture, il y a eu des interventions parmi lesquelles celles d’Henri Ossébi, Ambassadeur, Délégué permanent de la République du Congo auprès de l’Unesco qui s’est dit disposé à œuvrer pour la valorisation de l’art culinaire, patrimoine immatériel de l’Unesco. Il y a eu aussi les interventions d’homme de culture, des chefs d’entreprise, des promoteurs de projet ou encore des ''salariés actifs'' proposant chacun dans son domaine une idée, une œuvre, un produit ou un projet. La soirée a été animée par des artistes musiciens afro caribéens et les congolais Théo Blaise Kounkou ‘’TBK’’ et Loko Massengo ‘’Djeskain’’.

Animation de la soirée par des artistes musiciens afro caribéens