La salle verte de l’Ambassade de la République du Congo a ouvert vendredi 9 août 2024 ses portes au public venu pour assister à la Conférence-Expositions : BRAZZAVILLE, CAPITALE DE LA FRANCE LIBRE organisée par l’écrivain humaniste et juriste, Richard Ossoma-Lesmois, dans le cadre de son Agenda littéraire 2024. Cette initiative s’inscrit dans le droit fil de la directive de l’Union européenne émise en 2022, encourageant les diasporas africaines disséminées à travers l’Europe, à entreprendre toute activité culturelle, artistique ou innovante, susceptible d’impacter positivement sur l’élaboration des projets de développement multisectoriels réels en Afrique.
Le thème de cette journée culturelle hautement symbolique : Mémoire en partage entre la France et le Congo d’une part ; Mémoire en partage entre la France et l’Afrique d’autre part.
Représentant Son Excellence Monsieur Rodolphe ADADA, Ambassadeur Extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo, madame la Conseillère chargée des Congolais de l’étranger, Larissa ONDZIE ONGOGNI, a salué ce choix porté sur l’Ambassade de la République du Congo d’accueillir cet événement culturel d’importance. " Le thème de la Conférence, BRAZZAVILLE, CAPITALE DE LA France LIBRE, contribue, tant soi peu, à la projection de cette partie de l’histoire entre notre cher beau pays, le Congo, et la France. (..) la ville de Brazzaville, capitale de la République du Congo, a joué un rôle crucial dans l’histoire de la France libre, et dans la résistance pendant la Seconde guerre mondiale"
Puis, s’en est suivi la valse des intervenants. Notamment, madame Mireille Liliane SAKI, Conseillère municipale à la ville de Sevran (93 Seine-Saint-Denis). Alassane KAMARA, Poète sénégalais, président du réseau scolaire et promotion du livre, conseiller auprès des acteurs culturels au Parlement européens de Strasbourgs section Afrique. Ou encore, madame Jessica ELONGUERT, Conseillère municipale à la ville de Creil (60 Oise) en France, Adjointe égalité Homme-Femme, partenaire de l’écrivain humaniste Richard Ossoma-Lesmois dans le cadre de l’engagement de ce dernier en faveur de l’Autonomisation des femmes et la promotion des droits des femmes au Congo-Brazzaville.'
Quels profits tirés de cet héritage BRAZZAVILLE, CAPITALE DE LA France LIBRE ?
« Capitaliser sur ce qui est de positif afin de générer les ressources nouvelles propices à élaborer voire enrichir les projets de développement au Congo-Brazzaville et en Afrique », explique l’organisateur Richard Ossoma-Lesmois. Car après le traumatisme effarant de la traite des noirs et les dépossessions identitaires multiples subies par les peuples noirs, l’Afrique est confrontée aujourd’hui à un principal défi : celui du développement. « Célébrer cette mémoire partagée n’est pas de nature à raviver les plaies du passé, mais de rappeler les bienfaits de la coopération internationale que sont : le partage par la culture, l’amitié entre les peuples, la re-découverte de l’autre. Ainsi l’Afrique, à travers le Congo, continue-t-elle à enrichir sa part dans l’évolution de l’humanité », ajoute l’écrivain humaniste et juriste Richard Ossoma-Lesmois.
Point d’orgue de la journée Expositions, le public revisite la toile, représentée en version trois dimensions, de la stèle de Verquin réalisée grâce à l’appui de l’Ambassade de la République du Congo en 2020. Les fresques gotiques de tradition romaine projetant des anges messagers d’espérance complétées par les plaques posées par l’organisation invitant à se remémorer Le Manifeste de Brazzaville prononcé par le Général de Gaulle le 27 octobre 1940. « Ce ne sont pas des soldats africains qui sont venus combattre en France pour la liberté du monde, ce sont des Français d’Afrique. Nos anciens, nos grands-parents, nos parents, eux, ils sont venus en France sans rien. Français, ils ont été appelés à prêter mains fortes à l’effort de guerre par patriotisme. Leur courage, leur patriotisme, leur sens de responsabilité et de l’humain motivent davantage notre engagement pour l’épanouissement individuel et collectif », conclue l’écrivain humaniste Richard Ossoma-Lesmois