Marche de santé
Les agents et cadres du ministère de la Jeunesse et de l’Education civique ont participé dimanche 13 octobre 2019 à la marche de santé organisée à Brazzaville par le ministère de la Santé et de la Population.
La ministre de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement avait procédé dimanche dernier au lancement officiel de la campagne dénommée ‘’ octobre rose 2019’’ dédiée à la sensibilisation des communautés au dépistage du cancer du col de l’utérus.
Une problématique de santé publique dans notre pays qui n’a pas laissé indifférent le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique.
A travers son bras éducatif, la ministre de la Jeunesse s’est impliquée aux côtés de son homologue de la santé, des ONG et des associations, des professionnels de la santé dans cette campagne de lutte contre cette grave pathologie.
‘’Aucun jeune ne peut se prétendre épargné. Tous ; jeunes filles comme garçons doivent s’impliquer dans cette lutte pour sauver des vies ’’, a fait remarquer la ministre de la Jeunesse Destinée Hermella DOUKAGA qui s’est exprimée devant les ‘’marcheurs’’ à la préfecture lieu de chute de la marche.
Destinée Hermella DOUKAGA, ministre de la Jeunesse et de l’Education civique s’adressant aux marcheurs
Près de 80 pour cent de personnes malades du cancer en meurent chaque année au Congo a expliqué la ministre de la Santé, de la Population, de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au développement, Jacqueline Lydia MIKOLO lors du lancement de cette deuxième campagne à Brazzaville.
Le vaccin contre le papillome virus chez les jeunes filles à partir de l’adolescence ne pourra être inclus qu’à partir de 2020, a-t-on appris. La grande majorité de la population ignore que le cancer du col de l’utérus est le plus évitable et le plus curable, les services médicaux en milieux scolaires ne sont pas impliqués dans la prévention et le dépistage du cancer du col de l’utérus.
La ministre de la santé a appelé toutes les femmes à se faire dépister gratuitement durant tout ce mois d’octobre dans les centres de santé choisis ( Makélékélé, Talangai, Bissita,…)
A noter que, cette marche de santé a démarré à la commune de Ouenzé, et s’est terminée à la préfecture de Brazzaville, en passant par le rond-point Moungali.
Parmi les participants, on a noté aussi la présence de l’administrateur maire de Ouenzé, le directeur général du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville, et bien d’autres invités.
Chrystie MATSIONA