La rumba congolaise au patrimoine immatériel de l'Unesco

Paul Kamba, Wendo Kolosoy, Edo Nganga, Jean Serge Essous, Nino Malapet, Tabu Ley Rochereau et consorts peuvent être fiers. Mardi 14 décembre, la rumba congolaise a été inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco. Sur les réseaux sociaux et dans les médias locaux, les Congolais se sont réjouis de la reconnaissance par l'Onu de la rumba, véritable phénomène musical, culturel et social.

Le dossier, présenté par le Congo-Kinshasa et le Congo-Brazzaville a été admis par l’institution onusienne qui avait déjà consacré la rumba cubaine, inscrite en 2016, les polyphonies pygmées de Centrafrique ou encore les tambours du Burundi.

Au-delà des deux Congos, c’est toute l’Afrique qui est à la fête, puisque, depuis soixante-dix ans, cette musique accompagne les mutations de l’histoire africaine.

La nouvelle était plus qu’attendue pour cette musique qui puise, selon les spécialistes, ses origines dans l’ancien royaume Kongo, où l’on pratiquait une danse appelée Nkumba, qui signifie « nombril », parce qu’elle faisait danser hommes et femmes nombril contre nombril.Avec la traite négrière, les Africains ont emmené dans les Amériques leur culture et leur musique. Ils ont fabriqué leurs instruments, rudimentaires au début, plus sophistiqués ensuite, pour donner naissance au jazz au nord, à la rumba au sud. Avant que cette musique ne soit ramenée en Afrique

La rumba dans sa version moderne a une centaine d’années. Entre-temps, elle a rencontré la rumba cubaine des années 1930, la musique caribéenne, latine et afro-américaine, avant de s’émanciper dans les années 1940. Sa rythmique très particulière est basée sur l’*ostinato, *c’est-à-dire des phrases qui tournent en boucle. Avec deux instruments de base : la guitare et la basse.

 

La philosophie de la rumba congolaise repose sur ce passage des polyrythmies, autour des tambours et des percussions, vers la guitare et la basse.C’est une musique des villes et des bars, de rencontre des cultures et de nostalgie, de « résistance et de résilience », de « partage du plaisir aussi », avec son mode de vie et ses codes vestimentaires (« la sape »), expliquait récemment à l’*Agence France Presse* le Pr André Yoka Lye, directeur à Kinshasa de l’Institut national des arts (INA). Pour lui, larumba est « tentaculaire, présente dans tous les domaines de la vie nationale ». Elle est marquée par l’histoire politique des deux Congos, avant et après l’indépendance. Elle devient majoritaire, populaire dans toute l’Afrique subsaharienne, via la radio

 

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