Le chef de l'Etat, Denis Sassou N'Guesso s'entretenant avec Thierry Tassez à la tête de la délégation de Verquin, France
Denis Sassou-n’guesso, président de la République du Congo, a reçu Thierry Tassez, maire de Verquin, commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France le 16 juillet 2021. Cette rencontre qui intervient au lendemain, des festivités dédiées à la célébration du "Manifeste de Brazzaville" a eu pour centre d’intérêt "la dimension mémorielle" de l’histoire entre la République du Congo et la République Française.
L’engagement du maire de Verquin pour rétablir une dimension mémorielle dans sa ville était prévisible après avoir posé, il y a deux ans, le premier jalon de cette nouvelle approche de la coopération décentralisée, impliquant une ville et un pays.
Dès le départ, il a invité l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo en France, Rodolphe Adada, à visiter le terrain offert par la mairie de Verquin, en reconnaissance du rôle historique majeur que Brazzaville avait joué lors de la mobilisation des soldats de l’Afrique équatoriale française dans la lutte pour la libération de la France, en présence des élus locaux du Pas-de-Calais, en France.
C’est sur cet espace de terrain, devenu un bout du Congo, en France, que la municipalité a décidé de l’érection d’une stèle et d'un jardin du souvenir en mémoire de ces soldats morts pour la France durant la Seconde Guerre mondiale. Lors de l’inauguration, Bienvenu Okiemy, conseiller, chef de département diplomatique de la présidence, avait effectué le déplacement pour représenter le chef de l’État Denis Sassou N’Guesso.
Remise de cadeau au Chef de l'Etat Denis Sassou N'Guesso par Thierry Tassez à la tête de la délégation de Verquin, France
À la sortie de l'audience, Thierry Tassez s’est confié en ces termes : "C’est parce que Brazzaville a été la capitale de la France libre que suis, moi, un homme libre et que j’ai eu la chance de ne participer par la suite à aucun conflit, contrairement à nos pères et nos grands-pères et tous nos devanciers. Nous devons rendre cet hommage, mais surtout venir en faire part au plus haut personnage de cet Etat pour qu’il sache que là-bas, en France, il y a un morceau, 25 m2, de Brazzaville … C’est le début d’une belle aventure, d’une coopération décentralisée où nous aurons des échanges pour pouvoir avancer ensemble comme nous devons le faire entre peuples frères... Rendre justice à l’Afrique en général et à Brazzaville en particulier".
Marie Alfred Ngoma Les dépêches de Brazzaville