Le 11 avril 2019, la Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones, CPCCAF a organisé dans les locaux de La Maison de l’Afrique à Paris « La Journée du Baromètre CPCCAF d’opinion des entreprises africaines ». L’Ambassade de la République du Congo auprès de la République française a été représentée par le conseiller à la communication.
Cette rencontre thématique avait pour objet d’initier une réflexion sur l’exploitation et la valorisation du Baromètre, entre les chambres africaines qui le mettent en œuvre sur le terrain et différents acteurs de la francophonie économique présents à Paris.
La Journée du Baromètre CPCCAF a été particulièrement riche et animée, avec la participation de plus de 45 personnes.
La journée était consacrée aux présentations de la CPCCAF et aux échanges avec les partenaires. Elle a été animée par la CPCCAF et l'International Trade Center, partenaire de la conférence pour le questionnaire 2019, comme pour l’édition 2018 de Baromètre.
Outre les conseillers des chambres, différents acteurs de la francophonie économique ont participé aux débats : conseillers d’ambassades africaines à Paris, bailleurs de fonds, associations, journalistes spécialisés et autres experts (Ministère des affaires étrangères, HEC…).
Cette diversité de points de vue et d’expériences réunie autour du Baromètre a ainsi permis de créer des échanges constructifs. Ainsi, il a été rappelé, en réponse à plusieurs questions, l’intérêt même de l’outil Baromètre : une photographie a un instant T de la situation des TPE/PME africaines francophones. L’historique de ce Baromètre (qui existe depuis 2013), ainsi que la solidité des entreprises participantes (60% des entreprises participantes ont plus de 5 ans) en font alors un indicateur fiable et un étalon pertinent de l’opinion des entreprises africaines francophones. Au-delà de ce rôle analytique fondé sur des données micro-économiques, le Baromètre CPCCAF est aussi un formidable outil de plaidoyer des entreprises pour les chambres qui interviennent auprès des investisseurs et gouvernants. Parce qu’il fournit une preuve certaine des besoins et des problématiques rencontrées par les entrepreneurs africains, il doit donc être diffusé le plus largement possible, pour que les autorités locales et les investisseurs puissent fonder leurs décisions sur ses résultats.
Aussi, il a été rappelé que le travail de recherche effectué par les chambres locales était tout à fait inestimable, sachant qu’elles sont le plus souvent les seules à avoir les ressources et compétences pour mener cette enquête de terrain, toujours longue et complexe. Par-delà l’outil de plaidoyer, la valeur du Baromètre s‘étend à l’intelligence économique, qui peut s’appuyer sur la base de données des chambres consulaires constituée et enrichie à partir de l’enquête.
C’est pourquoi, pour que la diffusion et l’impact du Baromètre soient à la hauteur de l’effort investi par les chambres, une session des prochains ateliers CPCCAF (26-28 juin à Lyon) pourra être consacrée au « Big Data », afin notamment de former les participants aux enjeux et à valeur des données. Les échanges ont été fructueux et suffisamment constructifs pour faire avancer le Baromètre et l’Afrique. Différents projets CPCCAF parallèles au Baromètre ont été évoqués, comme : Francofil, la plateforme de bourse de projets entrepreneuriaux africains / européens ; CORE, le programme de développement des filières agricoles en Afrique et ARCHIPELAGO, le programme européen de collaboration consulaire en matière de formation. L'agenda de CPCCAF prévoit pour les prochains mois plusieurs autres événements, parmi lesquels :
- Forum « Entreprendre en Francophonie », les 2 et 3 mai 2019 à Tunis ;
- Africallia 2019 du 12 au 17 juin 2019 à Abidjan;
- Forum économique Togo/UE les 13 et 14 juin 2019 à Lomé puis Salon AFRIBAT du16 au 23 juin 2019 ;
Ateliers de la Coopération Consulaire du 26 au 28 juin 2019 à Lyon ;
Convention d’affaires Lisanga 2019 les 23 et 24 septembre 2019 à Pointe Noire;
Rencontres d'affaires francophone le 28 novembre à Paris.
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