Paix dans le monde, élimination de la pauvreté, préservation de la biodiversité ; Denis Sassou N'Guesso déroule à l’Assemblée générale de l’Onu ses priorités pour un monde juste

Paix dans le monde, élimination de la pauvreté, préservation de la biodiversité ; Denis Sassou N'Guesso déroule à l’Assemblée générale de l’Onu ses priorités pour un monde juste

Le Chef de l’Etat congolais a pris la parole à la tribune de la 78ème assemblée générale de l’ONU, le jeudi, 21 septembre à New-York. Denis Sassou N’Guesso a plaidé pour un monde juste, à travers l’atteinte des 17 Objectifs de l’agenda 2030. Mais il a surtout précisé que l’Afrique n’a nullement besoin… des « aides publiques au développement politiquement orientées ».

Dans son allocution, Denis Sassou N’Guesso a évoqué plusieurs thématiques liées aux préoccupations actuelles au niveau mondiale. Des préoccupations qui sont toutes des priorités, selon lui. Ainsi, « le thème du débat général résume clairement la volonté commune des dirigeants à changer qualitativement le monde », a souligné le président congolais. « La vision originelle et la finalité des 17 objectifs de l’Agenda 2030 des Nations Unies, étaient d’assurer la paix, la sécurité et la prospérité à tous les peuples de la terre », a-t-il rappelé.

Au nombre de ces priorités, figurent, selon Denis Sassou N’Guesso, l’élimination de la pauvreté et de la faim dans le monde grâce, non seulement, à une économie globale plus juste et plus équitable, mais aussi à une agriculture plus performante et durable, sans oublier la garantie de la bonne santé au plus grand nombre et une éducation de qualité aux plus défavorisés.

Il s’est aussi appesanti sur la préservation des écosystèmes de biodiversité, notamment par une gestion responsable des forêts tropicales qui sont, a-t-il précisé, l’un des plus précieux patrimoines que nous ayons reçus de la Providence.

Défenseur de l’environnement, le chef de l’Etat s’investit beaucoup dans la préservation de la biodiversité. Aussi, a-t-il tiré la sonnette d’alarme sur “le climat qui est aujourd’hui “la plus pressante de toutes les urgences” qui “touche au cœur de la vie, dans toute sa diversité. Elle questionne notre existence dans toute sa complexité”.

Il a alerté l’auditoire sur la montée continuelle du niveau des mers qui met en péril les pays insulaires. Pour lui, “la désertification déferlante que plus rien se semble arrêter, la canicule suffocante qui emporte chaque fois de nombreuses personnes du 3e âge, les inondations répétitives et les coulées de boue soudaines qui occasionnent les dégâts que l’on voit” sont autant de phénomènes aussi dangereux que dévastateurs qui interpellent désormais jusqu’aux plus sceptiques d’entre nous”.

Face à ces calamités naturelles causées par le changement climatique, Denis Sassou N’Guesso assumant sa part de responsabilité, en sa qualité de Président de la Commission climat du Bassin du Congo, a “lancé, lors de la COP27 en Egypte, l’Initiative de la « Décennie mondiale de l’afforestation » pour une biodiversité et un couvert végétal plus dense, au service de l’humanité”.

L’agriculture moderne a fait aussi l’objet d’une attention particulière dans son discours. “L’Afrique a urgemment besoin d’une agriculture moderne soutenue notamment par des dispositifs performants d’irrigation et de mécanisation, une agriculture qui doit lui permettre de réduire de manière significative ses importations alimentaires, aujourd’hui encore trop élevées”.

Le chef de l’Etat congolais a appelé les partenariats techniques et financiers efficients à des avancées substantielles dans le secteur agricole, en ajoutant : “L’Afrique n’a nullement besoin de ces partenariats sous-tendus par des « aides publiques au développement politiquement orientées et synonymes d’aumône organisée»

Pour Denis Sassou N’Guesso, la tenue, en octobre prochain, à Brazzaville, d’un sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales est une forme de réponse collective et concertée de ces trois poumons verts de la planète à l’insécurité climatique désormais si menaçante.

Le président de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso a rappelé, le 21 septembre, la nécessité du retour de la paix définitive en Libye et du règlement de la crise russo-ukrainienne. Cet appel a été lancé à l’occasion de son discours lors du débat général de la 78èmeAssemblée générale de l’ONU, à New York.

Ainsi, devant l’Assemblée générale de l’ONU, le chef de l’Etat congolais, président du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye et membre de l’initiative africaine sur la crise russo-ukrainienne, a martelé sur le rétablissement de la paix dans le monde comme l’une préoccupations faisant partie des priorités dans le monde d’aujourd’hui.

En sa qualité de président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, Denis Sassou N’Guesso a fait valoir que la Conférence de réconciliation inter libyenne n’aura de sens que si elle est inclusive, constructive et consensuelle. Il en a appelé, une fois encore, à « l’accompagnement de la communauté internationale, à commencer par les pays de la sous-région et les organisations qui les regroupent, sans oublier les pays dits du Quartet, en vue d’un soutien concret à nos efforts, afin d’ouvrir une perspective solide et crédible à la résolution définitive de cette crise qui n’a que trop duré ».

En outre, Denis Sassou N’Guesso a appelé la communauté internationale à prendre en ligne de compte l’initiative africaine sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine. « En raison du risque de guerre généralisée que ces événements font peser sur le monde, non seulement les deux protagonistes dans ce conflit, mais également les puissances étrangères qui peuvent influencer le cours des événements dans le sens de la paix, tous devraient tempérer leurs ardeurs, cesser d’attiser les braises et s’engager, sans délai, dans des négociations de paix. Des négociations justes, sincères et équitables », a-t-il insisté.

Enfin, le chef d'Etat congolais a évoqué « l’impérieuse nécessité » de réformer le Conseil de sécurité, « afin d’assurer une représentation plus juste de tous les continents et de tous les peuples du monde », rappelant la position commune de l’Afrique, « une position conciliante et consensuelle, scellée à Ezulwini ».

Denis Sassou N’Guesso a réitéré « l’exigence africaine » de voir deux de ses États y siéger en tant que membres permanents, avec droit de veto.  « Ce ne serait que justice devant l’histoire ! »

Suite aux catastrophes naturelles qui ont fait récemment de nombreux dégâts matériels et humains au Maroc et en Libye, le président a exprimé sa compassion et sa solidarité aux peuples des deux pays.

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