Le président de la République Denis SASSOU-N’GUESSO s'est entretenu ce lundi 13 janvier 2020 avec une délégation d'investisseurs français conduite par Philippe ODDO, gérant de la Banque ODDO BHF, partenaire financier de la société des plantations forestières Brazzaville- Batékés, en sigle SPF2B.
SPF2B est une société qui développe des plantations d'acacias destinées à la production du charbon de bois au village Imbimi sur les plateaux Batékés, à quelques kilomètres au nord de Brazzaville.
Au centre des échanges entre Denis SASSOU-N’GUESSO et cette délégation ; la diversification de l'économie congolaise et la préservation de l'environnement.
En complément du budget de l'État et pour certaines actions convenues en coopération, le Programme national d’afforestation et de reboisement (PRONAR) reçoit un accompagnement des investisseurs européens parmi lesquels la banque ODDO BHF. Philippe ODDO, gérant de ladite banque a déclaré au sortir de l’audience que « les financiers de France, d’Europe, d'Allemagne accompagnent le Congo dans les projets de plantation d’arbres, particulièrement d’acacias, pour arriver à créer une dynamique de production de charbon de bois pour qu’ensemble on crée tout ce qui peut contribuer à diminuer le réchauffement climatique ».
Au-delà de sa contribution à la préservation de l'environnement et au développement économique du Congo, dans le cadre de sa responsabilité sociétale, SPF2B développe aussi les cultures du manioc, de l'arachide et du maïs au bénéfice des populations locales.
Par ailleurs Bernard Cassagne, expert forestier a fait savoir que l'investissement est prévu sur les plateaux Batékés à une heure de route au Nord de Brazzaville sur les terrains des domaines d'environ 10 milles hectares en première phase. Pour lui, ces plantations vont associer les cultures du manioc, de l'arachide et du mais, avec les coupes de bois tous les 8 ans et une production de charbon de bois destiné à la ville de Brazzaville qui viendra se substituer au charbon actuellement, prélevé dans les forêts galeries qui subissent des pressions causant la déforestation, les problèmes d'érosion, les problèmes de l'eau que l'on connait malheureusement aujourd'hui avec une gravité, que l'on sait dans l'actualité.
Notons que le projet a déjà commencé au village Imbimi dans les plateaux Batékés et son coût est estimé à 1,5 millions par hectares sur Les 10 prochaines années.
Pascal Raoul OBA (Presse présidentielle)