Le Forum de Paris sur la Paix s’est tenu les 12 et 13 novembre 2019 dans la capitale française. Une trentaine de chefs d’Etat, de nombreuses associations et organisations internationales et diverses représentants de la société civiles ont discuté des enjeux axés sur la reconstruction d’une forme de gouvernance sur les enjeux communs et les crises internationales qui traversent nos sociétés.
Le changement climatique, les migrations, l'insécurité dans le cyberespace, etc. tous ces enjeux actuels - et bien d'autres -, qui ne connaissant pas de frontière, appellent une réponse collective. Alors que, de manière contradictoire, la coopération internationale s'amenuise.
Le Forum de Paris sur la Paix a réuni toutes les parties prenantes pour faire avancer des solutions concrètes, lorsqu'il n'y en a pas, autour de six thématiques majeures : la paix et la sécurité ; le développement ; l'environnement ; les nouvelles technologies ; l'économie inclusive ; la culture et l'éducation.
Véritable plateforme d’échanges, le Forum a fait se rencontrer les porteurs de projets avec les décideurs et les financeurs qui pourraient aider à les mettre en œuvre.
Pour sa seconde édition, le Forum de Paris sur la Paix a repris les éléments qui ont fait le succès de sa première édition à savoir :
- Encourager la coopération internationale et l’action collective pour un monde en paix ;
- Présenter, discuter et faire avancer les solutions concrètes et innovantes ;
- Renforcer, repenser ou créer de nouvelles règles, normes et bonnes pratiques.
Les projets sélectionnés seront présentés pendant le Forum. En participant à cet événement unique, les porteurs de projets pourront rencontrer des dirigeants et des partenaires potentiels, échanger avec des intervenants du monde entier et bénéficier de visibilité médiatique.
António Guterres, Secrétaire général de l’ONU a dressé le portrait d’un monde confronté à cinq défis majeurs : une fracture économique, géostratégique et le risque d’un monde divisé en deux, entre la Chine et les États-Unis ; une fracture du contrat social qui se traduit par une vague de manifestations à travers le monde et une défiance envers les autorités ; une fracture de la solidarité marquée par un repli sur soi et dont les premières victimes sont les minorités ou les réfugiés ; une fissure aussi « entre notre planète et nous et une course contre la montre pour sauver notre civilisation », a-t-il dit. Et, enfin, le risque d‘une fracture technologique.
Le président français, Emmanuel Macron a défendu quant à lui le multilatéralisme, il a insisté également sur le rôle de l'Afrique. Si le continent "a longtemps été un objet du multilatéralisme", il est "en train d'en devenir un sujet", a estimé le chef de l'État.
Avant lui, la présidente désignée de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le président RD congolais et le vice-président chinois avaient ouvert le forum par de grandes déclarations générales sur la paix et le rôle de leur organisation ou pays.
La délégation de la République du Congo était conduite par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude GAKOSSO et comportait entre autres, la ministre du Tourisme et de l’Environnement Arlette SOUDAN NONAULT.
En sa qualité de chef de délégation, Jean Claude GAKOSSO, a accompli dans le cadre de la constitution d’une bibliothèque sous la forme d’un Globe de la Paix, le geste symbolique. L’œuvre déposée est la statuette d’un homme accroupi soufflant dans une corne. Celle-ci est représentative de la Paix et de la cohésion dans la société congolaise.