Le 28ème sommet Afrique-France se tiendra du 4 au 6 juin à Bordeaux, en France. Placé sous le thème thème de la ville et des territoires durables, cette rencontre pourrait réunir une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement africains, à l'invitation du président français Emmanuel Macron. De nombreuses activités sont au programme à cet effet de janvier à juin, dont notamment les « Journées nationales des diasporas africaines ».
En attendant la tenue du sommet, Stéphanie Rivoal, ambassadrice et secrétaire générale du sommet, relève déjà la place de Bordeaux qui va abriter le sommet. « Des dix plus grandes villes françaises, Bordeaux est celle qui a le plus de liens avec l’Afrique », a-t-il estimé. « La ville qu’on appelait la belle endormie me semble bel et bien éveillée, bouillonnante », a-t-il relevé.
Répondant aux questions des journalistes sur le passé négrier de la ville du XVIIe au XIXe siècles, Stéphanie Rivoal a assuré que Bordeaux avait « fait un vrai travail de mémoire » sur l’esclavage, et souligné que la ville « n’oublie pas mais regarde vers l’avenir ».
L’ambassadrice a, par ailleurs, évoqué deux moments forts du prochain sommet. Selon, elle, il y aura d’abord « une rencontre sportive de haut niveau » en foot ou en rugby entre une sélection française et une sélection africaine, à laquelle assisteraient les dignitaires invités. A ce sujet, un stade de 40.000 places se trouve à un jet de pierre du Parc des expositions, où se tiendront le sommet et un grand salon professionnel baptisé la « Cité des solutions ». S’y ajoute un grand concert gratuit sur la place des Quinconces au centre de Bordeaux, l’une des plus vastes d’Europe, avec des artistes français et africains. Elle a cité parmi les « têtes d’affiche possibles » attendues, Gims, Soprano ou Youssou N’Dour.
Les organisateurs pensent que le sommet de Bordeaux devrait favoriser le développement de partenariats économiques. La rencontre s’articulera aussi avec le lancement de la saison « Africa 2020 », voulue par le président Macron, grand événement culturel qui durera jusqu’en décembre 2020.
Nestor N'Gampoula (Les Dépêches de Brazzaville)