« Renforcer la résilience en nutrition sur le continent africain : accélérer le capital humain, le développement social et économique », tel est le thème de la nouvelle mandature de l'Union africaine (UA), laquelle est désormais assumée par le président sénégalais, Macky Sall, qui a reçu le 5 février des mains du président sortant, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, son bâton de commandement.
Une fois installé dans son siège de président en exercice de l'UA, Macky Sall a adressé ses premiers mots de remerciement à son prédécesseur pour l'œuvre accomplie et demandé à la plénière de le plébisciter « Champion de la masculinité positive », pour souligner son engagement sans faille, en faveur de la lutte qu'il mène contre les violences faites aux femmes et aux filles.
Parmi les nombreux sujets évoqués lors de ce 35ème sommet, les coups d’Etat qui ont secoué le continent durant l’année écoulée ont fait l’unanimité contre eux. L'UA "ne tolérera aucun coup d'Etat militaire sous quelque forme que ce soit", a fait savoir le commissaire en charge des Affaires politiques, de la paix et de la sécurité de l'organisation panafricaine, Bankole Adeoye lors d'une conférence de presse depuis la capitale éthiopienne, Addis-Abeba.
L’UA a, en revanche, choisi de ne pas afficher ses dissensions sur le sujet hautement sensible de l’accréditation d’Israël. Moussa Faki l’avait accepté en juillet, conférant à l’Etat hébreu un statut d’observateur auprès de l’organisation aux 55 Etats membres. Plusieurs d’entre eux, dont l’Afrique du Sud et l’Algérie, s’étaient insurgés, estimant que ce choix allait à l’encontre des déclarations de l’organisation soutenant les territoires palestiniens.
A la place, un comité a été créé « pour étudier la question ». Celui-ci comprendra l’Afrique du Sud et l’Algérie, mais aussi le Rwanda et la République démocratique du Congo, qui soutiennent la décision de Faki, ainsi que le Cameroun et le Nigeria.