Le Président de la République Denis Sassou N'Guesso a reçu successivement ce Jeudi 28 avril 2022, à la résidence du Plateau, le ministre angolais des relations extérieures, suivi du directeur Afrique de Total Énergies.
Le ministre angolais des relations extérieures, Tete António, était porteur d'un message écrit du Président João Lourenço à son homologue congolais. Ce qui traduit, une fois de plus, l'excellence des relations de coopération bilatérale qui existent entre les deux pays et les liens d'amitié entre les deux chefs d'État.
"Un Chef d'Etat comme le Président Denis Sassou-N'Guesso, qui a non seulement un rôle important dans la région, sur notre continent, et même dans le monde, il faut qu'on vienne souvent vers lui pour boire de sa sagesse, mais aussi pour parler des questions bilatérales et les deux chefs d'États, le Président João Lourenço et le Président Denis Sassou-N'Guesso se concertent très régulièrement sur notre relation qui est excellente", a-t-il déclaré à la presse.
Face aux défis et aux questions qui se posent dans la sous-région, surtout celles relatives aux conflits qui persistent, et aussi dans une conjoncture internationale marquée par le terrorisme, l'émissaire du Président angolais a ajouté :
"La conjoncture africaine marquée par les fléaux comme le terrorisme qui va réunir les chefs d'État de l'Union africaine à Malabo au mois de mai, le 27 et le 28, il est bien normal que nos chefs d'État aussi se concertent avant de se retrouver, pour parler de ce problème, qui est celui du terrorisme, qui n'est pas loin de la porte de chacun de nous, parce que dès lors qu'il touche un de nos pays c'est qu'il touche à nous tous."
Après lui, le tour est revenu au directeur Afrique de la compagnie Total Énergies Henri-Max Ndong Nzue, qui s'est longuement entretenu avec le Chef de l'État congolais Denis Sassou-N'Guesso. Audience qui a eu lieu 24h après la signature des avenants sur les différents contrats avec la République du Congo, pour stabiliser le cadre contractuel du travail entre les deux parties.
Voici ce qu'il a déclaré au sortir de l’audience :
"Nous avons signé des avenants sur nos contrats avec la République du Congo. Ceux-ci permettent de stabiliser le cadre contractuel dans lequel nous travaillons avec la partie congolaise. Ça nous donne toute la visibilité nécessaire pour nous projeter et, cette visibilité va nous permettre avant la fin de l'année, de forer un puits d'exploration. Et, pour 2023, nous prévoyons également une activité de forage qui va nous permettre de stabiliser la production et de limiter le déclin de production que nous observons aujourd'hui sur nos champs."
Au regard du conflit en Ukraine, qui a causé l'inflation des prix du baril de pétrole brut au niveau mondial et l'augmentation de la demande du gaz dans l'espace européen, la compagnie Total Énergies compte réduire le brûlage du gaz au Congo, afin de préserver cette ressource et par la suite valoriser le gaz liquéfié, afin de l'exporter sur les marchés mondiaux.
"Le gaz est vraiment aujourd'hui je dirai, un sujet majeur. Le gaz est considéré comme l'énergie de transition par excellence, puisque lorsque nous avons une centrale à gaz, ça permet de pallier l'intermittence qu'on a avec les énergies renouvelables, que ce soit le solaire où l'éolien et, de ce point de vue, la compagnie Total Énergies étant l'un des tous premiers acteurs au monde en matière de gaz naturel liquéfié, est bien positionnée. Au niveau du Congo, nous avons une stratégie en deux axes.
Le premier axe, c'est de réduire le brûlage du gaz pour préserver cette ressource.
Le deuxième axe, c'est bien évidemment de valoriser ce gaz, notamment le liquéfiant pour l'exporter sur les marchés mondiaux. Toute la question aujourd'hui pour nous, c'est d'abord de privilégier la production des liquides parce qu'elle crée plus de valeurs, et donc si elle crée plus de valeur, ça veut dire que pour la République congolaise c'est aussi la chose la plus intéressante à faire."
Arsène N.Mfourga (Presse présidentielle).