Le chef de l’Etat bissau-guinéen a fustigé, le 9 mars à Oyo, à 400 km au nord de Brazzaville, à l’issue d’un entretien avec le président Denis Sassou N’Guesso, les coups d’Etat survenus dans la région d’Afrique de l’ouest.
« Le changement d’un régime par la violence ou par un coup d’Etat n’est pas une bonne pratique. Cette pratique est révolue. Ainsi, il est temps de se mobiliser pour contrer ce fléau qui monte en puissance dans notre continent et promouvoir la démocratie », a lancé le président Umaro Sissoco Embalo.
Pour le cas de son pays, il ne s’agissait pas d’un coup d’Etat, mais d’une tentative d’assassinat du chef de l’Etat, a-t-il affirmé.
Des cas de coup d’Etat ont été enregistrés en Guinée Conakry, au Burkina Faso et au Mali où la junte au pouvoir veut d’une période de transition de cinq ans, contrairement à l’avis de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest.
« Les élections nécessitent beaucoup d’argent et c’est l’expression de la volonté populaire. Dans quelques mois, nous allons nous asseoir pour échanger sur la question avec nos frères », a fait savoir le président Umaro Sissoco Embalo.
Rock Ngassakys (Les Dépêches de Brazzaville)