Les travaux du Sommet Afrique-Russie se sont ouverts, ce mercredi 23 octobre à Sotchi (Russie). La cérémonie a été copatronnée par les présidents Russe, Vladimir Poutine et égyptien, Abdel Fattah–al Sissi, président en exercice de l’Union Africaine, en présence de plus de quarante dirigeants africains, dont le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso.
Rendez-vous économique par excellence entre la Russie et les pays africains, ce forum s’articule sur trois axes clés, à savoir le développement des relations économiques, la création des projets et la coopération dans les domaines humain et social.
Ces axes englobent des perspectives de coopération entre la Russie et l’Afrique dans plusieurs domaine, tels l’investissement, l’industrie, l’habitat, les sciences et les technologies, l’enseignement, l’information, les infrastructures et les échanges commerciaux.
Ce sommet Russie-Afrique constitue aussi une opportunité pour le renforcement de la coopération bilatérale entre la République du Congo et la Russie.
Les deux Etats ont établi leurs relations diplomatiques en 1964. Leur coopération historique, auparavant sous-tendue par l’accord signé le 31 janvier 1986, porte sur un partenariat stratégique gagnant-gagnant conclu en 2012.
En mai dernier, lors de la visite du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, à Moscou, le Congo et la Russie ont conclu des accords dans les secteurs de la communication, de l’utilisation de l’énergie atomique à des fins pacifiques, du traitement de la dette, de l’agriculture.
Dans son allocution jeudi, 24 octobre à la tribune du sommet Russie-Afrique, le président Denis Sassou N’Guesso a évoqué le renforcement de cette coopération économique. Le Congo, a-t-il récemment déclaré lors d’un échange avec les hommes d’affaires belges, ne crée pas « de privilèges et de monopoles » dans le choix de ses partenaires au développement.