Arrêtée en 1997, puis fortement contrainte jusqu’en 1999, notre coopération avec le Congo a connu plusieurs moments :
Sortie de crise : les activités se sont concentrées sur l’assistance humanitaire directe, remplacées progressivement par des travaux rémunérés, tournés autant que possible vers l’élimination des traces des combats dans les zones touchées .
Post conflit : Pendant la phase délicate de la normalisation, la stratégie du poste a consisté à apporter des réponses dynamiques aux besoins les plus élémentaires des populations victimes du conflit, par la multiplication d’opérations de proximité, afin d’éviter la reconstitution des conditions d’une nouvelle crise, en ciblant prioritairement les jeunes désœuvrés (de toutes origines), les artisans et les maraîchers.
Deux importants programmes d’urgence ont été financés sur les reliquats du Programme d’Ajustement Structurel 1994 et mis en œuvre par l’AFD : dans le secteur de l’énergie (SNE), réhabilitation de deux postes de haute tension (Tsielampo et M’bouono) qui conditionnent l’approvisionnement de la capitale en énergie ; dans le secteur des télécommunications, (ONPT) réhabilitation et/ou remplacement en urgence d’équipements essentiels pour assurer un service de base (central de Ouenzé).
Reconstruction : la France a démarré dès 1998, puis, surtout juillet 1999, des projets correspondant à des opérations orientées vers la réhabilitation de l’État de droit, l’amélioration des conditions de vie des populations et le renforcement des services publics et du secteur privé et bancaire.
Depuis 2004, la coopération française s’inscrit dans le processus engagé par le Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté, les objectifs du Millénaire pour le Développement et les orientations arrêtées par le Comité interministériel pour la Coopération internationale et le développement (CICID) présidé par le Premier ministre. Elle s’articule autour de trois axes :
consolidation de la cohésion sociale, produit de la bonne gestion de l’Etat et de la lutte contre la pauvreté ;
appui à la stratégie de développement durable (préservation des ressources naturelles, valorisation forestière et maîtrise de l’environnement) ;
promotion de la francophonie et de la diversité culturelle au service de tous les secteurs d’activité de l’économie.