L’ambassadeur de France au Congo, François Barateau, a remis le 7 juillet du matériel médical contre la pandémie du coronavirus au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU).
D’un montant de deux cent vingt-neuf millions de FCFA, ce don comprend du matériel lourd, dont cinq respirateurs et de bonbonnes d’oxygène, des équipements de protection pour le personnel soignant (masques FFP2, combinaisons de protection, surblouses, surchaussures, etc.) et des consommables médicaux de première nécessité (thermo flashs, stéthoscopes, tensiomètres, glucomètres).
Il s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Covid-19, santé en commun », promue par le président de la République française, Emmanuel Macron. Ce dispositif bilatéral vient renforcer l’action de solidarité et de prévention de la France au profit du continent africain en général, et du Congo en particulier. « La France souhaite que toutes les régions du monde bénéficient d’un égal accès aux solutions qui émergent et évitent ainsi de nouvelles vagues de la pandémie », a souligné François Barateau, indiquant que ces appuis nombreux et multiformes témoignent, s’il en était besoin, du soutien important et déterminé apporté par la France au Congo dans le secteur de la santé. Ce secteur a été retenu comme un des trois domaines prioritaires de coopération renforcée entre les deux pays, par les présidents Denis Sassou N'Guesso et Emmanuel Macron, aux côtés de l’environnement et du climat ainsi que de l’enseignement, la formation des jeunes et la recherche.
La ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a rappelé l’appui de la France à travers l’AFD sur plusieurs projets. « La France a été à nos côtés dès le début de la pandémie... Nous avions déjà reçu un appui de la France. Vous êtes avec nous. Nous savons que ça ne sera pas la dernière fois... C’est avec beaucoup d’honneur que je reçois ce présent au nom du gouvernement de la République, du comité national de riposte et de la population congolaise », a-t-elle déclaré.
Rappelons que d’autres projets, actuellement en préparation, devraient être opérationnels dans les prochaines semaines, d’une part pour renforcer les capacités de prévention et de contrôle des infections dans 47 formations sanitaires du pays et d’autre part, pour accompagner le Centre inter-Etats en Santé publique de l’Afrique centrale, situé à Brazzaville, dans le développement d’une offre de formation supérieure, initiale et continue, en zone CEMAC, dans les domaines de l’hygiène, de la sécurité de l’eau et des aliments, de la santé communautaire et de la gestion des établissements de santé.
Guillaume Ondzé (Les dépêches de Brazzaville)