C Mouamba, premier ministre représentant du chef de l'Etat congolais, président dédié du PREF Cemac prononçant le discours d'ouverture
La table ronde sur les projets intégrateurs de la Cemac, organisée à la demande des chefs d’État de l’Afrique centrale lors du sommet de novembre 2019 à Yaoundé, au Cameroun, se tient à Paris les 16 et 17 novembre 2020, dans le cadre de l’implémentation du Programme des Réformes Économiques et Financières (PREF) de la CEMAC. Celle-ci a pour vocation de mobiliser des financements nécessaires pour la réalisation des projets intégrateurs estimés à 2812 milliards de FCFA, soit, un peu plus de 5 milliards de dollars.
Ces projets portent pour l’essentiel, sur les corridors régionaux de transport, la production et l’interconnexion énergétique, le marché unique, la libre circulation des biens, des services et des personnes et le capital humain ainsi que la diversification économique.
Choisis pour leur haut degré de maturité et de préparation, lesdits projets, 11 au total, devraient à terme permettre d’accélérer durablement l’intégration physique et commerciale de la région. Ils sont pleinement alignés avec les agendas 2030-2053 de l’Union Africaine et les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies.
Peu avant l’ouverture de la table ronde, Michel-Cyr Djiena Wembou, secrétaire permanent du PREF-Cemac, a dit à la presse avoir bon espoir que ce rendez-vous parisien se conclura par des accords de financement pour les 11 projets intégrateurs de la sous-région, dont certains ont d’ailleurs déjà trouvé une partie des fonds nécessaires. Il est presque certain que la délégation de la Cemac conduite par Clément Mouamba, Premier ministre de la république du Congo représentant le chef de l’Etat Denis Sassou N’guesso, président dédié au PREF Cemac remplira parfaitement sa mission à savoir, mobiliser les financements nécessaires au démarrage effectif et dans les meilleurs délais de la dizaine de projets intégrateurs de la sous-région.
C Mouamba (2è en partant de la gauche), Premier ministre de la république du Congo et G Ondongo (1er à g) ministre d’Etat, ministre de l'économie, de l'industrie et du portefeuille public
Michel-Cyr Djiena Wembou indique par ailleurs que, « bien avant l’ouverture de la table ronde, un des projets, celui relatif à la construction de l’Université inter-États Cameroun-Congo qui nécessite environ 2,50 millions d’euros, est quant à lui « presque entièrement financé ». Présenté comme « un des projets phares dans le domaine du capital humain, avec un campus à Sangmélima et un autre à Ouesso », celui-ci a déjà obtenu 50% de son financement grâce au Fonds de développement de la Cemac (Fodec). Le reste du financement à obtenir servira à l’équipement des deux campus.
JJ Bouya,ministre de l'Aménagement, de l'Équipement du territoire et des Grands Travaux et G Ebouka-Babackas, ministre du Plan, de la Statistique et de l'Intégration régionale
Cette table ronde se déroule de manière hybride, c’est-à-dire, en présentiel et en visioconférence. A Paris, il y a les principaux responsables de la Communauté : les représentants des États, les responsables des organisations internationales et des banques de développement,sans oublier les principaux bailleurs et les dirigeants des principales sociétés d’investissement. En visioconférence, participent tous ceux qui s’intéressent au développement de l’Afrique centrale et à la mise en œuvre de ses projets.