Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale et la ministre de l’Economie de la République du Congo , Ghislaine Ingrid Ebouka-Babakas
La Banque mondiale est une institution financière internationale, qui accorde des prêts à effet de levier à des pays en développement, pour des projets d'investissement.
En ce qui concerne le Congo, elle assure de sa disponibilité et son engagement sur plusieurs plans, depuis des années, afin d'aider ce pays à parvenir à un développement durable.
Ainsi, son vice-président, en séjour de travail dans la capitale, a été reçu par le président de la République, ce mardi 28 mars 2022, à la résidence du Plateau.
Ousmane Diagana s'est ravi des échanges qu'il a eus avec Denis Sassou-N'Guesso, qui l'a encouragé, lui et ses équipes, à œuvrer davantage au développement du Congo.
"J'ai eu le privilège et l'honneur, avec les collègues qui m'accompagnent, d'être reçu par Son Excellence monsieur le Président de la République.
Nous avons échangé non seulement au cours des différentes composantes de notre programme de partenariat avec le Congo, mais également sur la problématique de développement en Afrique dans son ensemble, compte tenu de son leadership et de son expérience extraordinaire".
Ousmane Diagana s'est dit satisfait de la convergence de vues avec les différents membres du gouvernement congolais avec lesquels il a conférés.
Il a relevé "la nécessité d'investir dans des secteurs susceptibles de transformer l'économie et donc de façon à créer la richesse, à créer des emplois et situer le Congo sur une trajectoire de croissance durable inclusive".
Le vice-président de la Banque mondiale a fait allusion aux secteurs notamment du capital humain, de l'électricité, de l'accès des populations à l'eau, l'agriculture ou encore le changement climatique.
Au cours de cette audience, le Chef de l'État n'a pas manqué d'encourager les fonctionnaires de l’organisme international.
"Il nous a encouragés en tant qu’institution, qu'il a qualifiée d'institution de développement donc, dont le rôle est d'accompagner les pays à se développer, de jeter une attention toute particulière à ces investissements structurants, d'être à l'écoute des dirigeants des pays, d'être bien sûr là pour accompagner les populations. Nous avons vraiment pris bonne notes de ses orientations, et mes équipes et moi-même allons continuer à œuvrer et faire en sorte que les programmes, chaque dollar que nous investirons au Congo, à travers les projets, soient des programmes qui permettent aux Congolais à un meilleur avenir, à l'économie de continuer à prospérer au Congo et être sur la voie du développement".
L'agriculture reste un des secteurs pour lequel la Banque mondiale porte un intérêt particulier, tout comme le président Denis Sassou-N'Guesso.
Ousmane Diagana s'en est d'ailleurs réjoui.
"Je suis très content que Son Excellence Monsieur le président de la République ait mis l'agriculture au centre de sa vision de développement au Congo. Elle crée de la richesse et évidemment quand je parle de richesse, je parle aussi de l'emploi et également des revenus qui permettent aux populations de vivre de manière décente. Mais elle est un secteur de transformation de l'économie par essence".
Le vice-président de la Banque mondiale a reconnu que, dans ce domaine, le Congo a un potentiel énorme, tant et si bien que son institution n'a de cesse d'accompagner ce pays dans le développement de ce secteur. Il a tout de même précisé que "l'agriculture ne peut pas être transformée si elle n'est pas modernisée et ne peut pas être modernisée si il n y a pas l'énergie. Elle ne peut tout simplement pas se développer si les zones de production et de commercialisation ne sont pas connectées et cela nécessite des infrastructures".
A noter que, émanant des Nations unies, avec ses 189 membres, la Banque mondiale œuvre à la recherche de solutions durables, pour aider les pays notamment, à mettre fin à la pauvreté.
Elle a été créée en juillet 1944 et son siège social est situé à Washington, aux États-unis.
Audrey Fleur Galiba, Presse présidentielle.