Denis Sassou N’Guesso et le chef de la mission du Fmi Alex Segura Ubiergo
Le chef de la mission du Fonds monétaire international (Fmi) au Congo salue les avancées réalisées par notre pays dans le processus de négociations avec son institution. « Le dossier du Congo est solide », ce sont les mots qu’Alex Segura Ubiergo a prononcés au sortir de son audience chez le président de la République, Denis Sassou N’Guesso ce 08 mai 2019. Il évoquait devant la presse, la perspective de la conclusion d’un programme entre le Congo et le FMI.
Le rééchelonnement de la dette congolaise vis-à-vis de la Chine se dressait comme un véritable obstacle dans les négociations entre le Congo et le FMI. Cet obstacle a été levé le 29 avril dernier, avec la signature de l’accord portant restructuration de la dette congolaise envers la Chine.
Au terme de l’audience que lui a accordée le chef de l’Etat congolais, le chef de la délégation du FMI au Congo a salué cette étape. Pour lui, cet accord entre le Congo et la Chine constitue un pas décisif pour établir la soutenabilité de la dette publique du Congo. « … les efforts d’assainissement budgétaire des autorités congolaises qui ont permis d’exécuter le budget de 2018 avec beaucoup de prudence », s’ajoutent à cet accord, a renchéri le chef de la mission du FMI, avant de préciser que « ces deux éléments combinés, avec la future renégociation de la dette commerciale, vont montrer que la dette publique du Congo deviendra soutenable ».
Alex Segura Ubiergo s’est réjoui des améliorations constatées dans l’ajustement de l’économie congolaise: «… nous commençons à constater une nette amélioration », a-t-il affirmé, avant de soutenir que « les indicateurs d’endettements du pays ont nettement baissé, même si la question de la dette est encore importante ». Et d’ajouter : « la mission pense qu’elle a trouvé des éléments nécessaires pour faire avancer le dossier du Congo. »
Toutefois, le chef de la mission du FMI pense que le Congo doit continuer à travailler sans relâche s’il veut atteindre le but. « Il y aura encore des efforts à faire pour établir la soutenabilité de la dette », a-t-il martelé, car dans cette marche vers la signature du programme « … c’est le conseil d’administration du FMI qui doit approuver le programme » a-t-il précisé. « Nous avons les éléments techniques qui pourront nous permettre de défendre ce dossier dans les meilleurs délais. »
Il y a selon le chef de la délégation du FMI un motif de satisfaction pour saluer les efforts des autorités congolaises qui ont renforcé les filets sociaux, y compris les dépenses prioritaires dans les secteurs de la santé, l’éducation et les transferts aux couches les plus défavorisées de la population.
Denis Sassou N’Guesso et la délégation du Fmi